Parler de poker est de plus en plus inutile. La pokersphère n’aime que les scandales…mais ne s’en émeut même plus ! Alors que faire ? Suivre les évolutions ou les vivre de l’intérieur, comme le fait Alexis Laipsker, avec talent et ouverture d’esprit.
Ou alors ? Un peu de lecture nous fera du bien… Petite pause.
Tablerase.fr est aussi un blog pour rire, un journal pour de faux, etc… Relisons ensemble ces quelques lignes qui conviendront j’en suis sûr, à cette période préélectorale qui semble intéresser (non pas les français) mais les journalistes français.

 

A propos des futures élections ?

« Parlons d’autre chose. Parlons de la situation tenez, parlons de la situation, sans préciser laquelle. Si vous le permettez je vais faire brièvement l’historique de la situation quelle qu’elle soit.

Il y a quelques mois, souvenez-vous la situation prenait [trop pas pire] que celle d’aujourd’hui mais n’en était pas meilleure non plus ! Déjà, nous allions vers la catastrophe et nous le savions. Nous en étions conscients.

 

de gaulle

hollande

 

Car il ne faudrait pas croire que le responsable d’hier était plus ignorant de la situation que ne le sont ceux d’aujourd’hui. D’ailleurs, ce sont les mêmes. Oui, la catastrophe, nous le pensions, était pour demain ! C’est-à-dire qu’en fait… elle devrait être pour aujourd’hui d’ailleurs ! Si mes calculs sont justes.

Or, que voyons-nous aujourd’hui ? Qu’elle est toujours pour demain ! Alors je vous pose la question mesdames et messieurs, est-ce en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même que nous l’éviterons ? D’ailleurs je vous signale entre parenthèses que si le gouvernement actuel n’est pas capable d’assumer la catastrophe… il est possible que l’opposition s’en empare ! » R. Devos.

 

Parlons d’autre chose ?

« Puisqu’on m’a demandé de faire un discours. Je vous signale tout de suite mesdames et messieurs, que je vais parler pour ne rien dire. Je sais, vous pensez, s’il n’a rien à dire, il ferait mieux de se taire. Oui, c’est trop facile.

C’est trop facile. Vous voudriez que je fasse comme tous ceux qui n’ont rien à dire, et qui le gardent pour eux ? Et bien non, mesdames et messieurs, moi quand je n’ai rien à dire, je veux qu’on le sache !

Je veux en faire profiter les autres, et si vous-mêmes mesdames et messieurs vous n’avez rien à dire et bien, on en parle ! On en discute, je ne suis pas ennemi du colloque ! Mais, me diriez-vous, si nous parlons pour ne rien dire, de quoi allons nous parler ? Ben de rien !

De rien, car rien c’est pas rien, la preuve, c’est qu’on peut le soustraire. Rien moins rien, égal moins que rien ! Alors, si on peut trouver moins que rien, c’est que rien vaut déjà quelque chose.

 

devos

 

On peut acheter quelque chose avec rien en le multipliant. Bon, une fois rien, c’est rien. Deux fois rien, c’est pas beaucoup, d’accord, mais trois fois rien… pour trois fois rien on peut déjà acheter quelque chose !

 

formule

 

Et pour pas cher ! Bon, maintenant si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien, rien multiplié par rien égal, rien, trois multiplié par rien égal neuf, ça fait rien de neuf ! Bon, allez. Parlons d’autre chose… »

Eternel Raymond Devos.