Comme ces mots anglais résonnent bien…

Mais comme ils sonnent creux !

 

Défilé de casseroles …

 

On a bien vu en France, la grandeur puis la décadence de ces petites choses fragiles que sont ces mini-sociétés de stacking. Quand on n’a pas la surface ni les épaules, il ne reste plus qu’à prendre des cours façon Ponzi* et préparer petit à petit sa sortie, après en avoir « croqué ».
Filouterie, en revanche, ça sonne bien français. Les hâbleurs pros sont à l’aise et même à l’affût. Ils ont en outre ce petit côté florentin** qui rassure le chaland et crédibilise le futur deal !

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* Ponzi : Unsystème de Ponzi est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Si l’escroquerie n’est pas découverte, elle apparaît au grand jour au moment où elle s’écroule, c’est-à-dire quand les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients

** Florentin : Par extension : aspect subtil, parfois raffiné, et même machiavélique (allusion politique ou commerciale). Art  d’embobiner ou de tromper son monde… avec le sourire !

 

 

Stacking :

Un joli mot qui résonne dans la tête de tous les gamblers, flambeurs et autres loosers… Tiens, ça rime aussi tout ça. De toutes façons on ne va pas entrer dans les détails car chacun connait la chanson. En fait, ce qui intéresse le lecteur de nos « blogs bidons », ce sont les mots escroquerie, filouterie, tricherie and co… On y vient 😉

Sponsoring, c’est presque pareil.

Vite fait, mais en plus sérieux, donc pas pour nous. Hormis les petits sponsos, style 1 an pour 50 ou 100k€. Ceux-là existent  pour la frime, pour crédibiliser « la chose », puis ils communiquent sur le thème : « Ça existe, donc ce n’est pas fait que pour les autres ». Ce afin de montrer à tous les nouveaux fishs, qu’ils ont bien fait de choisir Option Poker en 2ème année de fac, plutôt qu’Option Sciences Politiques.
C’est vrai quoi ! On a fait 4 ou 500 parties sur Minataxe,  et on peut devenir « pro » avec un « salaire » à 6 chiffres… Whaouu. Alors ils foncent les gogos !

Illustration du Turn-over poker 😉

Même les logos des Rooms ont la tête à l’envers !

 

Sauf que ce n’est pas un job ;

et encore moins avec un bulletin de paie ! Le vrai sponsoring, c’est donnant donnant. C’est Neymar ou Ronaldo : les rooms raquent mais le retour sur investissement Instagram, Twitter ou Facebook est hyper rapide grâce à leurs X millions de followers. 
Bref, tant que les jeunes ne feront pas la différence entre un Buy in et un salaire, des frais généraux et des gains nets, un passe-temps et un métier, les Rooms auront de beaux jours devant elles. Et le vivier de jeunes majeurs de 18 ans se renouvelle chaque année  avec 1 million de nouveaux jeunes majeurs de 18 ans. Il suffit de leur vendre le rêve sans rien dire du cauchemar. 

 

Poker dream

 

Prochain article : les Big Filouteries !