.

.

M..ES 4 VÉRITÉS SUR MA VIE DANS LE MONDE DU POKER…

.

.

« Tout d’abord merci encore Lady Barbara, d’avoir choisi Table rase, le dernier né des blogs de poker, pour cette interview qui revêt un sens particulier pour vous ? »

.

Barbara. Oui, effectivement. Mais si TABLE RASE est né un 15 mai, comme vous Janluk, vous aviez déjà  fait vos preuves auparavant, en publiant pour un site 50 articles je crois en 3 mois, dans un style et un genre qui ont un peu décoiffé notre profession, au début disons. Les résultats sont là ; première place des blogs de poker Ebuzzing. Donc, c’est à vous que je dévoile mes 4 vérités, car je sais que mes propos seront fidèlement rapportés.

.

.
.
JL  « C’est aujourd’hui le 30 mai, jour de votre anniversaire, que vous avez choisi de faire votre rentrée médiatique et pokeristique, en nous dévoilant en 4 points votre parcours, et votre amour du poker en 4 temps. Et certaines choses que vous gardiez pour vous jusqu’à présent. Je vous en remercie infiniment. On commence par le début ? Votre amour du poker.

 

BM. Comme tout le monde, j’ai touché mes premières cartes au lycée. Parcours classique, jusqu’à mon BTS de communication. Je suis donc restée sur Paris pour tenter d’y faire mes preuves. De cercles en cercles, de petites limites en moyennes limites, bref, j’avais l’impression de tourner en rond…Normal, de cercles en cercles. Là, je me suis lancée un défi, un pari, et comme vous le savez, je suis femme et fière de l’être. On dit « ce que femme veut, Dieu le veut ». Monter une bankroll de x euros en x mois. Puis partir à Barcelone. J’ai vécu de cash game, plus ou moins aisément, le tout avec les allers et retours niçois. A un moment donné, j’ai dit stop. D’avoir découvert l’ambiance du WPT de Barcelone, m’a donné une soif inextinguible d’apprendre le jeu en tournoi…

.

JL. « Nous avons bien compris que les jeux de cash game et de tournois multi tables, sont totalement différents. Donc, si je comprends bien, la joueuse de CG a désormais l’envie de se faire un prénom dans le monde du poker MTT et plus précisément, celui des grands tournois ? »
BM. C’est exact. Une gigantesque soif d’apprendre. J’écume les petits tournois de la Riviera et je gagne même un gros satellite et mon entrée à l’EPT de Monte Carlo. 10 000 euros! Enorme, et là, cas de conscience, je suis certaine que le moment n’est pas venu, mais qu’il viendra un jour. Je ne suis pas prête et décide de ne pas le jouer. Le bon moment viendra. Poker Mission Caraïbe arrive à ce moment là. Super expérience, super ambiance, que du plus. C’est cette émission qui m’a révélée, servant d’accélérateur à ma future carrière. Je parviens à gagner via satellite, ma place aux championnats de Belgique en 2009, et c’était la première fois que l’on y voyait une femme en TF. Très vite repérée par une room géniale, Barrière Poker, je savais que ce moment viendrait, il est venu et je ne suis pas tombée chez des ingrats…

.

JL.  « Désormais, depuis 2009 avec Barrière, ce n’est plus un prénom que vous devez vous faire. C’est un nom, Barbara Martinez, et ce, dans un monde impitoyable, je pense que ce n’est pas le plus facile en 2010 ?
.

 

BM. Bien sûr, mais au risque de me répéter, je savais que ce jour viendrait, et qu’il soit arrivé avec la Team Barrière**, a été …magique! Gentillesse et complicité, opportunités et travail, tout s’entremêle. Si j’avais une métaphore à employer, je dirais que grâce à eux, j’ai su garder la tête dans les étoiles mais surtout les pieds sur terre. On vit tout à fond, je me souviens de Vegas comme si c’était hier. Un championnat du monde Ladies, une ambiance formidable. Marrakech poker open; gagné. WSOP ladies Europe, gagné. Et là, aujourd’hui, après un mois sabbatique, je suis fin prête pour mon retour à Las Vegas. Départ pour les feux de la st Jean, le 24 juin. Le jour le plus long de l’année. Autant dire que le voyage se fera en plein jour de Paris à Las Vegas.
JL. « Je crois en vous Barbara, beaucoup de nos lecteurs croient en vous Lady Barbara, tout comme nous avons cru et soutenu notre ami champion Philippe la semaine dernière. Alors, quels sont vos objectifs, ne nous laissez pas sur notre faim? Et dernière question, ce symbole Indalo dont nous avons parlé la semaine dernière, voir article Table rase, où le cachez-vous pour qu’il vous porte bonheur?

 

Mon objectif reste la belle, la grande, l’unique  perf, comme tous les joueurs de poker. Je vais faire les championnats du monde des Ladies, que je prends d’ailleurs comme un tournoi identique aux autres. Juste un petit mot. Au poker il n’y a pas de femmes, pas d’hommes, pas de grands ni de petits, il n’y a que des joueurs, motivés par la gagne. Si les hommes ont toujours des préjugés contre les femmes, tant mieux. Mais j’avoue que de mon côté, ce que l’on peut lire ou entendre (machisme etc…), je ne l’ai pas vécu! Les hommes m’ont toujours respectée et bien accueillie à table. En revanche il faut apprendre à jouer contre les femmes comme il faut savoir manoeuvrer les hommes. Poker is poker. Et souvenez-vous d’une chose : au poker, on joue pour de l’argent. C’est le milieu qui veut cela. Si vous l’oubliez, vous êtes perdu. Dernière chose, sur mon signe fétiche Indalo. Oui, il est présent sur moi, toujours en tournoi. N’allez pas vous imaginer un tatouage au creux de mon épaule… C’est un petit bijou.

.

.

BM. Là, on  touche à la vie privée, donc j’en profite pour vous dire que l’équilibre doit se faire au millimètre entre le travail-travail, le travail-poker, et la vie familiale. Les bad-runs existent. Et si nous n’avions pas un cocon familial où se réfugier de temps à autre, je, nous en fait, tous les joueurs, ne pourrions pas nous ressourcer et recharger nos batteries aussi vite.

ET MERCI A TOUS LES JOUEURS QUI NOUS SUPPORTENT A LONGUEUR D’ANNEES. SANS EUX AUSSI, LE DÉCOURAGEMENT POURRAIT NOUS SUBMERGER.

.

 

Gun