Et si elles n’étaient que des turbulences d’espoir?

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Voir billet de P Ktorza plus bas

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Quand je lis certains articles qui se voudraient être des plébiscites tels :
« Vu du field » : un clic pour que le Poker vive !
…et bien d’autres encore et que ces articles ne recueillent que 3 claques et 5 c-likes … et quand je vois qu’en 48 heures, ce que l’on appelle un fait divers déclenche 50 000 réactions, je ne m’arrache pas les cheveux comme certains ! je me dis simplement que toutes les tentatives passées de syndication, fédération, association ont échoué pour cause de mauvaise communication. Les clients sont là, vous le voyez bien! donc vous n’avez pas trouvé les hommes, les communicants et les gens qui rassurent pour mener les combats en question. Point final.
Questions ? si les leaders d’opinion du poker (à l’apogée de leur notoriété) n’ont obtenu que 5 à 800 likes maximum sur leurs projets de fédération pour que vive un vrai métier mais qu’un cas rocambolesque de triche à un PPT vieux de 4 ans suscite 50 000 réactions en 24 heures, je me pose quelques questions simples.

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♣  Nous autres, joueurs de poker français, acceptons la triche collective (le racket fiscal ou les yeux fermés sur le poker on-line…) mais pas la triche individuelle. Normal ou presque : si tous les copains payent, on est d’accord. Si je me fais dépouiller seul au coin d’un bois ou d’un tapis vert, c’est scandaleux!
  Les voyous, nous les aimons en blousons noirs pas en col blanc. Et puis voler une Banque-Assurance, c’est loin d’être grave. Piquer des jetons aussi grossièrement aux copains, c’est tellement frustrant qu’on préfère le nier ou se taire.
Donner 20 balles à un syndicat-associatif-fédéré par des copains, on a l’impression de se faire plumer. Se régaler d’images sur des « copains » qui se sont faits avoir, là on aime, on râle et on like. On clique et reclique 5 fois, on visionne 10 fois… Et s’il fallait payer 1 € le visionnage, je crois que M. Bouya serait riche aujourd’hui ! Pourquoi ? Je ne sais pas. Chacun son « truc »…
Le français enfin est individualiste. De Gaulle disait en 1968, « il faudrait un parti par électeur en France ». Il n’avait pas tort. Souvenez-vous ce livre de Henri Amouroux intitulé « Quarante millions de pétainistes ». Afin de bien insister qu’au lendemain du 6 juin 1944, il y eut tout à coup 40 millions de gaullistes. Alors? Français râleurs, gouailleurs, insolents jusqu’à la révolte, individualistes?

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Oui, mais sans arrêt épris de Justice.

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Je sais que c’est dur de laisser de laisser tomber ses amis. De croire que toute une profession est salie car « il nous a semblé », à un moment, que tel homme représentait « peut-être » à lui seul, une profession entière... C’est difficile d’attendre sereinement les derniers éléments que M. Bouya détient encore (ainsi que tous les originaux)…Mais il faut se souvenir, tous liens d’amitié mis à part, que lorsque tout aura été revisionné en français, une fois remis sur le « marché on-line » les éléments retirés par le groupe en question sur ce tournoi, il sera relativement simple ou de continuer dans le brouillard actuel, si Monsieur Bouya a tort, ou de repartir sur des bases saines et solides, avec des hommes jeunes et neufs, n’appartenant à aucune équipe ou room en place, pour que vive notre passion sereinement! (si MM Rossi et Pasqualini ont triché).
Je sais, il a toujours été plus confortable d’être dans l’opposition qu’aux affaires. C’est ainsi dans la politique. Pour la politique du poker, il en va de même. Et quand on en parle, comme nous, c’est pareil aussi. Merci.
Je sais, qu’être billettiste, chroniqueur ou éditorialiste, (même sur un mini mini site), revêt quelques avantages. Ceux de pouvoir interviewer qui on veut et de dire zut poliment à qui l’on veut. Mais ce n’est pas de tout repos. Je prends au vol le commentaire libre de Pascal sur un post FB de Philippe. Deux personnes que « nous » apprécions tous, car, sans pratiquer la langue de bois, l’un en avant, le second souvent en renfort, ces deux briscards du circuit restent toujours polis et courtois dans leurs propos néanmoins affirmés.
« Bravo Philippe superbe article comme toujours ….réaliste comme dit G*** et très juste … Là,  je dit STOP Mr BOUYA car il salit tout le monde du poker! Merde, qu’il aille au diable avec son livre… Respect Mister Ktorza @+ ». Bien des femmes ou hommes auraient employés des termes différents en espérant allonger la portée de leur intervention. Merci Pascal.

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Commentaire sur le papier de P. Ktorza « Dangereuses turbulences« .

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Philippe tente de défendre un ami et une profession qu’il a cru être attaqués. Il a exercé une sorte de droit de réponse. Quant à moi, étant en « relations d’informations » avec M. Bouya, il m’a semblé logique de reformuler et repositionner le faux débat. Aucune prise de position. Aucune autre logique que de re-préciser la pensée de Nordine B. Chose que je peux faire, au terme de 10 conversations téléphoniques d’une heure et d’un après midi entier de travail sur le dossier ; qui d’autre que moi en cette occurrence, à part l’auteur, serait mieux qualifié pour le faire? Je  précise donc « es qualité » les quelques points ayant échappé à Philippe et Pascal.

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1. Je vous engage à lire le livre entièrement, avant de porter un jugement aussi sommaire, ce qui n’est pas dans vos habitudes. Je peux vous faire expédier ce livre très rapidement.

2. M. Bouya n’attaque pas la passion poker. Jamais, il ne remet en question le fait que chacun a le droit de continuer à jouer comme il lui plaira à notre jeu-passion à tous.

3. Il entend que chacun soit prévenu des dangers existant. Ceux-ci sont énoncés clairement.

4. Il ne parle pas 50 pages de la drogue ou de la prostitution comme fléau touchant la profession poker de plein fouet. C’est vous qui le suggérez sans : avoir lu le livre ou compris le sens de ce dernier.  Il évoque des cas isolés mais bien réels. Sur quelques lignes. Dans toutes les professions, du vélo à la pub en passant par l’intérim, il y a des gens qui sniffent ou traitent leurs gros clients dans des bars de nuit…

5. Crier haro sur le baudet pour rallier les suffrages des amis à votre panache blanc, (en occultant la vérité), c’est : empêcher vos aficionados de s’informer par eux-même : c’est faire croire qu’une profession est attaquée pour vous draper dans une blanche armure, alors que M. Bouya ne traite que du cas isolé « de 2 supposés voyous en col blanc ».Mince alors, ils ne représentent pas le poker français tout de même! Surtout que l’un des deux est exilé au Maroc, je crois!

 6. Alors que M. Bouya a écrit et dit (vous l’entendrez sur l’interview que je vais mettre en ligne bientôt) qu’il est prêt à débattre avec les intéressés (ici ou ailleurs), personne ne s’est encore manifesté dans le « clan des gratteurs ».

7. Certains peuvent se sentir attaqués, mais ce n’est pas une raison pour dire : « ne lisez pas ce bouquin, c’est une attaque de tous les joueurs de poker français » Je ne peux laisser dire ceci car c’est faux. Certains se sentent sans doute écorchés au passage, quand il dit : le poker est tout sauf un sport. Car les joueurs ne sont pas égaux. Je ne crois pas qu’il ait tort quand il dit que certains jouent sans pression cent tournois à l’année, payés par leur sponsor? Et que d’autres économisent pour s’offrir un buy-in une fois par an, avec toute la pression que cela représente? 

8. Le livre s’adresse à 1 millions de joueurs de poker français et à tous les autres non-joueurs. Les gens qui se sentent attaqués (et là, je n’y peux rien) sont les 150 joueurs sur plus d’un million de passionnées du poker, qui ne jouent pas à armes égales avec nous tous, les amateurs passionnés du poker sans les paillettes. Ceux là ne liront pas le livre, ils savent ce qu’ils vont y trouver. Ceux là aussi, refuseront le débat avec M. Bouya. On parie?

 

Voici en quelques lignes, sa pensée résumée qui ne reflète pas du tout votre billet Philippe. D’ailleurs je trouve étonnant que vous n’ayez pas relevé le défi d’un débat « à cartes égales » avec M. Bouya, vous qui êtes un peu, le porte-parole ou l’un des…de la profession?

Alors, on en parle « à cartes égales » ?

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