Quand j’écrivais en son temps qu’il n’y aurait plus de Cercles à Paris en 2015 et que le Fouquet’s et ses dépendances « pourraient » bien être ou devenir le premier casino parisien du Groupe Barrière… Cela reste, certes, un pari osé, mais la cote est bonne ! Tout concorde… Tout fout le camp aussi. Un peu comme les maisons closes. Que l’on appelle ces maisons très spéciales (mais bien utiles) des maisons de tolérance, des salons de thé ou des BMC, la magie des lieux est propice aux tours de passe-passe. Les bordels ont été réglementés vers 1804, donc sous Napoléon 1er. Lol !  Ça fait rire, bien sûr.
Un corse qui pond une Loi pour réglementer la prostitution.
Donc, (syllogisme aidant), le protecteur de ces dames étant un maquereau, Napoléon fut-il le premier empereur des maquereaux ? Bref, il aura fallu qu’une anglaise (hasard… la perfide Albion était dans la place), une certaine Marthe Richard, fasse jouer ses relations chez Rothschild pour que la France, pays du sexe roi et des libertés libertines, devienne aussi prude et pudique qu’un helvète luthérien ou que l’oncle Sam, dont le puritanisme n’a toujours été motivé que par l’once d’or et le billet vert !

 

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lanterne rougeNon, bien avant Bonaparte, le jeu et les putains avaient portes ouvertes… dans les maisons closes ! Au Moyen Âge, les autorités, que ce soit les municipalités, les seigneurs ou les rois, organisaient ou encadraient une prostitution qui s’institutionnalisa au XIVe siècle, en construisant et en entretenant des établissements tenus par des bourgeois ou des ecclésiastiques (notamment des abbesses aux XIVe et XVe siècles. Pas étonnant que la rue des Abbesses soit située près de Pigalle…) qui payaient un bail aux autorités. Alors que leurs volets restaient clos, ces bordels publics étaient signalés par une lanterne rouge que venait allumer le tenancier de la maison pendant les heures d’ouverture.

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chatteTautologie : il faut appeler un chat un chat.
Et une chatte, une chatte !

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jean-gabinNos anciens étaient moins faux-cul !

Évidemment je suis mort de rire quand je relis les noms des rues de Paris, dans le temps.

La rue du Poil-au-con, devenue rue du Pélican.

La rue Tire Vit ou Tire Boudin (le vit étant l’organe masculin et le boudin la prostituée).

La rue Gratte-Cul ou la rue Trace-Putain, qui sont devenues les rues Dussoubs et/ou Beaubourg… 😉

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rue de laIl est sûr que si certains Cercles de jeux à Paris s’étaient installés rue de la Petite ou de la Grande Truanderie, cela aurait pu faire désordre. Mais l’avertissement eut été plus clair et plus net que de mettre un numéro de téléphone, fût-il gratuit, pour vous mettre en garde contre les addictions diverses au jeu.

Prenons quelques exemples concrets, en France.

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POKER, LOTO SPORTIF, AFFAIRES & POLITIQUE…

« similia similibus curantur » *


* Il faut soigner le mal par le mal !

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Sacco_e_VanzettiPoker : pourquoi ne mettre toujours que des héros, des innocents ou des saints sur les plaques émaillées de nos rues et places ? Soyons fous et osons ce que tout le monde murmure dans le dos des gens ! Osons la vérité et provoquons des réactions ! Moi, ça m’emmerde de voir des rues ou des avenues dédiées à des « semi-innocents », anarchistes italiens de surcroit, qui n’ont pas su respecter les lois et coutumes de leur pays d’accueil. Voir une place Sacco et Venzetti, ça me gonfle. Je préfèrerais avoir en face de quelques casinos français des rues Pasqualini et Rossi. (Par exemple). Avec la vidéo disponible partout. Et l’équivalence, en nombre de SMIC, des 2 pay out que ces deux « joueurs » ont « gagnés ». Similia similibus curantur.

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ponziBusiness. Paris la Défense, Manhattan Down town, etc… Si l’on prenait le processus inverse ? Mais là, je rêve et je m’égare… Il n’y a plus de maires couillus. Attention, je ne dis pas qu’ils n’ont pas de couilles, je dis que l’État les leur a coupées ! D’ailleurs, plus personne ne veut être maire, sauf de PLM… Pour la paye et l’influence. Donc vous placez dans ces « quartiers platinium » de Paris, Lyon ou Marseille, des rue Stavisky par exemple, « génial »** homme d’affaires ponziste dont on parle encore grâce à de nombreux livres et films.  A Lyon, devant le siège social de LCL, une Place Bernard Tapie avec son CV et ses casseroles ! Une avenue pour le même en face de l’OM… etc ! Similia similibus curantur.

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gelinotteLoto sportif : en avant les Boulevards Kasparian, les rues des frères (non pas Lumière pffff) mais Karabatic, ou les impasses PD Allaire devant les PMU et Loto de France… Similia similibus curantur. Il faut soigner le mal par le mal. C’est le silence qui tue, la vérité ne nous assomme qu’un temps donné.

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Politique et devoir de mémoire.
dietrichAlors que ce droit à la mémoire est enfin respecté pour quelques ex minorités martyrisées, (Harkis, Sénégalais, juifs, arméniens…), il serait temps de prendre aussi son marteau-piqueur à deux mains et de débaptiser les voies Maurice Thorez (il y en a d’autres), déserteur, réfugié à Moscou pendant la guerre et coupable d’intelligence avec l’ennemi (puisque Staline et Hitler étaient encore alliés). Et pourquoi, alors que d’aucuns souhaitent plus que jamais fortifier une Union Européenne chancelante, au lieu de fêter le 11 novembre, le 8 mai ou le 18 juin, pourquoi donc ne pas faire la place belle, à Paris, au Général Dietrich Von Choltitz ? Ce serait une manière ad hoc d’enterrer nos vieux démons avec les allemands et de rappeler que ce combattant des deux guerres, (de l’armée régulière), qui a lutté contre les nazis avec ses moyens, a également sauvé Paris et son patrimoine culturel au péril de sa vie. Pour mémoire, un « Führerbehfel » ou ordre direct du Führer était  encore, en 1944, strictement indiscutable Ce général allemand a fait 100 fois plus qu’un Maurice Thorez. Cela aussi, c’est un devoir de mémoire !

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1000Ah, je choque encore ? Décidément, c’est une manie. Pas grave, on n’en parlera plus dans quelques heures ou quelques jours !

** Ponzi. Génial oui, sauf qu’il s’est fait prendre. Donc un con, comme les autres…