LES ÉCHECS…

 

ECHECS

 

Le titre de grand maître international (GMI), est utilisé depuis 1950 pour récompenser la performance d’un joueur d’échecs de haut niveau. Après avoir réussi un certain nombre d’épreuves codifiées (en l’occurrence, classifiée performance Elo) ou, lors d’un succès dans un tournoi important. Il est supérieur au titre de maître international.
Il existe différents titres de grand maître aux échecs :
Grand maître international mixte (GMI) ou féminin (GMF), titre décerné par la FIDE d’après les résultats dans les compétitions à cadence classique et détaillé dans divers articles que vous trouverez aisément.
Un système de points détermine la force et les grades des joueurs :
> 1800 : Très bon joueur de club
> 2000 : Niveau national
> 2200 : Maître national
> 2400 : M.I. (~ 3450 joueurs) (Maître International)
> 2500 : G.M.I. (~ 1500 joueurs) (Grand Maître International)
> 2600 : Les 200 meilleurs mondiaux> 2700 : Les 50 meilleurs joueurs mondiaux
> 2800 : Seuls Kasparov, Anand, Kramnik, Topalov, Aronian, Carlsen, Caruana, Nakamura et Grischuk ont dépassé les 2800 points !

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 LE POKER…

 

flush-draw

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En finir avec ces récompenses en carton…

 

Autant donner l’Ordre National du Mérite au gagnant du Loto. Des centaines de bracelets sont distribués tous les ans à Végas, en Europe, en Afrique…et ailleurs ! Jean Dupont ou John Smith va gagner 5 Millions de dollars en une fois, une année, avec un sat à 100$ et ne regagnera jamais un tournoi de sa vie. Fût-il de Club amateur.
Les sociétés de ranking sont certes relativement bien conçues et toutes, pratiquement à jour, mais elles n’innovent pas. Pourquoi ? Parce que leurs dirigeants sont profanes en la matière. Juste des amateurs. Il ne cherchent qu’à rentabiliser leurs investissements. Peut-on leur en vouloir ? Non, assurément. En revanche, laissez un joueur parler de récompenses, il vous parlera le langage du terrain. Comme un militaire. Les meilleurs patrons sont tous d’excellents professionnels au départ.
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Roger va entrer en scène : dernier expresso chez Fauchon à Mazagan.

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« Big Roger, dis-nous ton avis sur une éventuelle  graduation des niveaux au poker ? »
Roger : « Cela fait un an et plus que je t’en parle et désormais, je crois que certaines idées à cet égard se sont mises en place. Des Amériques à la vieille Europe en passant par l’Afrique et les Îles… j’ai eu le temps d’y songer. J’ai même trouvé les noms adhoc pour développer ce projet que j’ai à cœur.
« Quel est-il alors ? »
Roger : « La Maîtrise du poker. Maîtrise dans tous les sens du terme. Car quand tu maîtrises ton sujet, tu le possèdes à fond et tu peux réaliser de grandes performances. Pas à chaque coup, bien sûr, mais avec de meilleures chances d’y parvenir que certains autres ! »
« La maîtrise est une certaine forme de grade, pas vrai ? La maîtrise universitaire par exemple, le licencié, le docteur… »
Roger : « Cela vient bien sûr du nom maître, de l’ancien français maistre, lui-même issu du latin magister, celui qui commande et dirige. Et comme tu le disais, le maître qui enseigne ! Les Grands Maîtres « dirigent le monde », dans les jeux, la politiques, les obédiences maçonniques…
Mon idée est venue de plusieurs mises en situation que j’ai vécues et qui m’ont laissé quelque peu pantois. Par exemple, j’ai déjà vu d’authentiques champions de poker se faire « molester » verbalement, sans ménagement par de très jeunes croupiers très limites en politesse. Grosse erreur de ces champions : il n’arboraient pas un logo flambant neuf Winamax ou Team pro PMU…sur leur polo vierge de toute pub »

 

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Grand Maître de la GLNF et Grand Maître dans l’ordre national de la Légion d’Honneur

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« En effet, c’est très mal venu. Quoi encore ? Un grade pour les ambassadrices ? »

 

pascaleePascale Castelli Profizi. Ambassadrice 2015 / 2016 BigMax

 

Roger : « Non. Les ambassadrices ont déjà leur titre… 😉
Mais  j’ai vu aussi des croupiers (a contrario), passer sur des erreurs ou maladresses de jeunes « pros », qui portaient le logotype d’une Room de poker on-line sur la poitrine. C’est aberrant cette influence des écussons. Ayant constaté cela, je me suis dit : et pourquoi ne pas créer des grades, des distinctions, des insignes…Peu importe ! Un signe distinctif qui vous servirait de coupe file pour s’inscrire aux tournois, plutôt que de faire la queue derrière 200 gamins qui ont leur jeunesse et la patience d’attendre ? Pourquoi ce signe distinctif, ne servirait-il pas à édulcorer le vocabulaire parfois « imagé » de certains croupiers qui ont leurs chaleurs… 😉 Garder quelques chambres d’hôtels disponibles pour ces « gradés du poker ». Un peu comme la SNCF et Air France, qui gardent toujours quelques places disponibles pour l’Assemblée ou le Sénat ? Bref, une idée facile à mettre en place et à travailler avec la communauté poker. »

 

Créer des « grades » ou des « titres » suivant un système simple :

Quels en seraient les principes fondamentaux ?
Roger : « C’est très simple : déterminer la valeur des joueurs sur 3 critères indissociables. Qui donnent des points, comme aux échecs.
– L’argent gagné, bien sûr
– Le nombre de tournois réalisés (Buy-In minimum à fixer)
– Le nombre de victoires ou de tables finales.
brigadierPar exemple, d’entrée de jeu, le touriste qui gagne 5 millions à Vegas et qui n’a qu’une ligne sur les sites de ranking, ne pourrait faire partie des grands professionnels du poker. Les signes distinctifs, (grades, étoiles, symboles) sont à déterminer.
Mais plus jamais, un Grand Maître International du poker ou un Maître national (ou international) ne serait « rudoyé » verbalement par des croupiers en herbe. Plus jamais on ne verrait, comme on le voit encore en Europe notamment, des champions faire la queue 30 minutes pour s’inscrire à des tournois…
Un petit signal en quelque sorte, plus facile à porter qu’un bracelet ?
Roger : « Voilà. Entre les bracelets WSOP, WSOPE, EPT, etc… on a le choix des couleurs, des styles et des goûts ! Imaginez Daniel Negreanu porter toutes ces breloques ? Remarquez, lui, chacun reconnait sa bouille, la question ne se pose pas. Mais de nombreux champions (de petits pays scandinaves par exemple) ou africains du nord sont méconnus. Je trouve qu’il est injuste de les traiter comme de la valetaille. Enfin, c’est mon avis. »
Tu n’as pas peur d’être encore une fois ou boycotté ou copié ?
Roger : « Si cela continue, c’est que je ne cesse d’innover dans le bon sens et de changer petit à petit le poker live. De ma base de Marrakech, le GCM Mamounia j’ai une vision très précise des choses : et des pays que je traverse aussi. Alors, quoiqu’il en soit, cela demeure néanmoins un signe de reconnaissance très fort !
2016 verra là aussi des chambardements. Pour le bien du poker et des joueurs ! » RH.