Vous connaissez tous le refrain :

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« Payez d’abord, contestez ensuite »

Les contribuables connaissent la chanson. Je dis les contribuables, car il ne serait pas juste d’écrire les français. Nous sommes tous ou presque logés à la même enseigne. Les mêmes faits reproduisent-ils toujours les mêmes erreurs? Apparemment pas, puisque Philippe Ktorza communique sur Facebook en disant :

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Extrait du FB de Philippe

« Nous sommes tous concernés : amateurs, pros, rooms, presse, croupiers etc…. Tout le monde du poker doit montrer l’exemple et se mobiliser. Si nous ne trouvons pas de solution saine et juste comme payer un impôt, oublier le passé, ou du moins retirer toutes formes de pénalités (en sachant que les joueurs de poker n’ont pas fraudé sciemment). » Ph Ktorza.

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Ceci est un extrait de son Facebook qui appelle 2 réactions :

 

La première : merci Philippe, de reconnaître désormais que ce problème présent et à venir nous regarde tous*. Croupiers, amateurs, etc… Par conséquent, nous prenons acte que les Associations montées ou reprises à la hâte par quelques personnes cooptées, c’est du passé! Dès lors, nous attendons avec impatience tes propositions, de manière à ce que cette association, qui débattra plus tard avec les instances ad hoc, soient représentatives au prorata du nombre des représentés…
*Pourquoi dis-je problème présent et à venir? Parce que le passé ne nous concerne pas, nous autres amateurs. Non pas que nous ne soyions pas solidaires des femmes et des hommes, (ex pros), qui se sont vus redressés… Mais il ne faut pas confondre encore une fois les problèmes. Aujourd’hui, en effet, nous sommes tous concernés. Et nous devons tous nous défendre ensemble. On est d’accord. Mais si vous avez lu mes derniers articles, notamment « les apparatchiks » vous aurez noté que certaines personnes font de la poussière pour amalgamer les genres. Cela est inadmissible.

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La seconde : et c’est là que nous divergeons. Personne ne va venir réclamer des impôts à des gagnants du loto d’il y a 3 ans + l’année en cours pourquoi ? Il y a plusieurs raisons à cela. Mais on va demander à des joueurs de poker sponsorisés par des rooms des arriérés et pénalités de retard en terme d’imposition. Pourquoi? Nous l’avons déjà dit et avons déjà proposé les solutions… voir « Qui est traqué par le fisc, en vrai? ».
Tu ne peux pas mobiliser ou vouloir mobiliser un segment entier de population (les joueurs de poker) en leur demandant de défendre les joueurs qui sont redressés et pénalisés pour des erreurs volontaires ou non, qu’ils ont commises sous le couvert de rooms. Il n’est pas sérieux de demander à 1 million de personnes non concernées, de défendre 75 ou 100 personnes maximums, 100 privilégiés qui ont, après avoir vécu des années de belle vie, un retour de bâton. Tout le monde le sait, le murmure. Je le ré-écris encore une fois! Et même si j’admets que les Dupont et Durand n’avaient pas la connaissance pour sentir venir les problèmes, les rooms, elles, l’avait cette connaissance. Je ne t’attaque pas, Philippe, je te demande de ne pas mélanger les genres, en faisant un pèle-mêle inextricable entre VOTRE passé et NOTRE avenir.

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albert_einsteinLes rooms ont la connaissance juridique, fiscale et…le sourire!

 

Par conséquent :
N’emmêlez pas les joueurs amateurs avec des problèmes qui ne les concernent pas ! Ils auront fort à faire déjà, avec leur devenir sans se soucier de votre passé !
Pour vos « erreurs » passées, (même si elles ne sont pas vraiment les vôtres), prenez un ténor du Barreau et regroupez-vous tous, les Rebecca, les Philippe et autres Zerbib ! Formez un collectif et confiez votre affaire à un avocat-fiscaliste hyper pointu + un orateur hors pair pour vous défendre !
Et si cela ne suffit pas, avant d’être tous poussés en dehors de vos rooms les uns après les autres, ressortez les preuves de vos liens de subordination avec vos rooms et défendez vous avec la Loi. Les conseils de prud’Hommes ne sont pas faits pour les chiens.

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verges

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De toutes manières, le fisc ne vous lâchera pas : les rooms vous ont alimentés depuis des années. Où elles paieront des charges sociales sur ces salaires déguisés et elles devront vous établir des fiches de paie. Où elles s’en défendront et feront passer ces grosses sommes en avantages en nature pour vous ou en frais généraux (plus hard).  Alors, vous n’aurez plus qu’à être assujettis à l’impôt sur le revenu. Qui paiera le plus ? Les rooms ou les joueurs sponsos ? Alors, Philippe, je suis d’accord pour l’avenir que du décris et que tu souhaites défendre pour tous. Pour les joueurs pros non sponsorisés, j’en ai assez de répéter que je l’ai dit et écrit depuis longtemps. Mais pas un joueur ne s’est manifesté pour prendre conseil! Ils sont donc capables de se défendre. Je n’en doute pas. Quant aux autres, les pros-sponsos qui ont été contrôlés, taxés et pénalisés, pour les années passées ? Vous allez choisir quoi ?

La tonte ou la guerre des rooms?

 

mout

 

tonte

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Alors tout cela est bien, tu as mis un post sur Facebook, tu as obtenu 150 ou 250 likes? et 150 ou 200 commentaires? C’est très bien. Je vois d’ici les inconditionnels dire : « oui, c’est bien car Philippe est le seul a bouger » C’est vrai! Mais je crois que tu devrais non pas prendre en considération les commentaires sur ton mur ou les likes inhérents à ceux-ci, mais demander à celles et ceux, amateurs, pros etc… qui veulent participer, de te laisser leurs noms, Emails … Puis de provoquer des réunions de travail à Paris autour de toi? Que chacun donne son avis. Ces posts sur ton mur, sont comme des graffitis ou des tags sur une maison en ruine! Destinés à la démolition. Si tu veux faire vraiment avancer les choses, débarrasse toi des thuriféraires qui veulent manger à ta future gamelle. Prends des gens qui n’ont pas le moindre intérêt économique (si ce n’est le poker). Série les problèmes et les genres. Les redressés fiscaux sponsorisés. Puis non-sponsorisés. Puis les amateurs. Les stackés. etc…

Sinon j’ai peur, Philippe, que comme d’habitude, tout ceci reste lettre morte.

Malgré tout ton bon vouloir!

phil

 

Documentation intéressante : poker et fiscalité, F. Debeauvais.