R             A             S             E

Q  U  I  D      D  U

s   t   a   c  k   i   n   g

?

 

1. Business consistant à donner sa chance au plus grand nombre de bons joueurs possibles. Exemple, en ayant une Team financée par des parieurs issus de tous les milieux, tels : PMU, paris sportifs, lévriers, boxe, évènements, bookmaking etc… il se pourrait un jour que la Team My Poker Scuderia aligne 300, voire 400 joueurs sur le tournoi Mage & Pique du dimanche soir 20 heures, de Carrière Poker.fr. En pratiquant de la sorte, ils donneront leur chance aux 60 ou 70 ITM. Ces 70 jeunes (et quelques retraités  en mal de Buy-in et d’image) auront leur photographie le lundi matin sur FaceBook, parvenu en quelques années à être leader mondial de la communication sociale.

2. Business énorme en potentiel, destinant par là même  à faire passer dans un proche avenir, les Poker Réality Shows dans le style d’Alex L’Expert et autres Nikos, pour d’aimables colonies de vacances à la Secret Story… Une fois ce palier franchi, attendu le nombre de turfistes en mal de sensations, MyPokerScuderia présentera pourquoi pas? 5000 joueurs au Tournoi Sonntag Spezial des Etoiles du Poker.fr. A vous de trouver la chute de ce futur scoop. C’est pour très bientôt. Voyez la croissance des sociétés sur le marché? Des parieurs, il y en a trop! des joueurs idem. Que demande le peuple? Des jeux? Qu’il en soit ainsi!

3. Business mondial en plein essor, que je conseillerais : ou en capitalisation dans une start-up, ou en actions sur le second Marché dès que le business sera reconnu par les commissions ad hoc et présentées au Palais Brongniart (tout comme Manpower). Ce conseil s’adresse  à tout investisseur sérieux, plutôt que de miser le moindre cent sur la blonde crinière d’une « pouliche » irrégulière et capricieuse ou d’un « foal » bien entendu « maiden » en WSOP. PS. Veiller à ce que cette start-up ait son siège social à Vaduz et ses filiales directes en activité à La Valette.

Vieille habitude de turfiste : le griffonnage.

4. Business  ayant vocation à engendrer des paris sur une autre échelle que le stacking pur et simple. Ce dernier, selon mon humble avis, ne pourra perdurer plus de 24 mois en l’état. Pourquoi 24 mois? Je tenterai de poser toutes les questions restant en suspend paragraphe N° 7. Les bookmakers, dans un premier temps, vont se régaler. Ensuite, les français y viendront. Des parieurs, il y en a partout. Qui parient sur le temps qu’il fera demain, la couleur de la robe que portera la Reine d’Angleterre le 27 décembre, etc…

Et Bercy réagira sur ces entrefaites. Les incorrigibles du turf prendront Paris Poker ou autre journal spé, continueront de griffonner avec leur BIC 2 couleurs et de mettre leurs pronos raturés 10 fois sur leur journal plein d’encre de mauvaise qualité… Parce que bientôt, la mode sera aux couplés, gagnants ou placés…tiercé, plus tard! Alors sur le Tournoi « Vie de Rapace » je vois 1er Mollusque37 (belle cote) Rascasse13 (le favori) en second et en 3ème, Partouchtatis29, qui dépend d’un entrainement redoutable. En cas de non- partant, BananeFlambée.

5. Business exponentiel, qui a demandé pour les entreprises fonctionnant depuis peu dans ce créneau, un choix très sélectif de façon à engendrer des résultats quasi immédiats, même s’ils ne sont pas à hauteur des sommes indiquées en haut des ITM. Les derniers étages sont les plus difficiles. Nobody is lucky and perfect, surtout pas des gamins ayant 20 ou 30 perfs maxi à leur actif on-line. Cela est déjà très encourageant et ma pensée est nullement négative envers ces jeunes futurs champions pour certains. Contrairement à Monsieur L’Expair en machines à gagner, qui se permet de dire au 7° degré, (sur son mur FB) donc  à 2351 « amis » que gagner sur le Net un tournoi à 10E et l’afficher pour ses potes, c’est passer pour un crevard! Je dévie un peu, Alex, mais je te réponds qu’engager dans ton show, un bouffeur de scorpions pour faire le spectacle, ce n’est pas passer pour, mais être carrément un jobard! (bien sûr, tout comme toi, je plaisante Alex…). Alors que tu as eu l’heur de choisir une personne exceptionnelle, qui crève le plafond de son intellect et peut même approcher le soleil sans faire fondre la cire recouvrant ses ailes. Tu vois quand tu veux…

6. Business mal défini en France comme en Europe. Très intéressant car il permet aux intéressés de s’entrainer à peu de frais sur des tournois plus chers. De miser partiellement sur leurs propres talents au fur et à mesure qu’ils se développent. Trouver mine de rien un premier job pour assouvir leur rêve d’être pro! Si si, c’est vrai, personne ne l’avouera mais avoir sa tête dans un trombinoscope, c’est rassurant, valorisant. Il permet également de se constituer un book, un mini CV à peu de frais. Le succès amènera le succès. Votre expérience sera impitoyable et c’est parfait. Vous ne serez pas dans le rêve, dans le faux show biz d’une room ou dans le faux luxe d’une TV réalité. Et surtout, vous ne serez exposé à des redressements qu’en cas de gros gains exceptionnels.

Si le ridicule ne tue pas, les mots donc les lettres peuvent être mortelles.

 

 

7. Business qui ne trouvera ses marques que lors des premiers bilans fiscaux présentés à l’Administration. C’est un nouveau métier, mal défini entre la nouvelle ou plutôt récente passion-poker qui est une manne inespérée pour le Trésor français et le book-making. Les paris prohibés ont été longtemps la cible d’un service peu connu du ministère de l’intérieur. Ne doutons pas qu’à ce jour, ce service se soit mis à la page.  10 questions en souffrance : 1. Une société de stacking poker ne serait-elle pas en fait qu’une agence d’intérim? NAF, 1993 – Classe 74.5B Travail temporaire. Attention, si tel est le cas, aux contrats de non-concurrence. Pour l’instant, les rooms prennent tout ce qui vient. Demain, elle feront la fine bouche et tenteront de reprendre le leader ship sur cette catégorie de clientèle. Cf article 28 convention collective agence d’intérim. 2. Le stacking peut-il dériver sur d’autres types de paris? Le Fisc va s’intéresser très vite à eux : questions qu’ils se posent d’ores et déjà. 3.  En cas de gains, le stacké ne doit-il pas se voir établi une fiche de paie pour la part qui lui revient? Le côté répétitif serait prouvé facilement. 4. Qui va s’acquitter des charges sociales? 5. Y a t-il un lien de subordination entre la société de stacking et le joueur? 6. Une autre question qui parait folle ce jour, mais qui peut être se posera : quid des heures supplémentaires et du travail de nuit? 7. Pour éviter des débordements (déjà évoqués) avec les tournois à re-entry pour les joueurs appartenant à la Room qui organise le tournoi live, ne devrait-il pas y avoir un pourcentage maximum de joueurs d’une « écurie » de stacking engagés dans un tournoi? Avoir plus de 60% des inscrits favorise de fait les collusions même tacites. 8. Ne verra t-on pas apparaître (comme en groupe1 ou F1 ou cyclisme) des « lièvres » ou des « mulets »? 9. Les sociétés de stacking, si elles étaient visées pour ce qui est des charges sociales, ne chercheront-elles pas à se défosser sur les multi-stackeurs? Exemple : 4 stackeurs, 4 patrons et dans ce cas la sté de stacking ne serait qu’un intermédiaire commercial rémunéré à la commission? 10. Question directe aux stés de stacking. Lorsque l’on possède une écurie de purs-sangs, en cas d’accident ou d’immobilisation, une assurance du style « perte d’exploitation » est prise. Et là, comment cela se passe t-il en cas d’incapacité temporaire de tavail?

 

Le monde ne suffit pas

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8. Business qui ne peut que se multiplier puissance 10. Quand le business poker on-line disparaîtra (la faute au fisc suivant les uns, au manque de clarté des logiciels des rooms suivant les autres) nous assisterons à une démultiplication non pas des gros tournois (one million, Aussie million…) mais des petits tournois régionaux et les scuderias de stacking seront alsaciennes, bretonnes… Il y en aura toujours une grosse qui possèdera une filiale dans chaque Région, c’est la Loi du marché, Barnabé. Mon ami FBookien Bruno et néanmoins collègue blogueur BRDUKE (ex camarade cyrard en sus), se posait la question de savoir s’il avait bien fait ou non de refuser une offre de stacking. Ce à quoi je réponds, « Bruno, dans les nouveaux métiers, il faut se hâter lentement. Par conséquent, il est urgent d’attendre un peu« . LOL.

9. Business plan. Tout nouveau tout beau. J’ai suggéré à une société de stacking un nouvelle approche de la professionnalisation et de la formation continue de leur métier. En l’occurrence, je ne me suis pas adressé à la bonne personne, le message est resté lettre morte, peu importe. Toujours est-il que l’idée a germé tout seul dans l’esprit de cette start up, presque de la manière dont je l’avais pressentie au tout début. Je reste persuadé qu’une personne dotée de moyens financiers corrects, ne faisant pas fi d’une étude de marché ad hoc en amont de la création de son projet et de solides méthodes en promo et communication (en aval), pourra s’installer et prendre une part de marché importante dans ce secteur neuf, qui a encore de beaux jours devant elle. Seules conditions incontournables. Prendre les devants avec l’administration fiscale et l’inspection du travail. Etre vigilant sur les mises à jour et avenant du code du travail et des Conventions Collectives.

10. Le poker a changé. Il change et changera encore. Et nous, si on se posait vraiment la question? On change quand?