Suite et fin… Plus rien n’est tout droit.

Il est temps d’en finir. J’arrête de le titiller mon ex-pote : Big Roger ne mérite pas cela. Pas pour 1000 balles… 

J’ai été frappé par une interview de Delon, datant de 2016. Non, non, je n’ai pas fait de comparatif avec Hairabedian. Quoique…

Alain Delon, pour une fois, s’explique mieux sur sa propension à parler de lui non pas à la troisième personne, mais comme à un acteur, lorsqu’il fut producteur ou metteur en scène. Nuance.

Cette interview de l’émission TV Stupéfiant me réconcilie un peu avec l’homme qu’est devenu Delon. Bien sûr il reste maladroit dans ses propos. Mais il parle vrai. Quand Delon a dit en parlant de lui-même (vers la quinzième minute de ce très beau voyage au travers de « Le Guépard »), à peu près ceci :

 

 

– J’ai eu du succès pendant 50 ans. Peu de gens peuvent le supporter. Les jeunes me snobent et ils disent de moi que je suis le cinéma de papa. Je réponds que non, je suis le cinéma de Visconti et René Clément.
– Je ne suis pas un incompris, ce sont eux (les gens de la nouvelle vague) qui ne veulent pas me comprendre.
– Notre métier (comme notre pays) ? Ce sont des gens jaloux qui ne supportent pas le succès à longue durée des autres !
– Ça fait 50 ans que je suis là, et encore là dans votre émission Stupéfiant, et les gens diront : Mais il nous fait ch… Delon, il est encore là ?
En conclusion, Delon dit :

« On peut ne pas aimer l’homme, mais on ne peut pas refuser l’acteur que j’ai été. Et je ne parle pas à la troisième personne, c’est Delon producteur ou metteur en scène qui parle de Delon acteur 😉 »

Voici mon vieux Big, ce que nous t’aurions mis dans la bouche si tu nous avais écoutés, entendus, nous, les hommes de la pub.

 

 

En réécoutant cette interview, j’ai songé un instant (un seul) à Big Roger. L’incompris qui fait gaffes sur maladresses… Oui, en effet, cher vieux Big, cette phrase te sied à merveille :

« On peut ne pas t’aimer,

mais personne ne doit refuser

le joueur que tu fus,

et que tu es encore parfois ».   JLB

 

Tu dis toi-même que tes « stackings sauvages » t’ont rapporté une fois 440 000 €. Divisés par 2. Je te conseille de continuer de stacker, pas de flamber. Continue de rêver et de faire rêver les nouvelles générations de 18/20 ans… C’est gratuit. Seuls ces jeunes en paieront le prix  😉