PARIS – ROUBAIX Course mythique où pavés et CRS font bon ménage…

En couverture Roger de Vlaeminck (pour le Flahute) bis repetita ci-dessous

Je profite de cette grande course classique, pour dévier du poker et sortir mon cahier à spirale. Faire mon petit blogueur tous azimuts et remplir mon carnet intime.

XIX° siècle, départ de la Porte Maillot, voitures suiveuses, Panhard-Levassor 6 cv… Après cinq ans d’interruption, Paris-Roubaix est de nouveau disputé le 20 avril 1919. Le peloton respecte une minute de silence au départ en hommage aux victimes de la guerre dont Lapize et Faber, morts au combat. Les principales figures de la course ont en outre mis fin à leur carrière, de sorte que le peloton est fortement modifié. L’itinéraire subit également les conséquences de la guerre. La fin du parcours est impraticable en raison notamment des bombardements et contraint la course à passer par Saint-Pol-sur-Ternoise et Béthune après Doullens. Constatant la désolation de la région, Eugène Christophe déclare alors : «  Ici, c’est vraiment l’Enfer du Nord »

PL 17, longtemps mécène du Tour

En 1966, le parcours de Paris-Roubaix est modifié en profondeur. Le départ est situé à Chantilly et l’ensemble du nouveau tracé est déplacé vers l’est où se trouvent de nouvelles portions pavées. La première d’entre elles est située à Hornaing, d’autres à Ferrain, Rieulay, Flines-les-Raches. Elles permettent de porter le total des routes pavées à une quarantaine de kilomètres. À la demande de Jacques Goddet, la recherche de secteurs pavés se poursuit, notamment après le goudronnage du pas Roland en 1967. En 1968, Jean Stablinski (que je remercie encore, bien que parti de cette terre, d’avoir sauvé la vie de mon épouse en 99) fait découvrir à Albert Bouvet une route pavée qui deviendra un lieu emblématique de Paris-Roubaix : la tranchée de Wallers-Aremberg

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FAUSTO

COPPI

LOUISON

BOBET

BERNARD

HINAULT

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                Coppi                            Bobet                                  Hinault

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Quelques grands noms de coureurs s’étant illustrés ? Louison Bobet, Fausto Copi. Rik Van Looy, Felice Gimondi, Eddy Merckx, Jan Janssen,  Francesco Moser,  Bernard Hinault,  Gilbert Duclos-Lassalle? usw…

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Une course aussi difficile à courir qu’à organiser…

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Des membres du clergé ont exprimé leur opposition à la course. Prévue au départ, pour le dimanche de Pâques, « elle empêcherait coureurs et spectateurs d’assister à l’office ». On annonce la célébration d’une messe à la chapelle de la famille d’Orléans, près du lieu de départ. L’heure matinale de la course empêchera finalement la tenue de cet office. Après Paris, après le Bois de Boulogne, après Chantilly, aujourd’hui et depuis quelques années, c’est à Compiègne. La ville du départ pour cet enfer du Nord. Juste devant le palais des Napoléon et la gentilhommière du Herr Major Von Razen Tisch. Compiègne Roubaix 254.5 km d’un enfer qui est souvent le paradis des belges. (la course, pas Compiègne). C’est en fait grâce à l’intervention d’un notable de la Région Nord Pas de Calais, que Chantilly, qui avait été choisie comme nouvelle ville de départ, a été bannie peut de temps après. Selon les organisateurs et le Général DUKE, il n’y avait pas assez de visiteurs, comptant parmi le gratin ou la crème (de Chantilly et sa Région…)

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Ce notable (du 59-62) le Général Duke, CR *** a décidé de faire plaisir au Herr Major Von Razen Tisch, grand amateur de toutes les petites reines depuis le vélocipède jusqu’aux diverses montures ancillaires…

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H    O    M    M    A    G     E        à       P     I     E      R      R     O     T

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Maillot Bleu Blanc Rouge. Bravo Pierrot

J’en profite pour dédier ce petit article à un très vieil ami de la famille, qui m’a vu naître et a travaillé puis roulé à nos côtés (de père en fils) 40 ans durant. Un très grand champion cycliste, cyclo-cross et pistard compris. 32 fractures, et hier encore, à 90 ans, il roulait à bicyclette. (celle de son épouse par commodité). Aujourd’hui, il ne peut plus. Il n’y a pas de mot pour exprimer son désarroi. Celui de Pierre Jodet. Pistard de talent et solide routier, c’est par le cyclo-cross qu’il se fera un nom, rivalisant avec les meilleurs mondiaux de l’époque, il s’illustrera particulièrement dans les années cinquante auprès des Rondeau, Dufraisse, Meunier, Brulé, Robic… Il fut dix-huit fois sélectionné au championnat de France, neuf fois au championnat du Monde, il monta régulièrement sur les podiums – Huit fois Champion de Paris – Champion de France en 1950 – Troisième du Championnat du Monde la même année – Neuf fois Champion du monde par équipe – Vice-Champion du Monde en Italie derrière Dufraisse en 1954 , il collectionne un nombre impressionnant de places d’honneur dans des épreuves réunissant l’élite internationale. Si tu me lis, je t’embrasse Pierrot. JR (lol)