Groupe PokerStars/Full Tilt Poker.

Avalés, digérés en septembre !?

Hum !!

 

amaya-gaming-group

logo pokerstars-1

A
.
.
.

.

.

.

.

A présent, le groupe fait presque figure de nain tant le piranha canadien qui veut dévorer PS (pour le moment, sur le papier) a un appétit gargantuesque. Les effets boursiers canadiens n’ont d’ailleurs pas tardé à se faire ressentir. Oui, mais : colosse aux pieds d’argile ? Un Achille qui avait l’estomac dans les talons pour s’offrir un gastro de ce prix. Ce talon sera-t-il le point faible d’Amaya ?

Certes, ils ont de l’estomac, mais l’indigestion les guette. Wait and see.

.

Réflexions à chaud : PS et FTP étaient valorisés il y a quelques années, respectivement à 10 et 5 Milliards de dollars. Aujourd’hui, le deal porte sur la somme de 4.9 Milliards de $. Je note une perte sèche (sur le papier) pour les actionnaires du groupe PS consolidé, de quelques 10 Milliards de $.

.

man Amaya n’investit pas sur de la marge brute, sur un CA croissant ou sur un marché en plein boom. Amaya Gaming achète un fichier et des infrastructures. Un siège social également (basé dans  l’Île de Man). Ce fichier comporte 85 millions de joueurs inscrits, donc un fort potentiel à développer. Et surtout à redévelopper. A consolider.
.
Amaya envoie un très gros barrel. C’est un pari osé, d’aucuns diront risqué. Un semi-bluff ?
Le secteur est en plein marasme, des lois nouvelles vont voir le jour très bientôt. Si l’Europe joue le côté « il est urgent d’attendre », Amaya semble répondre, nanti de cash et d’informations au plus haut niveau (en Amérique du Nord en tant que continent), « hâtons-nous lentement mais sûrement ! »
Amaya est jeune (10 ans) mais cotée en Bourse de Toronto. Son aspect fondamentalement pluri-disciplinaire, axé autour de logiciels, de plate-formes et de gambling, semble faire de cette société, un vrai chip-leader possédant les compétences, le niveau, la trésorerie et les hommes.
Un certain nombre d’États aux USA ont, depuis quelques temps, autorisé les paris en ligne. Mais à la condition que les entreprises exploitantes n’aient jamais été condamnées par les lois fédérales. C’est le cas pour Amaya au New Jersey, qui est, rappelons-le, le plus grand État américain à avoir réglementé les jeux en ligne. Amaya, prête-nom pour PS ?? Why not ?

.

Une aubaine pour Amaya ou un deal serré et incontournable, orchestré par les actuels dirigeants du Groupe PS/FTP ?

.

♣ Amaya pèse 10 fois moins lourd que le Groupe PS/FTP. Les canadiens sont en perte depuis quelques années. Néanmoins, ils partent en guerre pour coloniser PS la fleur au fusil.
♣ Amaya va utiliser une bonne partie, non pas de ses réserves, mais du cash flow disponible. Donc de sa capacité d’auto-financement. Ils ajoutent bien évidemment à cela un emprunt contractuel pour finaliser l’acquisition. Mais, et le mais est d’importance, il y a une soulte à verser de 1.5 Milliard de dollars en septembre. Ces fonds seront acquittés par « les produits de placements privés de nouvelles actions et titres convertibles »… Je sais, je pose toujours des questions dont tout le monde se fout (sauf les intéressés) mais qui, à moyen terme, reviennent invariablement en scoop chez mes potos rédacteurs en chef du poker. Je préfère donc poser les questions d’avance…
♣ Donc, qui peut sortir en cash des « produits de placements » donc des résultats nets, pour la somme de 1.5 milliards de dollars ??

.

Cirque_du_Soleil__T_160395a.

.

Si on me parle du Canada et de poker, j’aurais bien un nom à avancer, mais même avec ma Liberté de penser, on va me dire encore que je mets le Cirque !