Ne plus avoir l’envie de jouer au poker.

Je crois savoir que c’est la même chose pour toutes les passions. La pause dans le poker est peut-être même plus indispensable que dans d’autres passions, du fait de la facilité que l’on a à jouer chez soi.  En l’occurrence votre ordinateur est situé à 3 mètres de vous, dans votre salon ou dans votre bibliothèque. Oui, le break est vraiment indispensable. On dit que trop d’amour tue l’amour. Je crois pouvoir dire qu’il en va de même pour tous tes les passions dont nous tombons raides-dingues.

jlb noctamide

JLB Noctamide. Dormir à table

Et puis il faut savoir appliquer le principe de simplicité. Quel est-il pour le poker? Raisonner avant de jouer par habitude et/ou addiction. La raison discursive est de fait la meilleure qui soit puisque vous appliquerez a posteriori le résultat de vos réflexions sur la question de savoir : ai-je ou non une réelle envie de jouer au poker?

 

 

Je suis un peu rabat-joie, je vous « rase » ? Cela tombe bien, il s’agit en philosophie du fameux « rasoir d’Ockham«  ! Principe philosophique reposant sur le fait que les choses vous paraissant essentielles n’ont pas à être multipliées sans nécessité ! Les latins disaient cela à leur manière, voir lien si cela vous intéresse ! Tout le contraire d’une autre locution latine qui me revient à l’esprit et qui est : similia similibus curantur. Il faut soigner le mal par le mal.

Bref, si je n’ai plus envie de jouer il me semble évident que je ne vais pas m’inscrire à un tournoi PokerStars de 5 000 joueurs.

De même que si j’ai pris une cuite au Pomerol avec Paul2A ou au Santenay 1er Cru avec Nicolas Gratepanche et Louloute le ch’ti, je n’irai sûrement pas faire, dès le lendemain, une dégustation avec le Général *** (CdR) BRDuke à Latricières-Chambertin! Ni où que ce soit du reste! Quoique… 😉

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Ce qui est surprenant, en revanche, c’est que ce manque d’envie, ce désintérêt pour la chose, cette bouderie (passagère je le souhaite), je ne suis pas le seul à les ressentir. J’ai très régulièrement de nombreux amis qui m’annoncent leur intention de breaker.

Eliminer les mauvaises raisons.

Les symptômes classiques passés au peigne fin : pertes successives, bad runs, variance, pertes régulières de tous ses coin-flips, les yeux qui fatiguent à l’écran, le manque de sommeil en live, etc… Non. Personnellement, ce n’est pas cela. Pas de pertes mémorables, une chance raisonnable et, à l’heure où j’écrivai ces quelques lignes, j’avais sélectionné ces deux captures d’écran, pour montrer aux amis que la foudre pouvait frapper 2 fois de suite au même endroit. A 2 ou 3 heures d’intervalle. Donc, côté chance, tout est normal, merci.

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Un carré flopé chez Barrière, pour un Ticket à 100 balles…

et une quinte flush chez Bruel…

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f.

Les symptômes Toubib ? Plus envie d’en jouer comme on dit !

Tout joue, je ne suis pas psy, j’ai juste un pe plus d’expérience que d’autres. Mais aussi moins que certains. Mes soins palliatifs ?
Lecture, des promenade, les échecs, de longues ballade en forêt avec un voyou, un cinéma… Et parler, papoter avec des amis, des vrais, qui ne vous jugeront pas. De préférence extérieur à ce « small world »…

 

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Voyou, retour de Retondes