26 juin 2015. Article réservé initialement aux docteurs en médecine et psychiatre nord-coréens, en vue de l’établissement d’une room rouge aux trèfles rouges, obligatoire dans le pays. Diffusion interdite en France et UE. Sauf par le caporal-chef Secondi, cousin plus que germain du professeur cité ci-dessous.

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E   S   S   A   I   S    –   T   E   S   T   S    –   A   N   A   L   Y   S   E   S

C         L         I         N         I         Q         U         E         S

 

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CHERCHER A GAGNER REND MALADE L’OCCIDENT

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pauloD’après une étude Sciences, Jeux de Go et de semi-hasard, réalisée par le Professeur Pô’ Tse-N’gundy*, (université de Hanoï).

Avant d’arriver aux essais dits thérapeutiques, (sachant que Janluk n’est ni médecin, ni thérapeute, ni même statisticien), nous allons développer uniquement avec la logique de notre réflexion, appuyée et confortée par d’autres « essais cliniques » du Pr Tse-N’gundy, la question du grain gain moyen. Un joueur qui ouvre son ordinateur, ouvre donc son petit casino virtuel. Il a une certaine somme d’argent à investir, mais celle-ci peut être augmentée, multipliée en cas de pertes répétées, ce, grâce au réapprovisionnement par cartes de crédit et autres moyens en ligne (Paypal, Amex…). Il peut donc se retrouver devant plusieurs tables d’un même casino virtuel, et même sur plusieurs casinos à la fois. Ex : ouvrir 3 sites (Winamax, PMU, Everest), etc… Et ouvrir également plusieurs tables par site. La somme déposée S, n’est pas figée : S2, S3… Cet essai ne débouchera que sur des hypothèses. Jamais sur un axiome.

 

JLB. Le professeur nous rappelle que le lieu géographique peut également influer le comportement et influencer les logiciels de contrôle. Pour ce faire, il indique que la position idéale serait : latitude 41.666668, longitude 8.900000. Remis à jour, Φ Latitude 41° 40’ 34” N  /  λ Longitude 008° 54’ 18” E.

Situation. Europe de l’ouest, France. Propriano, en Corse.

Personnellement, je reste sceptique sur la géodésie-poker.

 

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flecheJLB. Les tests peuvent donc être exponentiels. Pour être valables (dans cette invraisemblable hypothèse, selon nous), les variantes et les limites doivent constituer autant d’essais !! C’est long, fastidieux, onéreux et peu fiable à l’arrivée, soyons-en conscients tout de même !

Selon Tse-N’gundy, chacune des tables possède sa probabilité de bonnes mains, dans un intervalle de moments Mi, eux-mêmes situés dans le temps que nous déterminons de façon arbitraire. Et l’idéal, donc, serait de jouer sur cette table identifiée, laquelle, pour le moment, a « la plus forte probabilité d’espérance de bonnes mains. Dans un espace temps donné, à définir au moment de l’expérience ou du test. »

JLB. Le premier problème que nous soulèverons sera celui de l’intervalle i, jamais le même selon la table et les rooms choisies. i (l’intervalle de good run) est un leurre mathématique, un appeau des sciences nord-coréennes !

 

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citronPr. Tse-N’gundy :

(surnommé par le Cd’E Duke, « face d’agrume »)

« Nous avons un modèle fréquent, celui du multi-tableur. Il est exemplaire.

– Première possibilité, répartir la mise initiale choisie entre toutes les tables, afin de rechercher dans un premier temps, la meilleure (les meilleures).
– Seconde possibilité, tout jouer sur une seule table. (Toujours multiplié par le nombre de rooms ouvertes si le joueur est multi-casinos en ligne).

 

« Dans le premier cas, on évoquerait un système exploratoire et dans le second, un système d’exploitation pur et simple. La recherche d’une stratégie poker optimale, revient à chercher un équilibre entre le test exploratoire et la phase d’exploitation. Nous ne ferons l’étude que de nos expériences passées, donc basées sur notre mémoire, n’ayant pas assez de capitaux à investir pour pousser nos tests « très aléatoires » plus avant 😉 Question : quand faut-il changer de table pour augmenter ses chances de gains ? Comme pour un bandit manchot ? « Quand il ou elle ne donne plus assez ? ».
JLB. Peut-on alors évoquer la variance ? Pour être plus précis, j’évoquerai plutôt une sorte de variance « aléatoire non-algorithmique ». Pourquoi non-algorithmique ? Parce que par définition, contrairement à un algorithme, nous évoquons une suite non-finie et ambigüe d’instructions, ne permettant pas de donner la réponse à un problème donné. Est-ce le moment de ressortir « La machine à gagner » et de revenir aux leçons, pour dévier le hasard, biaiser avec la variance, baiser les statistiques, baisser la malchance et favoriser vos chances ? L’un plus l’autre ne sauraient nuire…
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elky-multiELKY, multi-tableur de génie ?

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Nous avons évoqué le système exploratoire et les zones d’exploitation.
Nous avons cherché en espérant définir concrètement une probabilité d’espérance.
Nous avons tâtonné sans déterminer aucune certitude de gains supplémentaires !

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Jean Luisi

Un vieil ami corse me répétait toujours, (avec son bel accent)
« Toutes les méthodes ou martingales sont bonnes : c’est le pognon qui manque toujours au dernier coup ! »

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paullPr. Tse-N’gundy.

(photo officielle fond drapeau rouge, face jaunâtre)

La science et les probabilités au secours du poker ?

« Un algorithme qui permettrait de choisir la meilleure possibilité parmi un ensemble assez grand et en un minimum de temps, serait utile dans beaucoup d’autres domaines d’applications que les jeux de hasard ou de poker (que j’appellerai jeu variant). Historiquement, les essais cliniques représentent l’une des plus anciennes applications. Le principe de l’essai clinique (dans sa forme la plus simple), consiste à chercher le meilleur « traitement » parmi X modèles possibles. Pour cela il y a N volontaires et la question est donc  : quel traitement donner à un patient, sachant les effets observés sur les patients testés précédemment ?
JLB. Nous ne pouvons être d’accord puisque les résultats induits dépendent d’un facteur humain, d’un second facteur pécuniaire et d’un troisième facteur (et pas des moindres) le facteur chance. Ajoutez à cela sur X tables et Y rooms, des décisions contradictoires et inadéquates du facteur humain « (fatigue, mémoire, humeur, …) comme du facteur « mécanique » (réglage différent des logiciels en amont des joueurs, possibilités de bug, de panne, d’alimentation défectueuse…) et cela rend tout travail mathématico-probabilo-scientifico poker IM-PO-SSIBLE. J’émets toutes réserves également, sur les études faites par ce pseudo-scientifique, ancien de la Légion resté prisonnier au Vietnam trop longtemps… Il a été retourné ! « 
« La stratégie thérapeutique du médecin-joueur, continue Pô’ Tse-N’gundy, devrait être alors un savant compromis ou appelons-le « dosage » entre (à nouveau) l’exploration (essais des traitements peu testés, afin d’estimer leur efficacité) et l’exploitation. (Tendance à privilégier les « traitements » ayant semblé les plus efficaces jusque-là).  La première solution proposée, consisterait à choisir le meilleur traitement avec une probabilité P et un traitement au hasard avec une probabilité 1-p. A chaque étape la probabilité  p est recalculée et donc petit à petit, on ne va plus choisir que le meilleur traitement. Même si il y a eu beaucoup d’extensions, cette stratégie resterait très efficace. »

 

viet c2 expériences : 2 SnG SH et un floor

 

JLB. Oui mais onéreuse et toujours aléatoire pour notre jeu variant. Les scientifique sont toujours optimistes… mais moi, je suis un St Thomas ! Pourquoi les hommes battent-ils toujours les ordinateurs aux échecs ?? Parce que ceux-ci ne peuvent se souvenir, enregistrer et étudier voire re-développer que les coups inventés par les Grand Maîtres, depuis l’aube des temps !
« Plus éloigné du poker, plus proche des jeux de hasard, cette question de l’allocation dynamique de ressources (un des autres noms, plus romantique, du « bandit manchot multi-bras », connaît un regain d’intérêt pour optimiser les systèmes de recommandation (par exemple dans le e-commerce ou la campagne d’Obama)*. C’est en effet une alternative au « A/B testing », une technique de marketing dont le but est d’améliorer une réponse (par exemple un taux de clic) en comparant un groupe contrôle à un groupe test. Effectivement, sur des tests que j’appellerai « mécaniques », oui, je pense que l’on peut « éventuellement » et peut être anticiper sur un très long délai, des résultats « probables ». Fin d’intervention du Professeur Tse-N’gundy.
JLB. Mais comme on disait plus haut… c’est le fric qui manque, sur la durée ! 😉

 * source Sciences et Avenir.

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Conclusion. Quand on s’éloigne autant des notions et des qualités sportives requises pour le poker, (de la stratégie, de l’intuition, de la technique, du bluff),… d’aucuns vont me dire à juste titre : « Mais nous, au poker, on n’a pas besoin de tout ça ». Oui, ils auront raison de me dire cela. Mais après les robots, les trackers, les algorithmes… j’ai vraiment l’impression que nous autres, joueurs lambda, ne partons pas à armes égales sur le Net. Alors si des scientifiques pouvaient pousser plus loin cette réflexion et nous donner un coup de pouce pour diminuer cette put… de variance informatique, de variance robotique  et de drow toujours en notre défaveur (bad-drow) qui n’en finissent pas, nous sommes preneurs !