POKER ACTULA FAUTE A QUI ? A POKER ACTU ?!

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On a connu monsieur gendre, monsieur beauf…dans la nano-spère du poker, il y a un monsieur neveu. Voici un petit monde où le népotisme joue all in à tous les coups. Mais pas forcément gagnant. Bravo Monsieur Club Poker, ton interview nous l’aurait donc énervé ? A moins que ce ne soit Poker Actu ? Dans un premier temps, je n’avais pas amalgamé les deux articles, ni leur humour ni leurs le niveaux respectifs. Puis j’ai relu le poisson d’avril de Poker Actu, une seconde (et dernière fois) je l’avoue, et là j’ai découvert la raison de l’énervement de Prosper. Poker Actu, a fait un pseudo pamphlet, garni non pas des 2 ou 3 fautes d’orthographe que les gratte-papier (penpusher) Poker Actu font régulièrement malgré les correcteurs d’orthographe, (à cet égard, ce sont des « trackers » dans lesquels il leur faudrait investir…), mais environ 6 ou 7 sur les 15 lignes de leur interview bidon. Alors j’ai compris. Ce n’est pas sur le vrai article de Club Poker que trépigne Prosper. Ni sur le fond du poisson d’avril édité par Poker Actu que Prosper exige un droit de réponse, préambule à de « sérieuses poursuites »…  J’ai tout compris, c’est sur la forme !

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Pas la forme de la cuvette des chiottes, la forme de l’article. Et plus spécifiquement l’orthographe. C’est vrai qu’avec la puissance de l’unité pokeristique on-line que P.Actu représente, ils pourraient faire cet effort financier, non ? Ah, vous vous  mettez au niveau de vos clients et lecteurs ? okééé…

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Alors quelles que soient vos raisons, vous avez bien réussi votre coup. Prosper est en boule. Rien ne va plus donc (désolé). Il en a perdu le fil de ses pensées et de ses répliques. Mais heureusement, on lui dépose chaque matin Le Figaro sur le plateau de son petit déjeuner, (en même temps que le Financial Times et The Crown : on lui met les 2 car il n’a jamais su faire la différence entre les Monarchies parlementaires et les Monarchies Constitutionnelles). Et comme ses affaires l’amènent souvent dans la City, il ne veut prend aucun risque. Et le Figaro lui permet de relire chaque matin du Beaumarchais. Instruction oblige. Heu, ok, c’est toujours la même phrase mais elle a fini par rentrer* non ?

* Le Figaro est un journal français fondé en 1826 sous le règne de Charles X. Il est à ce titre le plus ancien quotidien français encore publié. Il a été nommé d’après Figaro, le personnage de Beaumarchais, dont il met en exergue la réplique :

« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur. »

 

Retour à nos moutons : je disais que Prosper 1°, Prosper le beau, l’unique etc…

s’est mélangé les pinceaux dans son droit de réponse.

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Il commence par citer Figaro : « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur. » Après, il mélange un peu. Pas beaucoup, mais quand même. Le droit de réponse est à la diffamation ce que le commentaire est à nos articles de journalistes à la manque. A savoir, le plus lu, le plus concret, le plus concis, le plus juste et le plus précis possible. Pour marquer un point. Détruire le contradicteur, ou se ridiculiser. Donc, Achtung Prosper ! Be careful ! E pericoloso sporgersi, don’t lean out of the window, etc…Sus à l’ennemi, sus à Poker Actu!

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3 phrases extraites du droit de réponse de Prosper.

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« En tant qu’entrepreneur, je sais qu’il faut toujours affronter les tempêtes de face si l’on veut arriver à bon port. Cela ne m’a jamais fait peur. »

Je trouve qu’il aurait du aller au bout de sa métaphore. Je l’aurais bien lu, déclamant « En tant que marin aguerri, ou capitaine au long cours…etc… » Cela lui aurait donné un petit plus, ce petit côté gouaille polissonne du cocher, insolent, plein de morgue qui manque parfois à sa parentèle. Pas à son jeune ami Tapie en revanche. Si Laurent lui avait tenu la plume, il eût écrit : « En tant que chevalier d’industrie… » Et tout était dit. Quant à arriver à bon port, lequel… ? Vogue la galère ? Peu importe, bon port ou port franc, les navires sont parfois plus rentables achetés à l’euro symbolique et revendu à la tonne, pas vrai les gars ?

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« Je fais donc appel à vous aujourd’hui, pour vous demander à ce que le débat reste sur notre projet et non sur ma personne.« 

Si Prosper avait été un vieux copain, je lui aurais dit « T’as raison Léon »… Alors soyons courtois, avant de prendre un baveux sur les endosses. Il n’y a pas de débat Prosper. Juste un canard connu pour son HDI*, peut être le même que le vôtre, le mien, mais qui n’a aucune portée sinon l’égo de ceux qu’il égratigne. Pour ne pas être atteint, montons sur un tabouret. Vous n’avez donc pas fait votre profit de l’expérience JPP… Plus les addicts des  forums en tous genres disaient d’arrêter d’en parler, plus les gens jacassaient. Résultat : 2 vidéos = 78 968 325 commentaires !

Si vous souhaitiez réellement un débat, vous l’auriez organisé. Si vous souhaitiez faire une conférence de presse, attendu le nombre de journaux poker sur la place de Paris, vous auriez loué une chambre dans un Formule 1. Pas vrai ? Alors que reste t-il aux canards, web radios, sites et blogs ? des ragots et/ou des questions sans réponse. Pourquoi ? Parce que vous ne possédez pas les réponses… encore. Alors les uns vont aux infos comme Club Poker, les autre y vont à l’imagination…Comme Poker Actu. Et moi ? Je persiffle…

* HDI Haut Débit Intellectuel.

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 » Je vais naturellement donner des suites judiciaires à ce pamphlet injurieux, je compte juste sur votre honnêteté professionnelle, au-delà nos points de convergence ou de désaccord pour condamner ce genre de propos. »

Convergence ? Misclic ou disjoncteur défectueux ? Enervement, pétage de câble ? Nous aurions compris « au-delà de nos discordes, points de divergence ou de désaccord…etc »

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Mais là, il y a quelque chose que je ne comprends plus : « suites judiciaires » – « pamphlet injurieux » – « honnêteté professionnelle » – « condamner ces propos » –

Si vous donnez des suites judiciaires, c’est que ces gens sont malhonnêtes envers vous. Pourquoi en appelez-vous à leur honnêteté professionnelle ? Comment pourraient-ils condamner leurs propres écrits puisque de toutes manières, vous allez les attaquer en Justice ? Peut-être auriez-vous pu dire, dans l’ordre à Poker Actu :

« j’en appelle à votre honnêteté professionnelle pour retirer voire condamner de tels propos (qui ont du échapper à votre vigilance), cela nous éviterait l’un comme l’autre, d’en arriver à des suites judiciaires que ni vous etc… »

 

Quant au pamphlet, monsieur Masquelier, c’est tout un art de le pratiquer en étant agile et insaisissable, en étant outrecuidant sans être injurieux, excessif sans être effronté, faire rire sans que vous ne laissiez de côté l’ombre de votre sourire…

Le pamphlet est une œuvre à part entière, polémique et satirique, qui remet avant tout en question, l’ordre établi. Le pamphlétaire se doit de faire éclater une vérité établie, patente, une évidence qui doit éclairer le lecteur. Il doit en outre, rétablir le vrai sens des mots qui, selon lui, a été occulté et a donc abusé le public.

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Cette vraie fausse interview n’a rien d’un pamphlet. Je vous approuve donc, de vous défendre en…attaquant!

Pour vous réconforter, Prosper, voici un autre passage de Beaumarchais, extrait du « barbier »

Car la calomnie est une arme sournoise, mais … que l’on parle de vous en bien ou en mal, on parle toujours de vous, non ?

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« La calomnie ! Monsieur, vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés ; croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville, en s’y prenant bien…. D’abord un bruit léger, rasant le sol comme une hirondelle avant l’orage…. telle bouche le recueille, et, piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement ; le mal est fait : il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando, de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’oeil ; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription »

Dans son article « Poker Actu déconne, Prosper réplique« , LKTeam dresse la genèse des faits, sans parti pris et avec un brin d’humour…