Qui était Dracon ?

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Cet Athénien vivait au VIIe siècle avant Jésus-Christ. Bien avant donc, le siècle de Périclès, les Crésus (arrière aïeul de Messieurs Goldmann &  Sachs). Son nom, drakôn en grec, signifie dragon, sans que cela ait aucun lien ou préjuge de son apparence et/ou ses capacités….

Alors qu’il était né à une époque où il n’y avait pratiquement pas de Lois, où l’anarchie régnait et où la Justice était rendue par les nobles, à leur avantage uniquement, ce législateur créa un code de Lois extrêmement sévères où presque tous les délits, même minimes, étaient punis de la peine de mort, quelle que soit la couche de la société à laquelle le fautif appartenait (ce qui, à l’époque, a fait dire à certains, que ces Lois étaient écrites avec du sang au lieu d’encre).

C’était de sa part une tentative pour éliminer la justice et les vengeances privées et les remplacer par une justice étatique.
Une autre avancée était que ses lois étaient effectivement écrites ; elles pouvaient donc être portées à la connaissance de tous, alors qu’avant elles étaient orales et pouvaient donc être librement véhiculées et interprétées par ceux à qui elles pouvaient profiter. La jurisprudence est née…

Mais leur rigueur et leur excessive sévérité, dont l’Histoire s’est souvenue, a suffi, à la fin du XVIIIe siècle, pour transformer le nom de leur auteur en qualificatif pour désigner des choses et pas seulement des mesures ou une Loi, à la sévérité très importante voire disproportionnée du délit.

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Qui était le juge Lynch ?

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Quelle chance de vivre en 2013 en France…

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Durant l’intense période de contestations contre le régime colonial qui précéda la guerre d’indépendance des États-Unis, un certain Charles Lynch (1736-1796), « patriote » de l’État de Virginie, décida de « réformer » la façon dont la justice était appliquée dans sa région… Lynch = lynchage

Juge de paix, il instaura des procès expéditifs menant parfois (le plus souvent) à des exécutions sommaires à l’encontre des défenseurs de la couronne britannique. Il réunissait la cour, recrutait les jurés et présidait à l’exécution. Une seule sentence, la mort. … condamné à : « to be hanged by the neck until dead »*. Quand la Cour devait ajourner, le prisonnier était exécuté. La « loi de Lynch » se répandit dans les territoires de l’Ouest américain et s’y développa jusqu’à l’établissement et la consolidation d’un véritable État de droit. Ses méthodes expéditives et les erreurs judiciaires furent couvertes par la Cour suprême. Lynch devint par la suite sénateur. Jusqu’en 1911, en Caroline du Nord, ces pratiques étaient considérées comme bénéfiques!

Vers 1837, la « loi de Lynch » donna naissance au mot « lynchage » particulièrement en Nouvelle-Angleterre où, en dépit des lois qui les protégeaient, des noirs furent poursuivis par des Comités de vigilance, qui donneront naissance au Ku Klux Klan. Dans le Sud des États-Unis, le mépris de règles de procédure considérées comme favorables aux criminels est renforcé par l’hostilité au gouvernement fédéral.

* si mon anglais n’est pas trop rouillé, condamné à être pendu par le cou jusqu’à ce que mort s’ensuive!

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En attendant, en parlant de fléau…

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Quelles seront les mesures pour le poker français ?

Dans quelle mesure seront-elles « qualifiées » ? Drastiques ou draconiennes ?

Quelles seront les sanctions pour ceux qui couvraient de leur bienveillante affection les larbins de la triche ? 

Nous l’ignorons comme tous, mais à l’évidence, les amateurs donc les amoureux

de la passion qui n’en vivent pas, bougent gentiment…

Et quand je dis gentiment, c’est un euphémisme. Certains sont très remontés.

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Demain, sur Table rase, lire notre

communiqué spécial Sud Ouest Aquitaine

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« vos Régions ont aussi des talents »

avec la S.O.P.A.

Sud Ouest Poker Association

un label qui bouge et fera école