Les courses ou le Loto ?

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De bien belles couleurs, des numéros à foison et le rêve…

C’est tout ce que ces 2 jeux ont en commun.

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L’un, le Loto (ou les lotos) sous toutes leurs formes, sont un pur jeu de hasard. Le second, le PMU Romand et toutes les courses de chevaux sont un monde rempli de plaisir, de spectacles et d’évènements, où le hasard n’a que très peu de prise. Un peu quand même direz-vous ? Oui, un peu ! Si le cheval que vous aimez couve une grippe, il ne pourra pas le dire à son vétérinaire. Si votre pouliche préférée met le sabot dans un trou ou si un mâle impatient lui met les sabots dans les postérieurs, cela ne l’aidera pas à gagner une course… Mais à part les aléas du sport, présents dans toutes compétitions y compris les Jeux Olympiques,  les courses de chevaux, cela se découvre, cela s’apprend ! Et rien ne vous empêche de faire (en plus de vos jeux sérieux), le spot ou la date de naissance qui peut vous rapporter gros. Comme au Loto.

Alors ? Vous préférez quoi ? Regarder 60 secondes des petites boules de couleur numérotées, propulsées en l’air puis retomber (bof) ?  Ou venir retrouver un monde merveilleux, partager des moments exceptionnels avec des hommes compétents, qui mettent chaque jour leur vie en danger… les partager aussi avec des champions racés, faits de sang et d’os. Faits de muscles et possédant une personnalité attachante. Vous les suivrez sur une carrière, une saison ou une course de 3 minutes. En réel ou en direct à la TV ou en streaming. Ce ne sont pas des objets que vous allez regarder se faufiler entre leurs adversaires, ce sont des athlètes, vivants, musclés… ce sont vos compagnons « de jeu ». L’espace du temps que vous leur consacrerez…

L’art et la manière.

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Entrainer un cheval, une écurie de champions est un métier à part entière. Jouer aux courses s’apprend aussi. Cela peut devenir votre dada, votre passion, voire une petite source de revenus. En tous cas, un immense plaisir. Trop souvent, nos amis suisses ne perçoivent pas le même intérêt pour les chevaux que leurs confrères français. Pourquoi ? Je le sais pour avoir vécu à Epalinges près de Lausanne puis à Vevey. D’abord, parce qu’il y a une confusion dans l’esprit des joueurs suisses romands. Cette confusion est née en tout premier à cause de la caisse commune exerçant le paiement des gagnants. Ensuite, les notions de hasard pur et de turf sont confuses dans l’esprit des joueurs romands. Un bon reportage chez un entraineur de chevaux leur ferait comprendre tout le travail en amont d’une course. Et pourquoi, quand on suit de près un cheval, on finit par savoir (à 75%) quand le cheval est prêt pour la course C ou D et pas une autre !

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Café ou Internet ?

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La vilaine image des turfistes est peu à peu entrain de disparaitre. Bien sûr, il n’y avait pas « photo » il y a 20 ans, quand on voyait les salles de PMU enfumées, les apéritifs qui suivaient les uns après les autres, les journaux griffonnés qui laissaient plein d’encre sur les mains, les pinces archaïques entre les mains des joueurs experts… et à côté de cela, un billet bien propre de Loto délivré par le marchand de journaux de votre quartier. Aujourd’hui, la mixité des paris est avérée. Les paris sportifs ou hippiques (PMU) sont logés à la même enseigne. Finis les côtés obscurs des vieux films en noir et blanc sur les arnaques des courses… Les courses ont su reconquérir leurs lettres de noblesse. En France comme en Suisse romande. Les joueurs, pas encore. Trop souvent, ils ne perçoivent pas l’aspect technique des courses ni le côté artistique du grand spectacle des courses. En nocturne, d’un restaurant, ou en diurne, du rond de présentation…

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Parier s’apprend.

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« Au PMU, on joue comme on aime… » Bien sûr, bien sûr, mais pour gagner, il y a non pas une méthode, mais plusieurs méthodes valables… Nous trouvons que ce qui manque éventuellement au PMU romand pour doubler voire tripler le chiffre d’affaires de la cible « cheval », ce sont des informations précises, des manières différentes de jouer à inculquer aux apprentis turfistes. Des méthodes leur permettant vite de multiplier leurs gains mais aussi leurs espérances de gains à terme. Ce que l’on peut appeler la cote implicite au poker par exemple. Si on lâche à 10 000 joueurs amateurs, plusieurs types de nouveaux paris sans méthodologie ou marketing direct et didactique, les joueurs novices n’iront pas au bout de la lecture des leaflets imprimés par le PMU. Ces encarts sont trop souvent destinés à des joueurs aguerris sur le plan des courses hippiques. Sans compter qu’en France, (les chanceux) le PMU met à la disposition du public des demoiselles ou des hommes qui passent leur journée à éduquer le joueur (dès le matin dans les points PMU et tout l’après midi au champ de course). Les explications, les espoirs de gain et la façon de jouer sont explicités à qui veut. Ces opératrices (eurs) dédiés aux joueurs sont payés par le PMU, pour accompagner leur démarche… Instructif et ludique à la fois. Du B to B* sur le terrain.

* Business to business

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Petit rappel…

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Suivant votre passion, vous choisirez un jour votre spécialité. Trot attelé, trot monté. Le plat, c’est à dire le galop (sprinter, miler, stayer voire fond) ou obstacle : haies ou steeple-chase. Le cross country disparait peu à peu. Il est dur de se spécialiser en tout. De rares chevaux ont gagné dans les 3 disciplines, mais à moindre niveau. Les entraineurs de plat et/ou d’obstacles ont parfois haras immenses leur permettant d’avoir des cours différentes et bien séparées. Gallorini est un exemple en France. Obstacle à 75% et plat à 25%. La difficulté des courses est progressives. Les maiden courent des prix de série pour jauger de leurs aptitude. Les réclamers sont des courses destinées à revendre les chevaux (entre autres) à d’autres. Considérées comme le bas de l’échelle, comme des chevaux sans avenir, des entraineurs retors ont parfois l’œil et acquièrent des chevaux de classe qui parvienne jusqu’à « l’Amérique »… (JP Dubois), puis viennent les handicaps divisés, classés de A à E. Les plus gros, les A, sont vos quinté+ du jour. Viennent ensuite les Listed Race. Puis les Groupes, de 3 à 1 le top du top. L’Amérique pour les trotteurs, l’Arc pour les stayeurs et le Président pour les sauteurs.

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Quelques « trucs » à retenir… entre autres !

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Acheter son journal. Les journaux sont de plusieurs ordres. Si vous êtes un suiveur, (manque de temps, de connaissances…) vous avez le choix des pronostiqueurs. 50 titres au moins entre la presse et le Net vous donnent leur avis. Si vous voulez vous lancer dans le choix de vos chevaux, dans vos propres pronos, apprenez à analyser les chronos pour le trot,  les handicaps + les chronos pour le plat (le plus difficile) et la classe dans les jumelle d’un bon sauteur. Pour vous aider, la Bible des turfistes, Paris Turf. Ce n’est pas un journal de pronostiques, c’est un journal qui est la mémoire des courses et vous permet de faire un choix. Même s’ils le guident un peu.

Votre cheval doit être pleine peau. Le poil brillant, lustré et d’humeur gaie. C’est un plus. Petit détail, un cheval qui urine avant la course est considéré comme un plus. La femelle qui court sous l’influence de son sexe sera pénalisée. Un cheval qui provoque un faux départ ou 2 en trotting, perd de son influx nerveux. Au galop, un cheval qui éjecte son cavalier et fait 3 tours de piste avant d’être rattrapé est à rayer de vos pronos. même s’il prend le départ. Même s’il gagne 1 fois sur 50.

L’Ecurie. Qu’est-ce qu’une écurie1 ou 2 voir 3 ? Ce sont des chevaux ayant le même propriétaire et/ou entraineur. Que ce soit l’un ou l’autre qui gagne, vous toucherez la même gagne. Souvent faible. C’est pourquoi il est souvent plus intéressant de prendre le crack de l’écurie et de le jouer placé (dans les 3 premiers). Quand vous n’arrivez pas à départager le gagnant entre 2 cracks, il est plus facile de faire le couplé. Pour ne pas prendre de risque, jouez le placé ? PS. Une écurie à FS 1.20 la gagne ? Si vous êtes un « matelassier, jouez le placé de toute évidence. Pourquoi ? Parce qu’après le départ de la course, les compteurs sont mis à zéro. Il suffit qu’une énorme mise soit déposée à la gagne, vous aurez 1.10 FS à l’arrivée. Et s’il est second (même premier dans certains cas) , vous aurez la chance de percevoir plus que la gagne… héhé

Le terrain. Certains chevaux ne vont que dans le terrains lourd. Ce sont des « nageurs ». Ils font leur rentrée généralement en août / septembre pour être fin prêts en octobre novembre ou en hiver à Cagnes sur Mer. D’autres sont multi terrains, d’autres encore n’aiment que le bon terrain. (voir pénétromètre sur Paris Turf).

Deux courses rapprochées ? normalement, un délai doit couvrir l’entre 2 courses. Quand le délai est très rapproché, attention ! Bien analyser la course précédente. S’il avait pris un lot, peut être n’aurait-il pas pu courir cette course plus intéressante ? (voir limitation des gains dans les conditions de courses : « pour chevaux n’ayant pas gagné xxxx euros) Cela peut être un signe révélateur.

Quand vous venez au champ de course le dimanche ou en semaine, pourquoi pas, regardez bien le rond de présentation… Le fait que le jockey soit présent pour prendre les ordres de l’entraineur et du propriétaire est intéressant ; SURTOUT SI LE PROPRIÉTAIRE A AMENÉ AVEC LUI FEMME ET ENFANTS…

Nous suggérons de faire un genre de vademecum du turfiste romand. Un recueil de vocabulaire pour vous mettre à la page, comme d’aucuns le font en informatique ou dans le poker… Les courses, c’est trop beau pour être mélangé avec le Loto…

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Le Loto fait rêver. Les chevaux nous font passer du rêve

à la réalité d’un monde bien vivant et bien éveillé.

A tous égards !

Diffusion restreinte. CH district vaudois. PMU romand.