Très beaux et en tous cas très encourageants résultats français à Végas. Pas tout à fait cocorico, pas encore de Marseillaise, mais on approche ! Aurélien Guiglini, Yorane Kerignard, Benjamin Pollak, Gabriel Nassif, Pecheux et autres Le Floch… que l’on félicite pour leurs belles performances, ont tous échoué près de la première marche !

 

tour deJacques Anquetil en jaune, Poulidor, second !

 

Que manque-t-il donc à nos joueurs français en herbe pour concrétiser ?

Un bon coup de pédale ? Le regard qui tue en TF ou en HU ? La mentale ? La chance tout bêtement ? Roger, détenteur de deux bracelets me disait : « Faire rire, faire peur, faire pleurer ou faire coucher une main à autrui d’un regard est un métier. Il ne s’apprend pas en On-line.

C’est un vrai travail d’acteur!

N’est pas Al Pacino qui veut ! »

 

al ppecheux

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Ci-dessus : Al Pacino, Erwan Pecheux.

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N’est pas Poulidor qui veut non plus !

Car si Poulidor était abonné aux places de second dans le Tour, 15 jours par an, c’était derrière deux monstres sacrés : Anquetil et Merckx. Et pendant 20 ans, il a accumulé les places de premier, les podiums sans jamais défaillir. Son nom restera dans la légende du cyclisme. Peut-on dire que ceux qui ont failli avoir un bracelet resteront dans la légende du poker ? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question, mais j’en connais déjà la réponse.

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Second ou troisième, c’est comme pour le tiercé 😉

Tu l’as dans l’ordre ? Non, dans le désordre !
« Pfffff disait Coluche. Au moins, ça nous évite d’écouter la Marseillaise au garde à vous » aimait-il rajouter. Dans le poker plus que dans le sport cycliste, être second ou troisième entraine parfois plus de déconvenues que de bienfaits. Premièrement, le nom du second ou du quatrième ne passe pas à la postérité. On ne s’en souvient que 8 ou 15 jours. Sauf pour les proches et les tout-proches.
Deuxièmement, les seconds, les placés, (en général), empochent une belle somme d’argent, laquelle ne résiste pas longtemps à ce que les joueurs appellent le melon. Exemple : vous prenez quelques centaines de milliers d’euros, vous refaites un tour du monde en oubliant que vous n’êtes plus sponsorisé… Et boom ! Je parle des contrôles fiscaux qui vous tombent dessus en même temps que les factures et les emmerdes, des copains qui vous lâchent… et le temps de vous rendre compte que vous n’êtes qu’un joueur lambda, vous essayez de vous remettre au boulot comme les copains à 5 000 balles par mois ! Avant d’être broyé par la machine poker et le temps qui passe… Dur dur d’être un second qui dure !

 

space_shuttleNavette Challenger

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Challengers à vie ?

Big et alex amielPoker News écrivait il y a 8 jours : « Difficile d’occulter Fabrice Soulier. Déjà vainqueur d’un bracelet en 2011,  »Fabsoul » ne rêve que d’une deuxième breloque pour rattraper Roger Hairabedian, joueur de live et compétiteur dans l’âme… » Oui, mais les joueurs sponsorisés devraient peut être réapprendre à organiser leur périple annuel. Autant certaines marques ont intérêt à déborder outre-Atlantique, autant certaines autres feraient mieux de multiplier les tournois à échelle humaine et européenne avec de beaux pay-out mais avec moins de requins professionnels à l’affût !

Végas, Végas c’est bien beau, mais les frenchies y sont attendus comme des agneaux venant de naître ! Alors oui, ce nom de challengers nous va bien !  On a l’impression que nos rooms ne font que cela : expédier des charters ou plutôt des navettes de challengers…