P E T I T S    S O L D A T S    E T    M A J O R E T T E S

soldats.

Oui je sais que mes articles sont souvent PRΦVØK comme on dit sur le Don. En revanche, sachez que je n’ai rien contre ceux qui augmentent les rangs des armées de « stacking », et rien bien entendu, contre la libre-entreprise. Si celle-ci s’exerce dans la plus stricte légalité. Pourquoi ce titre ? Mais…  pour attirer votre attention !

C’est fait.

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Questions générales : les sociétés de stacking fleurissent comme jonquilles au printemps. Pourquoi ? Comment se font les sélections ? Pourquoi sont-elles si facilement représentées ? etc… Bon, je ne vais pas vous dire ce que tout le monde sait. Qui est qui, qui fait quoi, c’est bien ou ce n’est pas bien. Pour cela, taper poker stacking sur votre moteur préféré + envoi.

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La sélection des joueurs ne peut s’exercer dans un cadre professionnel et impartial. Toujours pour la même raison. Aucun instance ne préside aux destinées de la « dite profession ». Les rooms et sociétés de stacking, ne disposent d’aucun encadrement ad hoc pour exercer un choix sérieux, définir des rôles et recruter de futurs pros du poker. Je suggère à des investisseurs sérieux de monter une structure de chasseurs de têtes dédiée au poker. Cela marcherait. Avec 2 ou 3 têtes de série en « accroche », actionnaires et prescripteurs. Donc la sélection ne se fait jamais sur les femmes ou hommes en devenir, car nulle école ne les a accueillis, nul diplôme ne les a sanctionnés. Les rooms et SS (Sociétés de Stacking) recrutent a posteriori, une fois la perf du joueur réalisée. Chacun connait les traversées du désert, les good et bad runs. Donc, quand un nouveau nom fleurit dans une SS, on peut franchement se gausser. Je suggère que ces entreprises « prestataires de services » soit assujetties à une sorte de certification (style ISO)… Preuve est encore faite aujourd’hui, au Mauritius, avec des journalistes PMU qui n’ont pas hésité à dire le 10 mars à 12h, en parlant de Néné51, « notre poulain ». Hé les joueurs, réveillez-vous, si Néné devient leur poulain en TF, il faut lui donner de l’avoine, non ?

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majorCe qui m’énerve le plus, je l’avoue, c’est de ne pas comprendre l’engouement d’une des 3 parties. En effet, vous avez bien compris que pour faire tourner une entreprise, il faut de facto 3 parties. L’employeur, le salarié, le client. A priori, on a la SS, puis les joueurs stackés et enfin les clients, ceux qui stackent. J’ai du mal à comprendre parce que un cheval « me semble » un pari plus sûr (on pourrait en discuter des heures) qu’un homme (ou une femme que cela soit dit une fois pour toutes) qui va avoir des problèmes de toutes natures un jour ou l’autre, qui ne sera pas en forme, ou malade, ou dans une ire indescriptible, qui sera trop âpre au gain par moments, qui un jour se dira « je n’en ai rien à foutre, c’est pas moi qui paye » (déjà entendu et écrit en MP)… Qui sont-ils ? Car ils sont légions et n’obéissent pas tous aux mêmes standards. Dans la troupe, (c’est bien connu) on trouve de tout. Du novice convaincant et bluffeur au papy harassé par ses campagnes et bardés de décorations. Du quadra qui revient d’Amérique avec dettes et fisc au derrière, qui ne peut jouer sans regarder par dessus son épaule… Mais qui ne peut s’empêcher de jouer. Enfin le joueur qui a eu un bracelet au siècle dernier et que les services marketing voient comme une aubaine, à ressortir vite en terme de label-plus pour la Société de Stacking qui les « emploie » (ou les exploite?). Toutes ces récompenses, bracelets, notoriétés et/ou titres mis bout à bout par les services communication internes de ces SS, sont pressés, utilisés et mis en avant pour exploiter la crédulité, la faiblesse et le vice des 3 parties réunies : le(s)chef(s), la troupe, les parieurs. Elles représentent la certification-morale ISO 900… que ces sociétés n’auront jamais. Les prescripteurs (les détenteurs de titres et de carrières) sont eux même subdivisés en plusieurs catégories. Les associés de fait, les « grand malades, victimes de leur addiction-passion » qui devraient être pris (comme à la CPAM à 100%), les complices par action ou par omission, qui sont prescripteurs d’incitation à une vie fictive ou factice, parce qu’ils ont eux-même « replongé ». Et puis les naïfs (ou naïves) qui n’ont pas vu le coup venir.

Certains ne sont-ils pas un peu comme le dealer qui offre les premières doses (buy in) gratuitement. Et la zone de chalandise est large en 2013. Ceux-là se comportent comme de vrais-faux associés…

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L’aspect légal et fiscal sera abordé très largement dans notre émission « A Jeu Ouvert » sur la DL Poker Radio, comme d’habitude le dernier lundi du mois et en direct. L’émission « spécial stacking » aura lieu très prochainement , avec un représentant d’une Sté de stacking reconnue et un fiscaliste-juriste ad hoc. Quant à lundi prochain, dernier lundi de mars, nous recevrons François Debeauvais, secrétaire d’un grand club breton et fiscaliste et un contradicteur très connu pour lui donner la réplique.

Thème : fiscalité des joueurs et monter un syndicat du poker.

Pour revenir au stacking et sans déflorer notre future émission … cet article pourrait néanmoins servir de base au questionnement que se posent un certain nombre « d’adeptes » du stacking.

Façade, bookmaker, ou transparence fiscale ?

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Façade ou transparence ?

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QUESTIONS : La société mère : est-elle intermédiaire en opérations commerciales ou en prises de paris illégaux ? Les patrons de ces sociétés n’engagent ce personnel qu’en leur faisant des contrat de sponsoring ou comme des travailleurs free lance qui possèdent dèjà un RC ? S’ils n’en possèdent pas, les sociétés de stacking font-elles des déclarations DASS1 et 2 comme autrefois ? Communiquent-elles aux impôts les gains des parieurs et des joueurs ? Sont-ils considérés de fait (pour d’autres) comme sociétés d’interim ? Comme les sociétés recrutent à volo, qui empêchera celles-ci un jour, de préempter un Gros tournoi garanti de 1500 joueurs en présentant 2000 candidats ? Cela me rappelle étrangement Jean Gabin au champ de courses… on garde d’autres questions sous le pied, les réponses lundi 29 avril à 21 heures…

Voici de quoi mettre en place quelques réponses que nos intervenants, sous la houlette de François et janluk, (à jeuouvert) ne manqueront pas de vous fournir pour que chacun agisse en toute connaissance de cause.

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AUTRES QUESTIONS : Les joueurs : ne sont-ils pas victimes d’une mini TV réalité show ? Ne se prennent-ils pas d’un coup, pour de petits Davidi Kitaï avec leur écusson cousu sur leur layette ? ou pour des hommes sandwiches avec le Nnième logo collé sur leur vieux torses médaillés ? Quel est leur statut social ? Fiscal ? Déclarations d’imôt ou changements de régimes sont-ils faits ? Quel contrat leur a t-on fait signé ? Sponsoring ? Droit à l’image ? (quelle image du reste)… Les frais de déplacements ? Leur « dream Team » ne va-t-elle pas se terminer en « nightmare experience » ? Leur participation pour « tantième » ne leur supprimera -t-elle pas leur qualité intrinsèque pour les requalifier dans telle ou telle autre catégorie fiscale?

Horse Racing

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Et les parieurs là-dedans, c’est certain, eux jouent par camaraderie, par amitié, parfois pour la cote, vas savoir Charles… Ils sont difficilement classables : actionnaires de fait ou parieurs addicts, copains ou clients, une chose est sûre, cela leur permet de jouer plusieurs chevaux à la fois… Quant à nous, avant le coup comme on dit à Vincennes, je mise un peu comme le vieux film « le bon, la brute et le truand » sur une trilogie cinématographique :

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« Le renard, le paon et l’argent des autres »

* Maiden, se dit d’un cheval de course n’ayant pas encore gagné.

** cheval de retour : un « cheval de retour » (vieux) est un équidé qu’on ramène au lieu où il a été loué. Expression populaire disant d’un homme qu’il retourne au pré pour y finir sa vie paisiblement.