Maison du Bluff 4 et journalisme : infos, ragots et « silence-radio » ! (3)

D’une manière générale, nous avons ciblé 3 types d’articles qui reviennent sans cesse dans la presse poker, en print et en ligne. Les pour ou les neutres qui informent, tout simplement. Les contre, qui assènent leurs arguments sans compter et sans rien proposer à la place. Les puristes qui se défaussent sans chercher à comprendre ni creuser le concept évolutif quinquennal mis en place par PokerStars et Alexis Laipsker. Ce qui est le plus triste, selon nous. Un peu comme si un journaliste du Provençal écrivait : « Nous, on ne parlera pas de Lyonnaise », parce que la pétanque se joue uniquement selon les règles pratiquées à Marseille !

Donc, parler des journalistes qui rapportent ou annoncent des évènements n’offre aucun intérêt. Ils font leur job correctement, point à la ligne ! Les seconds sont en général des rédacteurs qui se fondent dans le creuset de la perpétuelle contestation ou revendication de tout « ce qui marche ». Par habitude, pour conserver leur image de grandes gueules, etc… Pour étayer leurs arguties, ils n’hésitent pas à proposer à côté des concepts ineptes… Qu’en pensez-vous M. Alexis Laipsker ?

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Alexis Laipsker : « J’ai une meilleure idée d’émission… ». Oui, je l’entends ou le lis très souvent. Toutes les idées sont bonnes à prendre mais en général, lorsqu’on me soumet une « meilleure idée d’émission », elle provient de gens qui n’ont absolument aucune idée de la façon dont on finance et rentabilise un projet comme celui-ci. Mais plutôt que d’argumenter, je laisse ceux qui pensent avoir un meilleur concept s’adresser aux directeurs des programmes afin de les convaincre.

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JL : la poubelle audiovisuelle. Voici qui doit faire plaisir à Jenifer et autres Nolwenn… Toujours cette différence entre la TV Réalité business pur (loft ou secret story) et la TV qui met en scène et en selle des jeunes gens capables de décrocher ce qu’on appelle dans tous les pays du monde, une bourse d’étude. Car offrir un disque et une tournée ou des buy-in et une tournée, c’est presque du mécénat, non ? Néanmoins, ce nom de TV Poubelle est lu, vu, relu et revu un peu partout ! Tel est le titre d’un certain nombre de coups de gueule. Certains nous font du grand Dany le Rouge. 50 ans après. Sexe-Argent-Pouvoir. Ils n’aiment pas la bagarre mais aimeraient que ça saigne. Ils aiment les jolies filles, mais se plaignent de ne voir que des boudins. Ils n’aiment pas le pouvoir mais profitent de leurs plumes semi-écaillées pour tenter de le prendre, le temps d’aligner leurs 3 chapitres. Ils semblent haïr le fric mais passent leur vie dans les casinos ou sur le Net.

Alexis Laipsker : nous lisons et entendons de tout, bien sûr. « Au lieu de faire La Maison du Bluff, PokerStars ferait mieux de faire… » Et en général on finit par : « …de faire des émissions avec des pros ». Mais l’un n’empêche pas l’autre ! C’est la force de PokerStars : proposer des événements pour tout le monde. Pendant qu’on diffuse La Maison du Bluff, on diffuse également l’EPT ! Cela ne nous empêche pas de lancer les SCOOP, les FCOOP, le Sunday Million et de garantir près de 5 millions d’€uros sur PokerStars.fr… et ce, chaque semaine !!

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JL : « Les qualifications sont injouables, c’est une vraie boucherie » (Blogs, forums et sites, … tous sont d’accord). Cela me rappelle étrangement la corrida. On aime, on adore la corrida, les habits de lumière, les combats à mort, trembler pour le matador et pleurer sur la viande encore tiède de la bête agonisante. Les qualifs en ligne c’est pareil. Tout est indiqué, le timing des steps, le nombre de candidats, on s’inscrit et on râle après parce que les conséquences de ce que l’on sait a priori, sont arrivées en cours de qualif ! C’est très franchouillard comme comportement !

Alexis Laipsker : ce sont des tournois rapides, avec beaucoup de monde, donc je ne cache pas qu’il faudra passer à travers les gouttes. Mais le jeu en vaut clairement la chandelle. Si vous connaissez un moyen de gagner 100.000 € sans vous donner de mal, je prends de suite! Pour info, Guilhem avait terminé deuxième d’une finale qualificative (il avait été battu par Jérémy Guez). Il aurait pu baisser les bras, laisser tomber. Au lieu de ça il a réessayé et il s’est qualifié. Je rappelle que c’est lui qui a gagné La Maison du Bluff 1 ! La saison suivante, Geoffroy était le premier qualifié, après son élimination il a tenté de revenir et a terminé second. Alors oui, il faut de la chance, mais il faut surtout de la persévérance. Comme toujours, ceux qui ne tentent rien n’auront rien !

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Le monde du silence ?

Et enfin il y a ceux qui disent… En fait, ceux qui ne disent mot ! Mais sans consentir pour autant. Leur leitmotiv est le suivant : la MdB , ce n’est pas du poker ! Sans doute n’ont-ils pas compris que le poker, cela s’apprend. Comme le tennis ou le bridge. Dans une académie, un club, une école ou une maison, fût-elle du Bluff. Nous avons eu l’occasion d’en parler d’un point de vue médiatique, marketing et communication pure. Alors, entre ces supports spécialisés qui s’abstiennent d’écrire la moindre ligne sur le sujet et d’autres, (qui sont généralistes comme le JDD ou l’Express), qui vont exposer le sujet à un public à large audience, il y a de quoi être circonspect voire dérouté quand on manage une émission comme la MdB. D’une manière générale, vous semblez satisfait des retombées media de cette MdB4 Alexis, et on ne peut que s’en réjouir.

Par ailleurs et sans dévoiler le volet 4 de notre interview, (à paraître jeudi), nous pensons que la MdB est appelée à évoluer. Vous avez fait le plus difficile : mais pérenniser un rendez-vous comme celui-ci ne doit-il pas engendrer des changements autres que conceptuels ou réglementaires ? C’est ce que nous verrons en milieu de semaine, dans le dernier volet de ce quadriptyque Maison du Bluff 4. Avant de vous admirer avec ces lunettes ultra-contemporaines, puisque nos lecteurs sont arrivés au terme de ce papier, je leur propose un jeu qui consiste à liker cet article s’ils sont d’accord avec la pseudo-épitaphe vous « qualifiant »  ci-dessous :

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Si un jour vous disparaissiez de la scène du poker pour entamer une nouvelle carrière, d’aucuns graveraient votre épitaphe professionnelle à la manière de Canalis:

(pseudo poker d’Alfred Capus)

« Il avait raison le plus souvent, mais avec une manière qui lui donnait tort »

Hum, reconnaissez-vous Alexis dans cette phrase ? Oui ? Alors likez ! Non ? Alors laissez votre empreinte en lui trouvant une phrase mieux adaptée…

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Prochain article après demain : Maison du Bluff 4 : élargir le concept. (4)