Proteus-Alciato.

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Il semble évident qu’à force de se prendre pour Protée, (le dieu grec marin pouvant changer de forme), non seulement ces rooms polymorphes s’éloignent de l’esprit des lois françaises, mais elles flirtent de plus en plus avec le fil rouge. Sans le franchir. Un peu comme des gosses testant l’autorité de leurs parents. Un peu aussi, comme le chip leader, qui écrase les concurrents en Table Finale…

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Dans les années 80/90, il y a eu « une votation » dans les cantons suisses, pour prévenir l’éventuelle hécatombe des  « petits » établissements bancaires, prévue dans la Confédération. Cette votation exigeait des grosses banques et organismes fiduciaires, qu’ils se concertent intelligemment, de façon à ce qu’il n’y ait plus, ou moins de « dégâts collatéraux » (le public, les PME…) en cas de dépôt de bilan. Cela s’est traduit par des rapprochements, des absorptions, des fusions, ce, en relative bonne intelligence…

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Suisse_drapeau.

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Le poker est un micro « climat » si atypique, que ce modèle suisse ne semble pas pouvoir y fonctionner. Dommage pour les joueurs. Pourtant, comme pour les banques suisses, l’argent n’a pas d’odeur. L’euro ou le dollar est l’étalon du chip tout comme l’or est celui de la monnaie internationale. Sauf que l’égo des femmes et des hommes de poker, est l véritable étalon de cette échelle de Richter du small world. Égotisme et culture de soi priment.
logowinamax-officiel8Dommage, mais en ce cas, comment en vouloir à Winamax ou Pokerstars, qui eux, n’ont pas d’états d’âme et continuent de se développer comme toute entreprise cherchant à faire légitimement du profit et prendre des parts de marché ? Pendant que les uns peaufinent leur look, d’autres se font dorer ala pilule… D’autres encore, pérorent sur FB, avec des mots sucrés mais enrobés d’amertume. (voir plus bas). Quant aux leaders, ils profitent de l’avance qu’ils ont pour combler les vides laissés par les absents, en élargissant leur offre pour les années à venir. Ils sont multifonctions, ouverts à tout et à tous. Ils seront bientôt les hypermarchés du jeu, 24/24… Mieux que les distributeurs qui ne peuvent travailler dimanche, jours fériés et la nuit 😉
Un simple exemple. Au premier janvier 2012, nous avions 25 opérateurs en ligne vivants. Au premier août 2013, il n’en reste qu’une quinzaine… Vous noterez que plus certaines rooms s’affaiblissent et plus les « échappés » accentuent leur avance. Toujours cette Loi des 80/20 !

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L   E     M   O   D   E   L   E     W   I   N   A   M   A   X

« Certains n’ont encore  rien vu »

 M   a   r   c      S    i    m    o    n    c    i    n    i

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marc-simonciniAide-toi, le Net t’aidera…

Certains comme… Warc Simoncini, se sont diversifiés. Jusqu’à devenir… lunetier. Oui. Mais pas n’importe quel lunetier ! Il a auparavant créé les indispensables structures complémentaires qui s’imposent ! Lesquelles créent la valeur ajoutée. Quand nombre de concurrents, grands et tout petits, continuent d’importer des merdouilles à 3 euros pour les revendre 20 fois la mise, (comme dans les années 60 à 80), lui a décidé de frapper par le haut, en vendant les marques les plus prestigieuses (Ray Ban…) à partir de 89 €. Mais les marges sont réalisées en aval…

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Logo-Sensee

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rayba
Ray Ban : à partir de 89€
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Précurseur en plusieurs matières, ce « full-top-quadra » marseillais, semble être doté d’un sixième sens. De Vivendi à Meetic, en passant par Winamax et Sensee (entre autres business florissants), c’est un peu « plus belle la vie ». Simoncini lance un slogan fort, dédié à Sensee bien sûr, mais qui laisse déjà deviner le business angel qu’il est entrain de devenir.

« Sensee sera 2 fois moins cher que les opticiens traditionnels ».

Voilà une promesse forte, précise, sur laquelle toute agence de com’ rêve de plancher. Promesse tenue qui laissent présager de confortables marges bénéficiaires … Et quand on prend connaissance des pré-bilans Sensee, nous sommes tous prêts à reprendre en cœur cet ancien slogan suranné :

« Il était fou Afflelou »

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logo meetic wina

Il semble évident que si Warc Simoncini réussit à créer des love story, (avec le succès que l’on sait), avec des femmes et des hommes dans le monde entier, il a été d’autant plus simple pour ce marieur du Net, de mettre à la même table des joueurs que tout rapprochait dans un petit pays comme le nôtre ! A quand sa prise de participation chez Pronuptia, Air Venise, ou dans un complexe avocats-notaires en ligne, spécialisé dans les contrats de mariage et les actes de divorce ??? Wait & see 😉

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« Vous n’avez encore rien vu ! »

accroche ou base line d’une campagne Sensee.
Et qui convient très bien au personnage… Wait and see.

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Ci-après, 2 initiatives diamétralement opposées :

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Projet #101.

J’innove, je bouge, je dépense :

Marc Simoncini, le nouveau business angel, met la main à la poche (2,5 M d’euros) pour permettre à une centaine de start-up, de mettre le pied à l’étrier !
  Projet innovant : développer la créativité et le newbiz grâce aux juniors de moins de 25 ans… Voilà l’ambition de MS. En tant que sleeping partner. Mais qui ne dort que d’un œil. Voilà le genre de paris qu’il aime prendre, à 2 millions et demi contre 1. MS prend les concurrents à contre-pied.

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ampersand-gradient

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« Le Geste » :

une fédération poker… de pleureuses.

Plus d’idées, on quémande…
Le poker aimerait bien être déclaré zone sinistrée

 

SOS.

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Le Monde de l’économie : « Signe des temps : depuis quelques mois, il n’est plus rare d’attendre dix ou quinze minutes pour jouer, faute de participants. « Avant, les tables se remplissaient en deux minutes ! », note un professionnel. Très inquiet, le Geste, une Fédération qui réunit notamment Betclic, la Française des jeux, Barrière et le leader mondial Pokerstars, vient de transmettre une note en forme de SOS au ministère de l’économie et des finances. »
En fait, on aurait mieux fait de prendre un extrait du Monde de l’ergonomie… s’il existe ! Le Geste. Une véritable symbolique. Un p’tit geste, comme on dit ! Synonyme de peanut’s, des clous, 3 francs six sous, un pourboire, une menza, une pièce pour les bas de soie, etc… « Allez, on va faire un geste » dit-on… Dès l’origine de cette idée, de la marque déposée, le concept est une erreur en soi. Je préfère de loin d’expression : « plus un geste »…Cela me rappelle mes westerns préférés ! Bref, cette pseudo association ou fédération restera un exercice de style, une gesticulation dont personne n’a encore vraiment parlé. A commencer par les intéressés. Pas sûr que ce geste « petit bras » ait été déposé sur le bon bureau.
En fait, certaines rooms amalgament les résultats, (effectivement décevants pour nombre d’entre elles) et tentent de faire comprendre à l’État qu’il est scandaleux, dans le secteur du jeu, de ne pas réaliser de profit. Lol…

Le fisc a bon dos.

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partouche FB

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Patrick continue sur l’air des lampions ! Non, je ne ferai pas chorus. Cette scansion est épuisante. Et puis, il a déjà ses choristes. Bien choisie, Pat, votre citation britannique sur votre mur Facebook. Même en anglais scolaire, elle est difficile à traduire. Quant à exprimer en français, le sens caché de cet aphorisme…

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Pour vous, Patrick :

juste une phrase limpide de Pablo Picasso

Weeping Woman 1937 by Pablo Picasso 1881-1973

« Quand je n’ai pas de bleu, je mets du rouge. »

disait Pablo Picasso.

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« Jamais PP (Pablo) n’a abandonné une toile commencée, monsieur PP (Patrick). Vous, si. Mais pas pour les raisons que vous évoquez de manière sibylline. Encore la confusion des genres, qui fait de vous le rhéteur en chef des jeux d’argent. »

Warning. Nous ne faisons ni l’apologie de M. Marc Simoncini ni le procès de Monsieur Patrick Partouche. Encore moins de comparaison. Il n’y en a pas. Nous entrevoyons simplement la possibilité que la solution du re-développement du poker en France, passe par des gens qui sont des grands communicants du Net et des novateurs. Surement pas via des petites phrases acerbes ou revanchardes, d’ex patrons de room via les réseaux sociaux. Pas par des joueurs ou des patrons de sites en ligne ringards. Moi y compris, cela vous évitera de le penser. Les procédés de réclame classique ont vécu. Place à l’imaginaire et à la passion. De plus, nous désirons simplement et de la façon la plus neutre possible,  que soit traduit en bon français de tous les jours (pas du dimanche), ce que chaque responsable (de room, casino, ou ministères…) veut dire lorsqu’il s’exprime avec des effets de manches, ou à travers des articles de presse orientés ou encore par le biais de messages tronqués ou fallacieux.
Je laisse à chacun le soin d’interpréter le message perso que Patrick Partouche délivre en 5 lignes. Car si je devais faire une explication de texte sur ces 5 lignes, je n’aurais plus aucune objectivité. Puis il renvoie à un article, dont je joins le lien.
Cet article de PokerStrategy est plutôt ironique. Il commence par une critique sur d’éventuels stagiaires de l’Arjel. Bof, c’est les vacances, nombre de sites poker en ligne utilisent des chômeurs ou des retraité(e)s pour remplir leurs colonnes… Ce sont des jobs d’été ! Un petit billet, ça aide ! Non, ce qui est intéressant, c’est que l’Arjel (une fois de plus) annonce la couleur en expliquant que le modèle économique français et a fortiori eu, n’est pas encore prêt. Que les pertes engrangées ou plutôt le reflux des paris engagés  ne concernent pas le poker en tant que jeu, mais les paris en ligne en général. Rappel : le poker, en terme d’addictions, revenus, défections ou joueurs réguliers ne pèse par aussi lourd que nous autres,  joueurs, voulons bien l’imaginer…
Alors Sir Volty a écrit un papier intéressant. Un brin humoristique. Sympathique en fonction des données qu’il a récupérées de l’Autorité, mais je voudrais simplement lui rappeler 3 choses, ainsi qu’à ses lecteurs :
1. On n’additionne ni ne soustrait des pommes avec des prunes.
2. Amalgamer 15 bilans (les 15 rooms vivantes) est strictement impossible. Car certains bilans engrangent des jeux autres que le poker (donc même effet que le point N° 1) et deuxièmement, les frais annexes, (faisant la différence entre la marge nette et la marge brute de toute entreprise), qu’ils soient de personnel, de marketing, de frais généraux, de cadeaux, missions et réception (et dieu sait que la variance de ces postes, peut toucher de plein fouet les résultats d’un groupe, cf Partouche et tout ce qu’il englobe dans le mot marketing) les frais annexes, donc, sont totalement disparates en terme de pourcentage, suivant que le groupe en question est géré à la façon d’un père de famille, d’un petit groupe aux dents longues ou d’une multinationale.
3. Les pertes globales d’un petit secteur économique comme le poker, fondu dans la masse des jeux en ligne et même en dur, est risible… Je rejoins Volty quand il dit : je voudrais bien voir les bilans 1 par 1. Car, si comme je le pense, certains sont plus qu’équilibrés et d’autres plus que négatifs, ce n’est plus le secteur poker qui est sinistré, malgré l’effet mode qui est passé : ce sont les patrons qui doivent être mis sur la sellette. De même que les Alain Minc* qui ont cumulés sur plusieurs entreprises des milliards de pertes, sous couvert de restructuration, ces patrons devraient peut être se remettre en question, dans un premier temps. Et si cet exercice est trop difficile pour eux, les Autorités quelles qu’elles soient, devront le faire !
* Intouchable. La voie royale : les Mines, l’ENA et surtout l’IGF...

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Alain-Minc-salaireAlain Minc. Rendre à l’État ce qu’il a fait perdre ?

Ce serait doubler le SMIC pendant des années !

 

Je me rappelle Patrick Partouche, qui a écrit un jour à peu près ceci :

« Laissez moi gérer la France comme je gère mon entreprise et vous verrez  »

Mouaiss. Je ne suis pas tenté, et vous ?

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Maintenant, si vous voulez commencer à y voir clair, c’est à dire à comprendre que rien ne sera envisagé avant quelques années, écoutez cette table ronde enregistrée il y a un mois au Sénat. Avec entre autres personnalités, François Trucy, JF Villotte Pdt de l’Arjel, la FDJ et le PMU (hasard) et… le patron de JoaOnLine. Tiens tiens ? Bravo Joa… Alors, cette table ronde de juin 2013, qui ne devait parler que des addictions et des sites illégaux, a été prolixe au niveau des chiffres, pertes et pourcentages.

Si vous avez le courage, vous irez au bout de ces 150 minutes, très longues mais très intéressantes à plus d’un titre. Notamment, en terme de chiffres.