On aime ou on n’aime pas Yoh. Idem pour Big. Une chose est sûre, même si la communication de Big est singulière, celle de Yoh est plus qu’étrange. Il renie le modèle proctérien tout en ignorant qui sont Procter & Gamble et ce qui fit leur succès depuis 1837. Yoh renie aussi le marketing de masse tout en choisissant l’image d’une élite bas de gamme. Hé oui, ce n’est pas antinomique. On peut être un canon de beauté et une grosse tepu  vilaine dame. La preuve, se donner un genre escort revient à tapiner taquiner le client et le prendre pour un micheton. Pour un cave semi-blindé. Et Yoh pour un demi-sel ! Surtout lorsque ces filles sont présentées au pied d’un vrai petit bordel hôtel volant. 

 

Paroles, paroles, paroles…

Votre promesse marketing, cher Yoh, est inacceptable & irréalisable. Votre USP (Unic selling proposition) est inepte et totalement hors de propos et de cible. Reprendre les vieux concepts PokerStars datant d’avant hier (5 ans au moins) est déjà ridicule en soi : quand on sait que PS promettait l’américan’s dream  à des centaines de milliers de personnes, ça pouvait marcher. Ils étaient les premiers, ils tâtonnaient.
Mais quand Yoh loue un LearJet photographié en bout de parking d’un Leader Price le dimanche… et en tire 150 exemplaires pelliculés R°V° pour offrir à une dizaine de prospects, cela devient ridicule et ringard. Il est donc tombé lui aussi dans le genre promesses éhontées d’un grand mytho dénommé Sylvain -ArtPlay- Ribes. Et « on se la pète » entre initiés. 😉
Bienvenue Yoh, chez ArtPlay, Guyon & c°, l’un des Cercles de salopards professionnels !

 

 

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M. Alexis Laipsker.

Décidément je trouve M. Alexis Laipsker, Monsieur le Directeur comme on l’appelle, de plus en plus compétent. Big Roger en parle à sa manière et Alexis à la sienne, chez Loïc Xans N° 4. Mais une chose est sûre, aucun d’eux n’a jamais osé nous faire le coup du  jet privé embarquant deux « escorts » pour s’amuser, le temps d’aller à Vegas ou Rosvadov.
Tandis que Viral remet au goût du jour le poncif, le lieu commun de la pub « femme objet » ou « accessoire », aussi has been et vulgos que le Rye et la clope du grinder, suggérant à ses prospects un futur train de vie énorme façon pègre moscovite, les deux autres (Big et Alexis) nous conseilleront de ne jamais perdre de vue l’essentiel : nos métiers et nos familles. Merci pour nos enfants.
Le cas échéant, ils nous encourageront à prendre du bon temps dans nos limites, en prenant du plaisir. Ces deux-là, Alexis et Big, seront toujours là pour nous distiller quelques conseils avisés, et non pas pour nous faire « gagner des milliards » ou perdre nos économies… Ils nous donneront les conseils avisés ; La Machine à Gagner n’est pas la promesse d’un second métier, mais le recueil d’un tas de trucs appris au cours d’une vie, afin de  mieux appréhender ce jeu passionnant (mais dangereux) : le poker.
Sans paraître vieux jeu ni employer des mots trop forts, Yoh qui reste toujours souriant au demeurant, a une communication et un comportement meurtriers. Oui mon poto comme on dit dans ton monde. Faire rêver en direct par des attitudes rendant ébahi le jeune public, devient une promesse hyper forte en terme de marketing TV direct : cette désinvolture avec laquelle Yoh fait virevolter (façon James Dean) ou Newman, des jetons en plastique valant des milliers de dollars, est un medium ultra strong pour nos jeunes, une promesse alternative pour nos enfants déjà fragilisés au sein de tant de mouvements revendicatifs, bonnets rouges et gilets jaunes insolents jusqu’à la révolte, jusqu’à  l’affrontement réel dans les rues de Paris. Pas vrai Yoh ? Et toi, tu t’en fous ! Même cette façon désinvolte presque étudiée lorsque tu jettes les jetons et/ou les cartes de façon ridiculement affectée, voire artistique (sauf quand la fatigue finit par te rendre maladroit), fait qu’un  pourcentage X ou Y de vidéo-spectateurs, prendront tes attitudes pour modèle. Et après tout, jongler et faire glisser entrer les doigts ce qui correspond à 3 fois notre maigre salaire mensuel… et si c’était cela la vraie vie ? Mon ami Nordine et moi-même, pensons que non.

 

Illustr. JoCar 2011

 

Promettre de décrocher la lune, c’est dangereux.

C’est revenir à la réclame de 1926, aux promesses et prouesses de Marcel Bleustein chez Levitan ou Barbès ! Mais en 1926, c’était le début et Marcel était précurseur. Quand je relis la couverture de l’âne bâté qu’est Sylvain Ribes, je me dis que ces deux crétins (devenus maltais pour faire chic) vont peut-être nous intenter un procès pour leur avoir dit leurs quatre vérités ? A suivre.

Regardez moi cela, admirez : « Le poker apprivoisé » ? Qui peut se vanter d’avoir apprivoisé la chance ? Ou la malchance ? « Transformez votre passe-temps en gagne-pain » Un second métier à domicile, ce serait extra : mais c’est faux. 

Mensonges, mensonges…


 

Corrections typo Brduke