Wellcome, bienvenue,  au « village »

Pour notre 100° article, nous allons faire une rétrospective de la série culte! « Le prisonnier » Le fameux numéro 6. Bientôt 50 ans que cette série a vu le jour! Et au cours de ses 17 épisodes, le n° 6 n’a cessé de crier 2 choses :


Qui est le Numéro 1 ?

Je ne suis pas un numéro! 

 

 

L’acteur américain Patrick McGoohan, célèbre pour avoir été le héros de la série culte britannique « Le prisonnier », est décédé à Los Angeles à l’âge de 80 ans, en 2009. Le Prisonnier est une série culte dont le tournage démarra en 1966. Interprétée et produite par Patrick Mc Goohan,  scénarisée en 17 aventures dont il réalisera cinq épisodes, elle retrace le parcours d’un homme seul. L’histoire : un agent secret démissionne. Alors qu’il boucle ses valises, un gaz s’échappe. Endormi, il se réveille prisonnier au « village » (une bloguosphère). Il s’agit  d’un lieu aux apparences idylliques mais l’envers du décor est le suivant : personne n’a de noms, ce sont tous des numéros. (Ebuzzing). Mélangé avec des prisonniers et des gardiens que rien ne permet de distinguer, à chaque épisode le protagoniste affronte l’impensable interrogatoire comme un  procès kafkaïen fondé sur la fameuse réplique :  » Nous voulons des renseignements « . Il tentera de s’échapper 17 fois.  Seule, la dernière sera la bonne mais avant de réussir cet exercice périlleux, le numéro 6 jouera métaphoriquement une partie d’échec contre l’énigmatique numéro 1 via le numéro 2. Les numéro 2 sont des faire-valoir et sont toujours éliminés rapidement. Ces derniers  mois le N° 2 est (voir Ebuzzing)

 

Bonjour chez vous…

La voiture de numéro 6, était une Lotus 7 S2 Cosworth

 1° logo 1966.

Le Village était également une caricature de notre monde quotidien, un univers esthétique et ludique (téléphone sans fil, portes automatiques, cartes de crédit, le journal Tally Ho), envahi par la publicité, une cage dorée de laquelle seul Numéro 6 semble lucide et déterminé à sortir. Les habitants se saluent d’un Be seeing you ! traduit en français par Bonjour chez vous ! (en réalité, il pensait autre chose, qu’on ne disait pas à la TV en 66). Le Numéro 2 incarne le pouvoir politique temporaire, la boule blanche représente les forces de l’ordre, cette boule nommée « le rôdeur » est sans forme, impersonnelle, inquiétante à l’image d’un mirador dans un camp de concentration. Le costume sombre du Numéro 6 rappelle un habit de prêtre (Patrick McGoohan devait entrer dans les ordres, mais y a renoncé). Les autres habitants revêtent des costumes très colorés, farfelus et ont souvent des comportements très excentriques. (lavage de cerveux). La plupart des villageois (blogueurs?) évoluent dans un système sans aucun sentiment et sans aucun amour. Il nous rappelle aussi que seul le N° 1 détient tous les pouvoir. Bref, notre petite société.

 

 Le village existe et se visite.

On y jouait aux échecs avec de vrais personnages. Mais pas au poker!

Voilà une idée pour notre ami, ludologue à ses heures, BS3. Mais…

Dur de ne pas froisser les prétendant au trône de droit divin…

Dur pour d’autres, de ne pas jouer les « Lucrèce » régicides…