courbe poker france

 

Bof, ce n’est pas un scoop. Et c’est pareil worldwide. Je ne doute pas que la communication internationale du poker mondial a été réadaptée. Les cibles aussi. Nous pensons que la cible N° 1 des plate formes de poker a changé. Mais, ce qui nous intéresse a priori, c’est la France. De quoi nous sommes-nous aperçus ? Et quelles solutions pour demain ?

 

Nous savons à l’évidence :

– Que les jeunes ont toujours été une cible facile à atteindre. Le rêve est et reste bien ancré. Les étoiles, Las Vegas, les Millions de dollars… A l’Ouest, rien de nouveau. Facile à atteindre, oui, mais difficile à fidéliser.
– Que si le pouvoir d’achat diminue en France (et ailleurs) les riches sont plus riches et les pauvres… vous avez très bien compris. Les rooms aussi.
– Que le on-line à moyenne et haute limite commencent à s’étioler, à faire du sur place. Que les jours (ou plutôt les années) du poker-Net sont comptées, a priori ? sans un revirement vers de plus basses limites et la satellisation à outrance du rêve américain. (Voir plus bas)

 

Alexis-Laipsker2Alexis Laipsker, PokerStars.

 

– Que Monsieur Alexis Laipsker, Dircom de PokerStars, a confirmé un net inversement de tendance lors de son ITW à CP.
      – Sur le support Net ( iPhone).
     – Sur le temps de jeu (ramené parfois à quelques minutes, un quart d’heure…).
     – Sur le choix du modèle (Spin&Go plutôt que MTT).

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Donc la cible est identique, mais les outils changent vitesse grand V… Le leader en la matière, PokerStars, tente d’avancer aussi vite* que « l’esprit des jeunes », la « communauté Z » … Les autres, y compris Wina , suivent les move, 6 pas derrière. Et seul Roger Hairabedian croit et innove dans les futurs buy in modérés en live, une fois rénovés… Il possède heureusement un laboratoire hyper moderne pour tester et mettre en place ses idées avant-gardistes : le palace GCM.

* Sachant que le patron du marketing n’a pas fait de sport depuis 30 ans, il souffre !

 

Big Roger ça va la têteIdéé à gauche…

 

ampoule_basse_consoInnovons, inventons des solutions gagnantes.

– Les buy in en live seront vraisemblablement obligés de baisser. C’est une question de survie. Et les récompenses, (les pay-out) devront être également reconsidérées intégralement. Mais pas du tout comme le modèle économique au coup par coup présenté par nos anciens puis repris en leitmotiv par d’autres il y a 3 ou 4 ans . Pas du tout… C’est totalement dépassé. Voir plus bas.
– La troisième voie en live. Une voie salvatrice ? Qui possède le temps et l’argent pour voyager ? Qui a le désir de découvrir des lieux enchanteurs, couverts d’histoire en plus de quelques parties de poker fort intéressantes ? Les professions libérales. Les jeunes retraités. Les moins jeunes aussi, sachant qu’en 2015,  entre 55 et 65 ans, une troisième vie commence à peine !

 

Les récompenses ou  « pay-out ».
Prenons un exemple réel : les FPS de Lille.  845 inscrits, 1000€ de buy in nets. 845 x 1 000 = 845 000 € de récompense. Bruts. Du 40ème au 103ème joueur payé, cela fait 63 joueurs qui n’ont fait que doubler ou plus leur buy in. Certes, ils ont doublé. Mais quand on joue au poker, on sait que seules les récompenses de la TF sont réellement intéressantes. Les défenseurs de ce système vont dire : « cela rembourse le buy in et les frais annexes ». OK. Mais : quand vous arrivez à Lille, comme tout joueur, vous savez très bien que vous pouvez sauter à la première main. C’est le poker ! That’s poker ! Cela passe mieux en anglais 😉
Les 5 premiers attendent une grosse somme, c’est logique et ça aussi, c’est le poker ! Ceux-ci ont engrangé à 5 la somme de : 350 K€ environ. Proposons que le premier gagne 100k€, le second 70k€, le troisième 50k€. Cela reste de très belles sommes et rappelons-nous que jusqu’à la dernière inscription, le futur gagnant espère toucher entre 100 et 150k€ mais n’en sait strictement rien ! Proposons aux quatrièmes et cinquièmes, respectivement 37.5k€ et 30k€. Les ITM placés de la 20ème à la 6ème place, même calcul au prorata.

Cela permettrait non plus de payer  les ITM à partir de la 103ème place, mais… cela permettrait de rembourser les buy in de la 200 ème place à la 100ème par exemple. 93 x 1000€ = 93 000 euros. Et de conserver le plus gros pour les « vrais gagnants »…

 

antonio-esfandiari-big-oneAvec une couche en moins, Antonio aurait été aussi content…

 

bigPourquoi défendre cette idée ?

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Cela semble pourtant facile à comprendre, selon Big Roger.
– Les FPS sont un très bon modèle économique, accessible en sus, en terme pécuniaire. Ce changement permettrait d’engranger plus d’inscrits, parce que plus de joueurs remboursés, donc à tenter leur chance.
– Cela permettrait aux joueurs « malheureux » sortis 200 ème, de se réinscrire au FPS suivant (sur place ?) et peut être sur un nouveau FPS que PokerStars pourrait alors se permettre de mettre en place et glisser géographiquement parlant ? 
– Cela permettrait aux organisateurs (PS), de ne pas baisser leurs buy in de façon à s’ouvrir au plus grand nombre. Et au casino receveur (Barrière), de ne pas faire grise mine en comptant et recomptant le nombre d’inscrits jusqu’à la dernière minute 😉
– Cela lisserait une certaine « variance » pour les buy in modérés de mille à 5 000 €

 

Big roger teamLe nerf de la guerre ! Réinvestir son Pay out 😉

 

telephone-rouge« Allo bonsoir Roger. Quelle est ta position après ce résumé de ce dont nous avions parlé à Lille » ?
Roger : « Premièrement, quels sont les joueurs capables de se payer un buy in de 5000 € sans passer par des qualifications ? Je crois que chacun connait la réponse… »
« Deuxièmement, si les joueurs faisant un FPS ou un EPT se sont qualifiés, (satellisation à outrance pour atteindre les étoiles), ils seront donc très heureux de percevoir le buy in en récompense, si nous élargissons les places payées de 15 à 30 %. Comme tu l’expliques plus haut. Là, on va pouvoir parler de « métier ». Un simple remboursement du buy in réel (mettons de 1000€ pour un FPS) pour ceux qui n’ont mis qu’un euro (comme le joueur en TF à Lille) ou que 5 euros, obtiendrait un effet-levier stimulant, qui pourrait servir de modèle économique. Plutôt que de faire des MTT, ces joueurs viseront les qualifs car ils auront en premier objectif, un gros billet. C’est une façon agréable de se plonger dans le grand bain du live ».
« Mine de rien, tu continues de bousculer toutes les habitudes sur ton passage. Je me serais plutôt attendu à ce genre de comportement de la part d’un jeune ? »

 

Big Roger ça va la têteidée à droite…

« On m’a traité de fou, d’hérétique… J’attends le moment où l’on me dira que j’étais visionnaire. Malheureusement, ce genre de compliment arrive toujours post mortem » Roger Hairabedian.

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 Roger : « Tu vois Janluk, les gens peuvent me prendre pour un fou mais je suis loin de l’être. Peut être que ce sont eux qui le sont, en misant aveuglement et sans réfléchir sur le poker. C’est bien de foncer tête baissée, mais souvent, quand on aperçoit l’obstacle, il est trop tard. Et beaucoup d’entre vous, d’entre nous, le savent très bien. Je crois que quelqu’un a dit que toute idée ou invention a commencé, à sa naissance, par être une hérésie. Au XXIème siècle, dieu merci, on ne brûle plus les gens comme moi. Cela me rassure ».
Pourquoi donc Roger ? 

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einstein-tongue_custom-36fb0ce35776dc2d92eda90880022bf48a67e192-s6-c30Roger : « Un seul exemple. Parce que lorsque j’ai proposé puis imposé il y a 6 ou 7 ans sur le marché du poker à Marrakech, le nouveau concept de re-entry, tout le monde y était opposé. Aujourd’hui, les plus grands tournois s’y sont mis. Cela me rassure sur ma santé mentale 😉 »

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La troisième voie. A suivre…

Roger et moi vous en parlerons très bientôt.

Ainsi que de la Team Lady.

Des classements poker…

Et puis, en détail, la perf de Gladys à Lille…

 

pand

Bonnes vacances.