BOXE & POKER

VOLONTE HUMILITE COURAGE

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Ses lignes Hendon Boxe…

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Né le 1° juin 1963 à St Denis (93) 1.85 M.

35 combats, 33 victoires dont 23 par KO.

3 x Champion du monde WBA, poids super moyens.

Champion d’Europe EBU, même catégorie.

Médaillé de bronze aux JO de Los Angeles.

Ex manager : Jean Christophe Courrèges.

Deux livres écrits. Le premier aux Editions Plon.

  « Ne m’appelez pas champion, ça porte malheur ! »

Le second aux Editions Solar,

« Ma descente aux enfers »

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COURREGES, FUYONS !

JLB. « Christophe, bonjour. Le but de cet article n’est pas de revenir sur votre parcours que tout le monde connait ou presque : pour ceux qui vous connaissent moins bien, je propose qu’ils se remémorent votre « descente aux enfers »  grâce à cet extrait d’interview, réalisé par Thierry Ardisson lors de la sortie de votre livre. Et pour nos lecteurs en diagonale ou en TGV, juste quelques mots pour mieux cerner votre passé. Quant à ce titre, qui est un jeu de maux, il n’est là que pour rappeler que les mauvais souvenirs ne vous font pas peur et pour faire la part des choses entre « enfoirés et honnêtes gens 😉 ».

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Christophe Tiozzo : « il est des mauvais souvenirs qu’il vaut mieux occulter. D’autres dont il faut se jouer, avec les mots… Cela permet de mieux les exorciser avec le temps. Cela permet aussi de ne pas oublier que les erreurs du passé appartiennent au passé et qu’on ne les re-commettra pas. Si j’avais un conseil à donner à vos lecteurs, ce serait de lire mon livre. Je me mets à poil. Je n’ai rien à cacher. Je ne suis pas fier de tout mais je ne renie rien. Depuis bien des années, en revanche, j’essaie d’être non pas d’être un modèle, mais un exemple. Pour les jeunes en difficulté et pour les autres, aussi. »

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ATOUT CŒUR.

JLB. J’aime assez rappeler à certains que la générosité, c’est souvent ce qui reste quand on a tout perdu… Est-ce votre cas Christophe ?

Christophe Tiozzo : Non, pas du tout. Il est vrai qu’après avoir traversé mes difficultés, certains ont pensé que je cherchais à me racheter une conduite ou à me refaire une virginité médiatique. Je dis « halte-là ». C’est pas mon genre. J’assume tout… Mais en revanche, j’aimerais que l’on ne me retire rien. Bien ou mal, ce que j’ai fait, je l’ai fait.

JLB. Vous avez eu un vrai coup de pouce de Thomas Piquemal pour démarrer votre projet de réinsertion des jeunes ?

CT. En effet, M. Piquemal (ancien de la Banque Lazard) m’a aidé pour le projet. Mais je tiens à dire que c’est lui personnellement qui m’a aidé en créant avec moi l’Académie Christophe Tiozzo. Il a développé, avec le talent qu’on lui connait, le volet social de réinsertion. Et moi, j’ai apporté le punch et le dynamisme au niveau sportif, ce que je sais faire le mieux.

JLB. J’ai pu voir que près d’une vingtaine de clubs s’étaient regroupés dans l’obédience de votre Association. Et qu’en quelques années, plusieurs centaines d’emplois avaient été créés grâce au partenariat développé entre les clubs et les entreprises ?

CT. Oui, notre duo Piquemal / Tiozzo a bien fonctionné et ce n’est pas fini. M. Piquemal est aujourd’hui directeur financier du Groupe EDF. Son implication est réelle et ne se dément pas. Beaucoup de jeunes ont pu pénétrer chez EDF, ERDF et bien d’autres, avec de réels espoirs de carrière en CDI. Comme dans le temps si je puis dire ! Insertion sociale et professionnelles sont notre cœur de cible.

Quand on consulte votre site  CHRISTOPHE TIOZZO, on y voit des partenaires prestigieux. ERDF, VINCI, SFR, CASINO, VINCI, des banques comme LBP, SG, BP…et bien d’autres. Quand on est champion du monde de boxe, cela aide je suppose ?

CT. Oui et non. Le nom aide pour ceux qui se souviennent, bien sûr ! Mais sans réel projet sérieux, bâti et structuré, pérenne en un mot, cela ne vous aidera pas beaucoup. L’argent est trop rare pour le distribuer sans réel retour à l’investissement ou sans que le but social promis soit atteint. En l’occurrence, M. Piquemal assume totalement son rôle tout comme moi je tente d’être sur tous les fronts, sur le terrain et le ring parfois…

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EFPT 2013 : Christophe porte les couleurs des 2 rooms partenaires.

Sortie de Christophe : « je reviendrai l’année prochaine, ici ou ailleurs ! »

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LE POKER, C’EST UN PEU COMME DU CATCH ! A 4 ou à 6…

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JLB. Premier essai en live, une réussite ?

CT. Oui, comme je le disais, je joue plutôt on line. C’est une question de temps. Mais cet essai m’a beaucoup plu et il me tarde de recommencer. J’ai fait à cet EFPT, un beau parcours et je suis tombé KO avec AKs vs AQ, pour un flop QQ… Sans commentaire. KO. Je ne pense pas avoir impressionné qui que ce soit, mais a contrario, quand on a mon gabarit, personne me fait peur. C’est à dire qu’en face, on a beau me faire des gros yeux, je rigole !! Pour moi, c’est un peu comme du catch à 4 … On s’intimide mais on retient les coups ! Et puis les joueurs sont sympas ! Certains se déguisent, comme au catch ! Cheveux teints, lunettes, capuches, walkman… Ils sont marrants… J’aurais du venir en tenue ! (lol)

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Certains joueurs se déguisent… Ils sont rigolos

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JLB. Alors, quelle suite comptez-vous donner au poker, cette nouvelle passion ?

CT. Il ne faut pas se leurrer, même si j’adore ça, je n’ai pas le temps de m’y consacrer et surtout de progresser comme il faudrait. Il faut jouer dans sa catégorie. C’est pourquoi, lorsque j’ai appris que Philippe Gauthier avait créé son Club de poker et que des pros passionnés allaient venir  (comme moi je le fais en boxe) sur leur temps nous donner des conseils, j’ai dit banco ! Tout comme je suis présent dès que je le peux pour les Associations ou les Events caritatifs style EFPT… Car les événements poker et foot qui ouvrent la porte aux boxeurs et aux autres sportifs sont assez rares pour le signaler. Aider son prochain, c’est déjà commencer à s’entendre, nous tous les sportifs, qui générons des rêves ou des moments de bonheur grâce auxquels, par la télé, les Associations et autres, les plus défavorisés seront aidés et se sentiront moins exclus. Le sport, comme le poker, n’a ni patrie ni religion. C’est mon idée, maintenant…

Merci Christophe et bravo !