Le 16 mai 2013

Toujours valable en juin 2014.

 

Jérôme Schmidt tente de clarifier l’aspect fiscal du monde du poker dans son très bon article intitulé « Le fisc s’invite dans la partie ». Son premier chapitre « La chasse aux joueurs pros » a comme une connotation de chasse aux sorcière… « Le couperet était inévitable » écrit-il. Malheureusement, il ne pose pas la bonne question.
Pourquoi le couperet était-il inévitable ?
Pourquoi les polyvalents ont-ils axé d’un coup d’un seul leurs lasers vers ce microcosme poker ? Pourquoi les joueurs pros sont-ils passés sous leurs fourches caudines ? Alors ? Qui nous a mis les argousins dans les pattes ?

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sylvain1. Les pseudos-pros style Sylvain « ArtPlay » Ribes qui nous ont sorti un ou plusieurs Netbook vantant leurs qualités au poker (acquises en quelques mois ! Pfff, il doit être milliardaire) et qui nous ont conseillé d’en faire autant. « Faites-en votre second métier, doublez vos salaires etc… ». Plus qu’il n’en faut pour les fonctionnaires de Bercy. « Transformez votre passe-temps en gagne pain »… le sous-titre ou la base line qu’il fallait pour vendre, bien sûr, mais pour donner des arguments à Bercy ! Merci Sylvain !
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melon-300x2852. Les pros style grosses têtes qui ne pouvaient s’empêcher d’étaler leur vie privée de Vegas et d’ailleurs? Ces derniers sont les plus dangereux, car ils n’ont toujours pas compris qu’ils servent directement les preuves à Bercy sur un plateau qui s’appelle Facebook. Ces derniers étaient aussi les plus bêtes car ils semaient au jour le jour leurs photos comme Le Petit Poucet ses cailloux. Ces derniers étaient les plus stupides (je dis étaient car la room de certains a réagi fermement) car ils n’ont toujours pas compris leurs erreurs. A leur égard, je rappelle cette citation de la Rochefoucauld, qui leur va comme un gant :

« l’humilité est la pire des vanités »…

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Mot d’ordre de Zerbib

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Jérôme cite encore par ordre : « Zerbib, Ktorza…et quelques autres ». Je ne fais que copier coller ces noms cités par Jérôme Schmidt, par conséquent j’aimerais bien ne pas être à nouveau taxé d’anti-ceci ou cela. Attention, ce sont deux super-mauvais exemples. Ne jamais citer des contrevenants indéfendables. Le premier sort de son contrôle fiscal d’une drôle de manière : « Il a honte de vivre dans « ce pays » qui lui donne envie de vomir » tant et si bien qu’il sodomise la France et « a honte de vivre dans un pays qui rackette les gens ». Nous avions répondu à M. Zerbib dans un article qui nous avait valu, de la part d’un joueur de poker semi-amateur ou l’inverse, l’étiquette de blog ou site xénophobe. J’avais bien entendu répondu. J’en profite pour dire qu’un billettiste peut prendre position contrairement à un journaliste. Et qu’étant humorialiste®, je suis libre de mes propos, lesquels sont néanmoins toujours justifiés et assumés. Mais jamais raciste ou religieux.

phillkQuant au second, l’actuelle icône Ktorza, (qui a d’ailleurs encouragé M. Zerbib en publiant ce qui suit via ses réseaux sociaux et autres blogs) : « « il faut aller au combat, on devrait tous aller voir le fisc est foutre le bordel rue de Saussure , prévenir la presse … et faire du buzz sur ce racket. il faudrait juste s’organiser et faire du bruit, » PK.
Du grand « YakaFokon ». Aujourd’hui, il faut foutre le bordel demain on verra… Encore une figure du poker qui aurait pu faire quelque chose, mais le temps et la réflexion lui manquent, c’est une évidence. C’est d’ailleurs ce que nous lui avions dit il y a 1 an, quand il avait voulu se lancer dans le « syndicalisme poker ». Depuis cette déclaration ci-dessus, rien. Et c’est normal : comment gérer son temps et 4 voire 5 activités en même temps ? Comme me l’a dit un grand monsieur du poker à propos de ce joueur : « Utilise son charisme éphémère au service de sa petite personne. Ni de sa room, ni du poker… » Très dommage ! Mais il a montré ses limites…

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Mot d’ordre de Ktorza

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Ces deux exemples, (souvent présentés comme « modèles fiscaux » d’un genre nouveau), ne tiennent pas la route. Car le premier a été redressé, mais il n’a jamais répondu à nos questions, à savoir quelle était la répartition des 400 k€ que le fisc lui demande. Le second est un salarié ordinaire, ayant une rémunération classique d’associé dans une petite PME de services. Pas de quoi fouetter un chat. En revanche, recevoir des buy-in pour une somme (exemple) de 100 k€, exempte de charges sociales et d’impôts en amont, ou vivre 5 mois par an en frais généraux, n’est pas un réel exemple pour motiver d’éventuelles troupes de joueurs de poker amateurs. A cet égard, je conseille aux apprentis sorciers prônant le « bordel » en France pour défendre le poker, de lire cet ouvrage…

(Pour en terminer avec les pros sponsorisés, parvenir à faire une ou deux perfs en 3 ans et ne pas déclarer ces sommes en revenus exceptionnels ou en BNC est inepte et frôle l’inconscience. Autre imbécillité :  ces deux joueurs ont dit maintes fois qu’ils allaient quitter la France…et ils sont toujours là ! En deux mots, ils ne représentent en rien le million de joueurs qui joue au poker).

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3 erreurs grossières

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« Transformez votre passe temps en gagne pain » Sylvain Ribe. Maladresse qui nous a attiré les foudres de Bercy.

« Enculer le fisc ou le gouvernement » J Zerbib. Seconde maladresse verbale que le Fisc n’est pas prêt d’oublier.

« Foutre le bordel rue de Saussure » P. Ktorza. Troisième maladresse qui vaudra à Philippe des déboires dans les années à venir !

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Je vous l’ai dit et écrit en 2012, déjà : nul besoin d’être un joueur de poker exceptionnel pour vous redonner ce conseil gratuit que personne ne veut écouter :
Les rooms X et Y vous donnent de l’argent ? Parfait.
– Ou il s’agit d’une prestation soumise à la TVA,
– ou il s’agit d’un salaire soumis à l’URSSAF,
– ou il s’agit de buy in « bizarres », auquel cas, montez votre mini entreprise avec un simple N° à la Chambre de Commerce (Maison des artistes conseillée) et déclarez ces sommes. De vous-même dès aujourd’hui, 15 mai 2013. Puis déduisez vos dépenses. Vous serez inattaquable. (Je sais que Philippe n’est pas d’accord, peu importe, le temps me donnera raison). Personne en France, n’est exonéré d’impôts (sauf Législation en vigueur) quand il perçoit des sommes de l’ordre de 100 à 150 k€ par an. Le poker n’est plus une « industrie à part. Il y a des entrées et des sorties d’argent. Le péage État est obligatoire, point final.
Si vous souhaitez que votre Room ne paie ni impôt, ni URSSAF, ni TVA : vous rêvez !
Si vous perfez et gagnez 1 million de dollars et que vous comptez faire passer la répétitivité en terme de tournois poker pour du hasard : vous êtes ou d’une incurie rare, ou un éternel rêveur !

C’est le fisc qui vous sortira du sommeil !

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