Un leurre du siècle dernier !
La position ne sert plus à rien.
Dans 90% des cas.
Petites limites on-line ou in live :
même pas peur !
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Même avec des joueurs très modestes en qualité et en bankroll (comme moi) on n’a pas peur de pousser son tapis de 20€ avec une paire de 9 ou AJ off. Le bouton aura beau vous relancer sur une BB de 20 cents, à 1.20€… Même pas peur ! En revanche, imiter Tom Dwann et pousser avec 2.7. off une relance de 25 k$, j’avoue que là, ça remue les tripes ! Même de Roger !
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Idem pour les MTT qui ont des BI de 1 à 10€. Il y a tellement de tournois le soir, que sitôt sorti de l’un, vous entrez dans un autre ! Les joueurs s’insultent à gogo sur les tchats des rooms parce certains suivent avec 6.8. dans un event à 5€. A qui la faute ? Vous jouez (nous jouons) tous pareils. Les deux grandes rooms offrent 300 tournois et plus (sans compter les S&G) entre 19 h et minuit ! Donc on ne s’arrête pas de jouer au terme d’une cession qui a été écourtée !
On en veut pour son argent et son taux d’adrénaline. On n’a pas eu sa dose, donc on veut jouer encore 2 ou 3 heures ! Pour ceux qui se lèvent le matin j’entends ! Et puis, réponse souvent faite sur les tchats :
« Si tu veux voir ou participer à du beau jeu, va donc à Monte Carlo ou à GCM Marrakech! Pas sur Winamax » !
Vlan, c’est dit ! Mais on y retourne quand même parce qu’on a « sa came » à domicile 😉
My God ! Relancer en position
est devenu so ridiculous !
La relance du bouton est devenu tellement banale, en petites ou moyennes limites (CG ou MTT), qu’une fois votre relance faite au bouton (2.5 ou 3 fois la grosse blind), il est devenu habituel de se faire sur-relancer par la BB voire : relancé une troisième fois dans la foulée. C’est donc s’exposer le plus souvent à une méga relance de derrière les fagots!
Pourquoi ?
– La relance au bouton compte pour du beurre, tout le monde le sait même François Pignon.
– La première sur-relance est devenue classique et signifie : « Arrête ton cinéma, on sait que t’as rien en main ».Donc, elle ne compte pas non plus.
– La seconde sur-relance*, commence à nous interpeller pour plusieurs raisons :
1. La première, parce que le pot a beaucoup monté. (Certains joueurs vont entrer dans le coup pour la cote, comme ils disent).
2. La seconde parce qu’il se peut que cette relance soit déjà plus motivée que les deux premières. Donc avec des Blinds à 100, votre pot aura mûri en 2 tours de table, jusqu’à éclore d’un joli pot à 2 000…
3. La troisième, parce que les joueurs sont tous aussi malins les uns que les autres. Par conséquent, connaissant la musique, en milieu de parole avec AA en main, il n’y a plus qu’à attendre la relance au bouton et ensuite les sur-relances à la mode en ce moment !
* Relance, bet, raise, 3bet, reraise, sur-relance, barrel 1, 2, 3, 4… pour comprendre ce jargon qui est synonyme pratiquement, il faut être un jeune génie français polyglotte sorti des Mines et de l’IGF. Je laisse les pruristes du poker s’expliquer entre eux. Car même Daniel Negreanu, grand joueur et grand plaisantin in the real life, (IRL) fait semblant de ne rien comprendre à ce jargon simili grand-professionnel.
Utiliser le « bouton » à son avantage,
n’est l’apanage que des très bons joueurs…
A condition de jouer eux-même contre des joueurs
ayant la même expérience et le même savoir…
Qui jouent eux-mêmes avec d’excellents vieux routiers du Texas Holdem. Donc, merci d’avoir lu jusqu’ici, mais cela ne vous concerne plus. Ni moi.
La position est un levier. Pour représenter un avantage sur les autres joueurs, votre edge et votre image se doivent d’être concrétisés par un gros tapis. Et une image de joueur sérieux. Plus un certain goût du risque. Et du fric en conséquence. Les avons-nous tous ? Réponse des bouquins de poker : oui. Moi je dis non. C’est mon droit et mon expérience.
Roger dit ; « Pas que ça Janluk, pas que ça… » Lui reste persuadé que tout ce qui a été écrit dans les 10 dernières années reste vrai. Additionné à la somme de toutes nos expériences, la somme de toutes ses peurs, la somme de tout ses gains, la somme to tout nos échecs. Plus l’historique de la table. « Je peux ou écrire un livre de 1000 pages ou résumer ton sujet, à te donner une citation de Doyle Brunson » ?
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Pour la simplicité de la chose j’ai choisi de demander sa citation :
« A 80 ans, je continue d’apprendre chaque jour. Ce jeu est merveilleux en ce sens que l’on n’a jamais fini d’apprendre. » D. Brunson, né en août 1933.
Et Roger d’ajouter : « Ce que tu dis est vrai : les confrontations en live entre des joueurs riches et des gens modestes, entre des flambeurs et des serrures, entre des agressifs et des timorés, entre des puits de sciences de poker et des débutants… font tout l’attrait du jeu. La patience ! Tout est là. Ce n’est pas en faisant 40 tours de table que vous aurez cerné vos 5 ou 8 concurrents. Patience !! «
Les joueurs américains et canadiens qui ont révélé dans leurs bouquins (devenus best sellers) ces nouvelles méthodes de jeu, de fonctionnement du Holdem, ont fait leur beurre. Au siècle dernier. Jusqu’à 2010… En tant que joueurs et en tant qu’éditeurs et/ou co-writers. C’est un fait, ils ont révolutionné le small world. 2016, place aux novateurs !
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1 commentaire
Par Frédéric LEFRANCQ
le 15 février 2016
Amusant… Questionnant… Désarmant…
Ils pullulent ces joueurs « novateurs » qui utilisent toutes les positions pour des coups à prendre dans les annales…