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five o’clock tea for two thé de chine ou thé de russie thé vert de chine dit le thé des vieux garçons thé blanc et ses aiguilles argentées table basse et typographie ____________________

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S      Y      N     D      I     C      A      L      I      S      M      E          F      I      C      T      I      O      N

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« Thé vert ou thé blanc? Avec un peu de sucre? » En général, être reçu par le sous-chef de cabinet du Secrétaire d’Etat dédié à « la chose » cela calme… Surtout si un déjeuner est prévu dans 3 semaines. Un mois de gagné pour la grogne. Un mois de perdu pour agir. En attendant, cela calme les petits joueurs que nous sommes. Ça flatte l’ego du négo… Et Bercy continue les ravages puisque ravages il y a. A noter que les fédérés en herbe préfèrent se retrouver au chaud entre les pourpres du salon d’apparat et une cheminée en état de marche, que dans la rue du Jeu de Paume (qui a sa Fédération la FFJP, tiens,tiens) à faire les zouaves entre deux rangées de casseurs de métier et 6 rangées de CRS blasés. Sous la pluie glacée.

 

 

 

 

 

   …Oui, avec un sucre et du lait!

 

Très rare théière dynastie Ming, 1430 environ. En bronze.

 

 

A défaut de vous amuser avec ma politique-poker fiction et d’envisager une Présidence Billot ou Lafond voire Messina, voici un vieil ustensile de la dynastie des Ming.  Le thé a toujours été une arme majeure dans l’arsenal de la diplomatie. Et de toutes les Institutions ayant à recevoir des revendications. C’était une entrée en matière qui signifiait volonté d’ouverture et de négociation. Et un signe très urbain et bienséant. Les conventions, à défaut de parvenir à la signature d’un autre genre de conventions ou d’accords, sont d’un usage permanent. Elles sont interprétées et classifiées du plus petit signe de détente (Adolf/Chamberlain) à la franche accolade (Angela/Nicolas). Elles sont pratiquement devenues le langage des ambassadeurs, le Louis Braille du Quai d’Orsay. Pas certain que nos négociateurs parviennent à faire coucher le ou la sous-secrétaire d’Etat en lui criant : « all in » ou « hammer ». Surtout s’il s’agit de Dolorès Ombrage, secrétaire d’État au Ministère de la Magie

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Dolorès Ombrage,  au Ministère de la Magie

 

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E          D          I           T          O         R          I          A           L         I         S          T          E


 

N   I       I   N   F   O       C   L   A   S   S   I Q   U   E      N    I      S  O  U  M  I  S  S  I  O  N

L   E       T   O   U   T      A   U      S   E   C   O   N   D       D   E   G   R   E

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L’éditorialiste, autrefois appelé billettiste,  peut adopter un ton badin, personnel et se montrer critique, à la différence des autres rédacteurs qui doivent appliquer les principes de neutralité et d’objectivité. Le chroniqueur fait presque pareil pour les media audio-visuels, mais son nom commun est trop sujet aux contrepets* des blagueurs…Voici pourquoi, (et je réponds à quelques questions qui m’ont été posées) je n’écris pas d’infos,  je laisse à des confrères et amis qui savent bien le faire (comme LKTeam) le soin de rapporter l’info en temps presque réel. Quant à moi, j’y ajoute mon grain de sel et ne tiens jamais pour acquis ce que je viens d’apprendre. Ce qui fait de moi un éditorialiste, un billettiste plutôt qu’un rédacteur informatif… Ci-après, brain storming éclair. Billettiste, Métro, poinçonneur (des Lilas), Gainsbourg, dérailler… Donc, on revient au poker! (je rigole).

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Vieux ticket de 1ère poinçonné.

(A la sortie, jeter dans la boîte)

B   I   L   L   E   T   I   S   T   E

G  A  I   N   S   B  O  U  R   G

D   E   R   A    I   L   L   E    R

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Billettiste. Le mot sent bon la craie et l’encre violette. Il a un petit côté désuet, tramway ou trolley-bus. Il permet à son auteur de dérailler quand il le souhaite. Et si d’aventure, telle personne venait à être contrariée par le fait d’être chambrée gentiment ou contredite sans égard, qu’elle n’en prenne surtout pas ombrage. C’est le début de la reconnaissance d’un certain statut de femme ou d’homme public. Mon signe astrologique? Taureau ascendant poisson. On tue le premier en corrida, on pêche le second! Il faut bien que j’apprenne à me défendre…Alors le billettiste affûte sa plume Sergent Major.

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* La contrepèterie est un jeu de mots consistant à permuter certains phonèmes. Le rapport avec le poker? Aucun, sinon encore un jeu de mots. C’est que le phonème est la plus petite « unité » distinctive (c’est-à-dire permettant de distinguer des mots les uns des autres) que l’on puisse isoler par segmentation dans la chaîne parlée. L’identification des phonèmes d’une langue se fait en construisant des paires minimales, c’est-à-dire des paires de mots de sens différents. Sachant qu’une paire minimale désigne, en phonologie, une opposition de deux mots qui ne se distinguent que par un seul phonème.

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Paire minimale…LOL.

 

Apostille : pour les lecteurs qui seraient tentés de dire, à juste titre d’ailleurs, « on ne reconnait pas Janluk, qu’est-ce qu’il a changé depuis un an etc… » je prends les devants et j’avoue que oui, j’ai changé et tout le monde a changé. Même Blacksuccube ne suit plus, c’est normal, il s’est décroché tout seul de l’hameçon (de l’âme sœur aussi, j’espère). Je prenais plaisir à écrire des articles de fond. De plus en plus, j’occulte le fond et prends plaisir à jouer sur la forme, les visuels, la typo, la chromie. Pour moi-même et très peu d’autres, j’en conviens. Pourquoi? Bonne question.

Il a fallu 100 ans pour que le poker change, le phénomène des modes étant ce qu’il est. Pas de cours magistral en vue, rassurez-vous! Simplement : avant, les modes changeaient tous les 30 ans, puis tous les 10 ans, maintenant, c’est tous les ans. Le poker a donc changé après 100 ans d’hégémonie (machiste, mauvais genre, cow boy, et tout ce que l’on veut) puis en 10 ans de .com,  il s’est produit une véritable révolution. Et là, en 12 mois, c’est un raz-de-marée qui est entrain de bousculer le monde poker. Alors je ne reconnais plus rien ni personne. Ou presque! Chacun(e) des femmes et hommes qui « comptent » dans le poker, changent ou ont déjà « muté » vitesse grand V…

 

Egotisme. A force de se regarder, on finit par changer…

Alors il faut prendre de la distance. Ni avec le poker, ni avec les joueurs, non! Avec les adeptes de l’égotisme. Ils sont peu nombreux 5 à 10% maximum des joueurs, mais ils monopolisent 90% des temps de parole… Et n’ayant pas envie de me battre contre des moulins, je m’occuperai d’autre chose avec des gens supers et passionnés de poker dès cette fin d’année 2012/2013. Table rase aura du sang neuf. Je n’ai plus rien à prouver : j’ai écrit pour vous 120 articles en 4 mois pour Poker Post, qui a pris à ce terme la première place Ebuzzing. J’ai écrit 120 articles en 4 mois sur Table rase, qui a pris également la première place au classement Ebuzzing. Cela ne signifie pas que je suis bon. Cela veut dire que les ex-premiers n’étaient vraiment pas extraordinaires… Litote charitable. Et d’autres, à l’inverse, moins bien classés, étaient et sont toujours excellents.

L’une des premières personnes qui compte et que j’ai rencontrée dans le monde poker, un « patron » de Club m’avait pourtant prévenu. Et l’une des dernières personnes que j’ai rencontrée et qui compte également pour moi, (totalement indépendante quant à elle), m’a dit à peu de choses près la même chose que la première. « Chacun pour soi, et Dieu-jeton pour tous ». Ils avaient raison tous les deux. Sauf pour la formule, je viens de l’écrire. Lol. Voici donc pourquoi, je saute d’articles en articles, un jour sur la Fédération de Poker, le suivant sur un tournoi dédié aux Restos du Cœur, puis reviens à la Fédération… Car le feuilleton n’est pas fini. Merci. JLB.