Une vieille amie adorait l’expression suivante

« caresse de chat, ça donne des puces »

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Birman

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Cette expression a toujours eu le don de m’amuser. Aujourd’hui encore. Elle revêt un caractère d’autant plus fort, lorsque, après une bonne tempête, les thuriféraires reprennent du service. Mais aux ordres d’un autre seigneur, d’une autre confrérie, voire d’une autre icône.

Les scandales qui commencent seulement à secouer notre communauté, (en effet je sais crois savoir que cela n’est pas fini), peuvent être perçus et analysés de différentes manières. On tente de les minorer : exemple, le silence des professionnels honnêtes et embarrassés. Le silence complice de la pseudo presse professionnelle sponsorisée, les silences apeurés ou les sarcasmes de certains petits blogs et/ou sites de poker. Les tentatives de discréditer ou de faire passer « ceux qui bougent », pour des chasseurs de scoops dans le genre Gala… Ou encore certains pros qui défendent leur passion poker en disant des phrases sibyllines comme « on n’avait pas besoin de cela en ce moment, ou encore, est-ce vraiment utile d’en rajouter… ». Ne parlons pas enfin des « antiquités », qui défendent ou croient défendre un pseudo-ami mais qui les desservent en écrivant leurs posts comme des gosses, si bien que le sens de leurs mots sont sujet à controverses…

« On ne joue jamais contre toi » écrit maladroitement la ganache* du poker… C’est presqu’un témoignage contre JPP. En revanche, ce dinosaure du poker qui, je cite : « emmerde tous ceux qui n’ont pas joué contre Monsieur Pasqualini » …Pfff je trouve gonflé de dire je t’emmerde à la presqu’entière communauté poker amateur. Nos lecteurs apprécieront.

* La ganache tirerait son nom d’une erreur de manipulation : un apprenti chocolatier ayant versé par erreur de la crème bouillante sur du chocolat se fit traiter de ganache (abruti) par son maître.

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wk

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Samuel Johnson, dans « le Rôdeur » disait : « Un des devoirs de l’amitié est d’écouter avec patience les plaintes de nos amis ». Je note que les amitiés de poker, sont bien souvent, je ne dis pas toujours, mais très souvent des amitiés de circonstances. Je ne suis pas certain que tous les amis de JPP, se soient proposés de l’écouter et de passer du temps avec lui. J’ai connu en son temps la personne citée plus haut. Aussi prompte à donner son amitié qu’à la rompre. Aussi prompte à dire je t’aime à son ami qu’à le poignarder dans le dos. Aussi prompte à embrasser comme du bon pain les amis de quelques heures quitte à leur demander « comment ils s’appellent déjà » le lendemain. Là n’est pas l’amitié, dans le poker comme sur FB. Une claque? Un clic. Comment disait Calogero ? On peut s’aimer, puis de désaimer…

« Celui qui dit je ne suis plus ton ami, ne l’a jamais été ». Voilà une vérité vécue. Que chacun a vécu, un jour ou l’autre. Amères déceptions. Cela m’amène à parler 3 minutes d’internet et de ces amours et amitiés virtuelles qui se bâtissent, vivent et s’écroulent en peu de temps. Jamais je n’ai vu autant de force dans certaines passions déclarées ou haines proclamées, que sur le net. Je me souviens, l’an passé, alors que j’écrivais 2 ou 3 billets pour Post Poker, avoir déclenché des polémiques puis des vagues énormes (je rigole) pour le micro-minuscule monde que nous représentons. Jamais je n’ai connu une telle férocité, autant de haine, attisée par d’autres encore.  Des gens que je ne connaissais pas, que je ne connais toujours pas! Donc, prudence. La faute à qui? FBook. Ils ont fait que le mot ami est galvaudé à tout jamais. Alors, quand on sait qu’on n’a pas d’amis (sauf cas rare) dans le poker, quand on sait aussi que l’amitié n’existe pas sur Facebook (sauf cas rare également), imaginons le nombre d’amis que l’on peut avoir dans le poker-facebook…

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En revanche, pour continuer à parler de la forme et de la fidélité en amitié, sur fond de l’affaire PPT 2009, il m’a été donné de voir des billets circonspects (prudent, attentif, réservé), mesurés et néanmoins d’une exemplaire fidélité. Ce que je ne blâmerai jamais. Je suis personnellement comme Monsieur Leroux, que je cite. Je n’ai aucun mérite à l’être, je suis né ainsi : je ne sais pas renier. Mes amis le savent, je n’en ai pas 50. Quoiqu’ils fassent, je ne les renierai jamais. Mais attention, il y a manière et manière. Quand notre ami Ronan soutient JPP en tant qu’ami, son message revêt la forme qui se doit. La logique de la continuité en terme d’amitié, la présomption d’innocence, mais en aucun cas un blanc seing pour les actes qui lui sont reprochés et à l’étude.

C’est là que se trouve l’ambivalence entre des gens qui continuent de crier au scandale, au montage-truqué, et ceux qui disent : que la Justice suive son cours, adviendra ce qu’il adviendra… je te renouvelle mon indéfectible amitié mais pas ma caution morale si tu es coupable. Point final. Si tous les témoignages amicaux envers JPP avaient été ainsi faits, je crois que l’homme JPP serait moins seul qu’il ne doit l’être ce jour. Une citation turque pour finir avec un sourire :

« Celui qui fait amitié avec le chamelier, doit faire très grande sa porte ».

 

chameau