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 AVEUX SPONTANÉS OU INQUISITION ?

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interpol

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Les réseaux sociaux ont permis à des millions de personnes de modifier leur comportement vis à vis d’autrui. Et d’eux-même, pensé-je ! C’est un passe temps pour les uns, une vitrine factuelle ou mensongère pour d’autres, voire un outil promotionnel pour ceux qui se vendent. C’est en tous cas, une mine de renseignements pour Interpol. Entre autres. Malheureusement, c’est comme pour les jeux on line, le monde évolue en permanence et beaucoup restent scotchés. Certains qui étaient plutôt renfermés sur eux-même, timides, se découvrent une âme de cyber-cénobite… L’utilisation addictive du Net revêt plusieurs posologies si je puis dire : en LD, longue durée manière antidépresseur ou alors de manière sporadique, style anxiolytique. Ce fléau merveilleux, cette technological wonder touche tout le monde car le Net fait partie de notre vie quotidienne. Comme une clope ou un verre de Pommard. Certains ne vont pas boire, d’autres un peu, d’autres beaucoup et les derniers finiront par être dépendants à l’alcool. Ou à autre chose bien sûr. J’ai lu que la population la plus touchée était relativement large. Ce qui est effrayant. La « cible »  va de 15 à 77 ans ».

 

L’alcool est la novocaïne de l’esprit. Le problème étant que la douleur revient dès que l’on arrête le traitement. Seule solution, augmenter les doses…

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montrachet-2010

222verres-a-bordeaux-esprit-merlot-peugeotAvec modération…

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Comment peut-on sortir de ces sales habitudes ? Encore faudrait-il vouloir en sortir. Ensuite il faut pouvoir s’en dégager. Troisièmement, ce n’est pas une sale habitude pour tout le monde. J’ai eu, depuis 2 ans que je fréquente Internet, ma dose de déconvenues, de plaisir et d’indices. Faut-il traiter ce problème familial comme l’alcoolisme ou le tabac voire une drogue dure ? Faut-il considérer aussi les jeux de hasard et le poker on line comme telle ? Je n’en sais rien, je ne suis pas médecin. Encore moins casuiste. Toujours est-il que j’ai étudié d’un œil profane mais attentif, la chose. Cette assuétude (je dis assuétude, car les médecins et autorités de régulation parlent de dépendance et d’addiction) de certaines et certains peut aller jusqu’à la mythomanie, la mégalomanie, l’usurpation d’identité, le dédoublement de personnalité. Certains se disent avocats ou médecins alors qu’ils ont abandonné les bancs de la faculté en 2°, 3° ou 4° année. Ce pour FB ou autres cyber-assuétudes. Les cyber-amitiés ou Net-love sont également fréquentes et si certaines love story se terminent bien, je doute ce soit le cas pour chacun d’entre nous. Si nous parlons poker, les performances sont nombreuses et souvent énormes… Surtout en CG…il n’y a pas de traces écrites sur Sharkscope. Et combien de fois ai-je vu des rencontres se solder par des échecs puis, poco a poco, en de franches relations haineuses. Où faut-il chercher la source du fléau si tant est qu’il faille la trouver ?

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Mister Net empiète sur la vraie vie, la vraie famille, les vrais amis.
L’assuétude est un comportement soft, doux, qui se répète sur un certain temps, accompagné d’une (possible) perte de contrôle progressive. Les conséquences négatives sont lentes, insidieuses mais flagrantes sur notre vie, à tous égards. Sur notre santé aussi. En termes de comportements, les jeux d’argent et le sexe sont très présents selon les premiers addictologues à se mouiller.  Même si pour le sexe, il n’y a pas trop de contre-indications. 😉

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Tout savoir sur nos réseaux. Et surtout, ne rien rater !

Attention, danger.

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holmesSherlock Holmes

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Le phénomène Net et Jeux de hasard (ou poker) étant encore relativement nouveau, les Missions Gouvernementales n’ont que peu de chiffres à faire ressortir aujourd’hui, 09.09.2013. Mais on compte aussi des addictions comportementales voisines, lesquelles sont facilitées par internet : en particulier les achats compulsifs ou encore le jeu dit « pathologique ». Les sujets dépendants aux jeux n’ont maintenant plus besoin d’aller au casino puisqu’ils peuvent jouer sur la minuscule lucarne. Un certain nombre de gens conjuguent à cet égard plusieurs addictions : le Net + les jeux + Facebook + les achats compulsifs. Là, il est temps de consulter !
J’aimerais poser la question de savoir si le bon vieux traditionnel TOC (trouble obsessionnel compulsif d’achat par exemple) syndrome de la femme désœuvrée (mais argentée) en général, qui fait les boutiques comme d’autres font les carreaux ou écrivent un comm’ sur FB, ne pourrait pas dévier sur notre passion-poker par exemple. Jouer sans envie réelle, recaver par habitude et ne lâcher sa place qu’une fois la Visa bien chauffée à blanc ?

Bien sûr que oui.

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Vous avez dit Net-amitiés ? MDR !

Je pense que tout comme moi, nombre « d’amis » de Facebook ou d’autres réseaux sociaux vous ont quitté, zappé en vous disant : « tu n’es plus mon ami, na ! ». Ou encore : « si tu es ami avec Pierre, tu n’as pas à être ami avec Jean puisqu’il déteste Paul… » Le Net développe le syndrome de l’amitié exclusive. Et de la connerie « à effet de meute » ! Si vous n’êtes pas d’accord avec l’autre, les copains doivent le faire savoir. Même si, pour être fidèle à un pseudo-poto, il vous faut être malhonnête intellectuellement ! Et dans la micro société poker on line, c’est pareil ! Et pourtant, quel merveilleux outil avons-nous entre les mains. Bien qu’ingambe cinquantenaire, j’ai envie de conclure en disant : « Ah, si j’avais eu cet outil de mon temps… »
Au fait, si Philippe et Patrick ne veulent plus être copains avec vous, ce n’est pas grave. 250 millions d’amis font la queue pour vous parler. Convertissez-les au poker et good run ! Et concernant les conducteurs qui râlent sur le non-respect de leur vie privée à cause des caméras installées aux feux tricolores… Rappelons-leur de commencer par cesser de livrer sur un plateau leurs vies privées, aux polices du monde entier, pas vrai ?

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.PET

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Bref, peu importe ce que les autres en pensent. Nous ne sommes pas du genre à renier notre cul pour un pet. Ni quoique ce soit d’autre, d’ailleurs.