.

Part 1                       Part 2                       Part 3

Rappel des 3 premières parties, ci-avant.


 

Gén**** Khoury – 2°Bureau. A droite, debout, le capitaine BRD, alors jeune Cyrard. (Ce jour, consultant pour la VI° flotte, 21 000 personnes dépendent de ses analyses. Celles-ci passent par des blogs, dont personne ne connait réellement l’existence, sauf les NSA, CIA. SDCE)

Paul, jeune agent secret grimé (SeCondi-raton) à Saïgon

(4° partie)

aul prit la parole et s’adressa à Doyle : « Ecoute mon grand, l’officier chinois nous laisse 30 jours. Quel est le risque finalement? Il nous demande tout simplement de confirmer que nous sommes sur une mission simple, qui ne met pas en péril sa mère Patrie, va bé? En échange, fan de pute, il a dit qu’il pouvait peut-être nous aider. Je pense que l’on n’a rien à perdre et tout à gagner à jouer son jeu, hé grand dadet?« 

Rappelons que le « grand dadet », c’est à dire Doyle Brunson, joue dans la catégorie des 1.90m et + et que Paul est plus près de Napoléon que de David Douillet!

Doyle lui répondit : « j’étais pensé le même chose ma old friend! No more bluff, we must show down, now. Its a coin flip gye« 

Paul fut soulagé de constater que le grand américain ne souhaitait pas faire du zèle. Il lui proposa de faire un poker pour passer le temps.

« Tiens, on pourrait se servir de cette table en zinc? Si tu veux, Doyle, on de fait un petit poker? » répliqua Paul, enjoué.

Doyle le regarda, le jaugea et dit : « All right Paul, mais tu savoir petite français, que je fais le poker très bien dans mon Amérique? »


 

 

Paul rigola franchement et lui dit : « no problemo americano, un corse, ça naît avec un jeu de cartes dans les mimines, vabé cosi »

Paul, l’air égrillard, suggéra : « Hé, fada, tu crois que la petite Maï m’en veut de lui avoir mis mon godillot dans la calebasse? On pourrait même faire un strip-poker? Mais si, je t’apprendrai à jouer! »

Doyle secoua la tête et dit : « Vous les français; même avec une danger de la mort, les femmes, les femmes, toujours les femmes! »

Paul rigolait et dit : « Hé bé, cow boy, ce n’est quand la faucheuse sera passée que pourras lui faire des câlins, té. Et même si elle est chaude, toi tu seras tout froid fan de chichourle »

Doyle :« Quoi tu dis de le faucheuse? Elle a pas gagné de l’argent assez? »

Paul répondit d’un air blasé : « Laisse tomber Doyle, je te dirai un autre jour »

.

Paul était persuadé d’être le meilleur joueur de poker de Fozzano! Il avait même battu les meilleurs joueurs de Figaniella, de Ste Marie de Figaniella, de Olmiccia et même le curé de Figgianello! Qui trichait comme ses ouailles et peut être mieux! Alors, un vacher américain, une espèce de cul terreux qui avait laissé ses plumes, son arc et ses flèches à la maison! Ah, non, ce géant américain ne lui faisait pas peur! Ils firent 3  tours de chauffe, 5 parties pour rire et 10 sérieusement! Résultat, 14 à 1. Pour T2off. En effet, dans cette partie gagnée largement par Paul2A, ce dernier a reçu 5 paires d’as de suite. Et recouvré le sourire d’un coup!

.

.

.

.

A partir ce ce jour, Paul accepta de prendre quelques leçons de Doyle Brunson, agent de l’OSS. Nom de code : T2off. (2 ou 3 conseils pas plus avouera-Paul à son retour) En réalité, il avait ses cours particuliers de Texas Holdem 10 heures par jour, les 30 journées que durèrent leur captivité. (Paul ne connaissait pas encore cette variété de poker, comme nombre de joueurs dans les années 60. Au terme de ce mois de captivité, il parvint à un bon niveau, et Doyle du admettre lui-même, qu’il était plutôt doué pour tout ce qui était « embrouilles », donc bluffs, pièges, floods et autres manœuvres « limites ». En revanche, en Texas Holdem pur, classique, académique et tous les moves s’y rapportant, si Paul gardait quelques images, quelques souvenirs de ses leçons, tout était néanmoins flou et confus.

.

e capitaine N’Guyen est de retour. L’ambiance bon-enfant qui s’était instaurée dans cette geôle « confortable » fut brisée net. Les deux hommes sont conscients, à cet instant, que leur vie ne tient plus qu’à un fil. Et que la décision n’appartient plus qu’à ce jeune capitaine communiste. Ce dernier entra, sa fidèle nervi à trois pas derrière.

Capt N’Guyen (1959)  et Maï, la commissaire du peuple Maï, sur ses talons à Pékin.

.

Capitaine N’Guyen : « Alors messieurs, avez-vous réfléchi? »

Ce fut Doyle Brunson, le plus ancien qui avança d’un pas et annonça fort et clair :

T2off : « Affirmatif captain, nous arrivés à la conclusion que nous pouvoir répondre à votre question, sans tuer nos sécurités nationales respectives. Nous sommes revenus à Cholon, pour y récupérer le « Stenton chinois » turc d’origine, in order que Paul le ramener à Aubagne, au 1° RE, dans la Quartier Vienot ».

« Très bien messieurs, vous voilà devenus très raisonnables. Une autre question me tracasse : pourquoi aidez-vous le français Paul, dans cette mission? »

T2off : « Well, voyez-vous capitaine, nous savons très très belle où est cette chapeau chinoise. En fait, nous ne l’avons jamais perdu de nos lunettes, depuis son chipage au 3° BILA mieux appelé vous sous le nom de 3° Bat d’Af . En revanche, nous avons fait le travail utilité pour que le dérobeur de cette vol inqualifiable (le vol d’un symbole des traditions les plus pures, les plus glorious de la Légion Etrangère, était puni et se loge dans un Biribi à Tataouine, exactly, for 37 months. Nous voulassions interroger le recéleur, dans le tableau d’une autre affaire. Ashkénaze d’origine indéterminated du est-européan, il a fiancé et make baby avec un ressortissante américaine et fait passer… Hum, mais tout cela est notre problème US! On épluche toute la légume, jusqu’au second prénom du baby : Laurent qui nous intrigue de ses réelles origines : Son second prénome etre Cacique! Non mais, quel prénom. Plutôt un nom de code, je pense« 

A cet instant, les traits du capitaine chinois changèrent du tout au tout. Il donna très sèchement un ordre à la camarade Maï, qui sortit de la pièce et referma à clef, enfermant du même coup sur l’ordre de son supérieur, son capitaine et ses deux prisonniers. Les yeux, le regard du capitaine devinrent « humain » d’un seul coup. Ce n’était plus le même homme. Il retira sa casquette qui arborait une étoile rouge et la lança sur la table de poker. Voici ce qu’il dit en substance. Lors des remaniements géopolitiques, il s’est retrouvé au mauvais moment à la mauvaise place et il a été enrôlé de force par les troupes chinoises révolutionnaires. C’était cela ou le peloton et 6 balles dans la peau sans jugement. Il cacha son anticommunisme primaire, surtout à sa jeune adjointe, fanatique maoïste.

Le capitaine proposa un deal au deux hommes. Il les laisserait partir avec le « chapeau chinois » de la Légion, et libres, à la seule condition que dans les 15 ans à venir, les deux hommes s’engagent à recueillir leur futur fils ou fille (à son adolescence) en France, et à lui donner sinon une situation, du moins un sérieux coup de main pour lui mettre le pied à l’étrier. S’ils s’y engageaient sur l’honneur, un cargo attendait déjà les deux hommes, et tout irait très vite. C’était pour cela qu’il les avait laissés mariner 30 jours en cellule. Car ce cargo n’était prévu au départ pour Marseille, que dans les 3 jours à venir.

Pourquoi cela? Pourquoi un tel deal? Parce que lui, Chang N’Guyen, ne pouvait partir de Chine, otage de sa femme, de ses parents et des parents de sa femme, qu’il ne pouvait ni ne voulait abandonner. En revanche, comme Mao, le petit homme jaune tout de vert vêtu, comme leur guide rouge vénéré donc (mais pas Michelin) n’autorisait qu’une seule progéniture par couple, il se refusait de faire un bébé dans ces conditions et de le laisser grandir dans cet enfer, sauf à obtenir l’assurance formelle qu’un jour, son enfant ferait des études et vivrait dans un pays occidental. 

L’ex agent SeCondi-raton, à une prise d’arme, le 2.10 ?

Le capitaine N’Guyen ne quittait pas des yeux Paul. Instinctivement, il sentait à son regard lourd, enfoncé profondément dans ses orbites, que cet homme savait rigoler à ses heures, mais demeurait un homme d’honneur et de confiance, même dans les tourments les plus abrupts de la vie. Un dur, oui, mais un dur au coeur tendre, trop tendre peut être pour cette époque sans pitié. Le premier, Paul se leva et dit : « Mio, capitano, je le jure ». Une demi-seconde après, Doyle se leva et dit : « I call…suivi ».

Une larme coula sur la joue du capitaine N’Guyen.

Pointe des Blagueurs. Cliquez x 2 fois pour voir en détail cette CP envoyée à l’époque par le capitaine BRD, à une toute jeune AFAT, Isa38B

.

.

Rare photo du Gén*****, (CR)  BRD.

Le capitaine français BRD est devenu mon officier traitant et mon ami. Il écrira plus tard ses mémoires. Je lui offrirai une machine à écrire électrique. Peut être parlera-t-il de nous mes nouveaux amis? Je ne vous oublierai jamais. Bruno fera le lien pour mon enfant à venir »

.

 

 

Paul interdit, intervint et demanda :

« Pardonnez-moi, monsieur le capitaine, mais té, comment dire peuchère, pourriez-vous entre potes enfin je veux dire maintenant qu’on est amis, hé c’est vrai quoi! pourriez-vous me dire le nom de ce macaroni qui nous a volé le chapeau chinois? Cela ferait bien pour mon rapport fadiou!! Et dis-moi monsieur le capitaine, en échange je vous donnerai la recette de ma mère pour faire des figatelli à l’ancienne. Mais attention, bordiou, vous n’en soufflez mot à personne! Secret-défense-corse! »

Chang lui sourit gentiment, se demandant comment un pays comme la France, pouvait avoir eu un si grand empire avec des gars si gentils et pas vicieux pour deux ronds comme Paul.Il décida d’accéder à sa demande, mais voulut satisfaire sa curiosité auparavant :

N’Guyen : « Je vais répondre mais dis-moi d’abord Paul. As-tu déjà combattu en Indo ou ailleurs? »

Paul : « Hé bé, c’est à dire, oui et non, capitaine. Vous voyez? »

Le capitaine N’Guyen lui dit que non, il ne comprenait pas. C’était oui ou non. Mais pas les deux. Sommé de s’expliquer, Paul baissait la tête et Brunson, lui, commençait à rigoler franchement.

« Voilà, on était dans le bled, en Syrie, avec le premier étranger de cavalerie, 1° REC. Devant nous, il y avait au moins…Boudiou!!!   plus de 50 000 soldats armés jusqu’aux dents. Nous, on était une section de 33 hommes. Le lieutenant a dit, on va faire un second Camérone : « Aaaaaarme, à la baïonnette! » Nous, on a tous filé dans les Unimogs, prêts à partir. Le lieutenant nous a rattrapé et nous a demandé pourquoi on avait détalé comme des lapins. Alors on a tous répondu que l’on avait entendu clairement son ordre : « Aaaaaaaalez à la camionnette! » Et du coup, on est tous rentré au campement. »

Le regard du capitaine était noyé d’incompréhension. Il ne comprenait pas comment une telle méprise pouvait arriver en temps de guerre. Il reprit :

« Oui légionnaire, bon! Je ne comprends rien à cette histoire mais je vais te donner le nom du receleur. D’autant que c’est toi qui remettra l’objet volé au général commandant la Région PACA. Tu l’auras ta médaille. Toi Brunson, je m’autorise exceptionnellement une petite plaisanterie, mais tu es tellement grand que je pense que ce sont des bracelets que l’on devrait te remettre. Jamais vu une armoire à glaces comme toi en Chine! cela n’a plus guère d’importance ce jour, car ce receleur sera expulsé à la fin du mois. Il a de puissantes relations au Quai d’Orsay: c’est un grand Antiquaire français, un ashkénaze est-européen, aux origines mal déterminées et à la fortune récente sujette à caution. Il s’appelle Fabius. Il aurait du sang sur les mains que cela ne m’étonnerait pas! Sûr que je ne lui serrerai pas la main. J’aurais trop peur d’être contaminé. En revanche, le petit s’appelle Laurent. Il est tout mignon cet enfant! Il fréquente le Lycée français et il excelle en toutes matières. Son père le voit déjà député! Là, il rêve! Pourquoi pas Matignon? Et ni Doyle ni l’OSS ne doivent chercher à l’intercepter non plus! Ordres de Paris.« 

Ankara. Le petit Laurent réclame le « chinois » de feu son père

Ce tome porte le N° 4, il constitue l’avant dernier tome.

Le tome 5 sera (pour ceux que cette invraisemblable histoire sur un ami existant, intéresse) disponible dans une huitaine de jours!

Merci.