Les coachs ? Des types qui, sans vergogne, vous affirmeront qu’ils sont docteur ès ceci ou docteur ès cela. Ou plus simple, qu’ils sont profs. Ils sont coachs ! Les réalistes diront qu’ils sont flambeurs. Les teigneux affirmeront qu’ils sont mathématiciens. Les vicieux laisseront entendre qu’ils sont stratèges. Ou joueur professionnel. Un peu comme les vrais Kinés, les vrais-faux Chiro ou Ostéo. Les Manipulateurs en tout(s) genre(s). Après, 0.1% des joueurs de poker vous confesseront qu’ils sont addict. Ou malades. 

Mais personne ne vous remplira une feuille de maladie pour se faire rembourser. Et si le SAV, si les soins, si les conseils ne fonctionnent pas, ce ne sera plus leur problème. Ces gens ne guériront jamais vos maux ou vos faiblesses au poker. Tout juste tenteront-ils de les soigner en soulageant votre bankroll. Il amoindriront vos problèmes afin de vous conserver dans le moule, et surtout dans leur portefeuille client… Cf le Docteur Abécassis de Gagn’unMax , le Prof’ Guyon, etc…

 

Et comme in fine il restera toujours le facteur chance (qui a bon dos) hé bien si les clients ne sont pas contents, ce critère sera transformé en « Kriter brut malchance ». Là, on boira un coup ou deux pour oublier ! Une addiction peut en cacher une autre. Certains streamer*, dipsomaniaques-boulimiques, le portent sur eux avec plus ou moins d’élégance…

*Streamer : new word. Nouveau « métier-passe-temps » que d’aucun, après avoir puisé dans le tonneau des Danaïdes d’une ligue française, a adapté pour tromper des hommes trop naïfs et/ou trop gentils. Faisant croire que 4 écrans, 3 baltringues et 10 babillages ineptes, assortis d’un rire gras à souhait d’autosatisfaction, feront venir des millions de personnes dans leur casino de prédilection… Le streamer pratique le bannissement chaque jour (black-listage). La censure est utilisée comme autrefois la lettre de cachet. Ne laissant in fine que 50 auditeurs endormis sur leur Smartphone.

 

Revenons au poker… Et parlons de tout, de rien.
Alors, ces métiers ? Comme s’appellent-ils ? Sont-ce de vrais métiers ? Bof, même si certains en vivent, c’est comme pour les courses de chevaux. Les seuls à tirer leur épingle du jeu sont le PMU bien sûr, par pourcentage défini revenant au GIE. Les champs de courses, et les meilleurs éleveurs et/ou entraîneurs. D’aucuns disaient que posséder un cheval c’est comme entretenir une dix danseuse$. Je confirme, j’en ai eu un.
Alors bien sûr, quand on pense aux haras des Al Maktoum, Maktoum al Maktoum, K. Abdullah, and co, on peut penser que ce n’est pas une danseuse qu’ils entretiennent mais un harem (facile celle-là) ! Non, pour ces écuries du Golfe et des Emirats en général, de la Reine d’Angleterre, de Alec Head, de JL Lagardère, de Wertheimer, de Wildenstein, de Tabor, de Duke, etc… il s’agit d’une passion cultivée de père en fils. Quoiqu’il en coûte.

 

Cocktail JET. Ce crack appartenant à JET (Jean Etienne) Dubois, vendu ou acheté judicieusement par les Wildenstein, avant sa victoire au Grand Prix d’Amérique 1996.

 

Donc le poker c’est pareil : seuls les Casinos et les Rooms online, celles que j’appelle les BankRooms s’en sortent. Elles font même leur propre Loi en interne. Alors, des jeunes ont tenté d’anoblir ce passe-temps avec des noms ronflants, mais dénués de sens commun et de tout fondement. Prof ou coach !

Prof’ ou coach ?

Il y a un processus européen dénommé « Processus de Bologne »  fixant les règles Licence – Master – Doctorat. Exemple ; au jeu des équivalences,  un normalien (E.N.S.) valide un diplôme national de Master dont la finalité est la recherche. Alors là, oui. Si un joueur de poker émérite, célèbre et régulier sur 20 ans s’est tapé en amont 5 années d’études supérieures tout en étudiant le poker et les mathématiques (statistiques et probabilités) et qu’il use ensuite de son équivalence Master pour dire : mon diplôme ne me servira pas uniquement à enseigner ou à transmettre mon savoir, mais comme tout bon Normalien, je dédie la finalité de ma vie professionnelle à la recherche « pokeristique » ; alors là OUI encore une fois.

Ce joueur instruit, bi voire trilingue, qui ne se la pète pas et qui dit : je vais tenter de monnayer mon petit savoir tout en continuant mes recherches à vie, là je dis ok. Pourquoi à vie ? Mais parce que la fraction de hasard existant fait que, d’office et par avance, la boucle ne sera jamais bouclée.

C’est pourquoi c’est un leurre et du temps perdu de vouloir enseigner ou de se référer à une science inexacte. Mettez vos questions sur la Table, on va y penser 😉