ertes, il y a notre amour pour ce jeu! Presque une passion. Pourquoi joue-t-on au poker pour de l’argent?  Le terme “coup de poker” très répandu et utilisé souvent dans nos sociétés pour désigner une situation de « quitte ou double » ou de « pile ou face » bref, de « coin flip »… qui indiquera par chance, au retomber de la pièce, le gagnant! La chance pure. Nous sommes tous préparés plus ou moins à subir les aléas de celle-ci, car dans nos esprits, tout jeu de cartes ne peut exister sans ce facteur important. C’est vrai et pas tout à fait néanmoins. En ce qui concerne le poker, la réussite dépend de nombreux facteurs que je diviserai en trois.

Les connaissances techniques : il s’agit de la partie « scientifique ou matheuse » du poker : contrôle des probabilités, savoir déterminer à tout moment et quelle que soit la situation, le ratio de profitabilité pour déterminer l’option la plus rentable sur le long terme (en cash game) ou savoir coucher une main forte hors position, voire lâcher AA sin on ne veut pas prendre un mauvais coup dans une « familiale »…

Les connaissances psychologiques : le poker est un art et chaque personnalité s’exprime de manière différente.  Cela crée une dynamique de table, que les bons joueurs maîtrisent. On peut apprendre par expérience quels sont les joueurs les plus influençables et les limpeurs contre vents et marées.

La chance: il est certains que la partie aléatoire du tirage des 5 cartes impose détermine le facteur chance au poker. Néanmoins, la part de hasard est néanmoins plus faible en début de partie, en milieu de partie qu’en fin de partie. Par ailleurs, plus le nombre de mains jouées est élevé, moins la chance aura d’impact sur les résultats obtenus en cash game notamment. NB. Nous oublions plus rapidement nos coups de chance que nos mauvais coups. Idem en boxe.

 

.

Ce n’est pas un hasard, je vais sérier aussi en 3 parties, les phases de jeu, qui correspondent pratiquement aux 3 têtes de chapitres précédents.

.

uelques joueurs ont prouvé à plusieurs reprises que le poker ne pouvait pas n’être régi que par la chance. Pourtant, de nombreux joueurs continuent de nier cette l’évidence. Pourquoi? La réponse est simple: tout comme les golden boys, la majorité des joueurs de poker gèrent mal leur réussite du moment.  Parce qu’ils commettent des erreurs de gestion financière (bankroll) et échouent dans le contrôle de leurs émotions (égo). Et  il est tout simplement humain de préférer mettre un échec sur le compte de la malchance que sur celui du manque de connaissances et/ou de fautes de gestion… Quand on arrive second ou troisième lors d’un concours ou lors d’un classement, il est aussi humain de dire que le premier a eu de la chance, que nous-même n’en avons pas eue ou que les examinateurs sont ceci ou cela. C’est humain, je le répète.

.

Première partie : rester dans le coup, monter son stack. Le jeu devrait toujours être, sauf exception, de tenter de préserver son stack, voire de l’augmenter sur des « coups » relativement sûrs. Pas de risques inutiles. Attendre les spots! Pas bien malin, mais dur de ne pas craquer, après 2 ou 3 sur-relances quand on a KK ou AA en début de partie. Et pourtant…

Seconde phase de jeu : sans doute la partie du jeu qui dépend le moins de la chance. Après quelques heures de jeu, si la table n’est pas « cassée », les forts en thème feront valoir leur edge acquise par la connaissance qu’ils ont pu accroître de leurs voisin(e)s, leurs tells etc… Les pros ou amateurs éclairés, en profiteront souvent pour doubler voire tripler sur les joueurs les plus faibles, qui seront souvent à moitié paralysés. Ces derniers verront leur stack s’amenuiser jusqu’à extinction totale ou jusqu’à un « héroscall » aussi idiot que suicidaire.

Troisième phase, la guerre pour les places payées pour les uns, ou pour monter le tapis ad hoc pour la TF pour les autres. Et c’est là que vraisemblablement, la chance intervient le plus. On voit de plus en plus une méthode de jeu appliquée, qui est, (alors que la hauteur de leur stack permettrait de joueur autrement) de push or fold. On envoie le tapis et advienne que pourra. Avec 2 brodways off c’est bon, ou 9Ts cela va aussi! Donc là, on s’en remet : 1. à la peur que l’on inspire, 2. à sa main moyenne ++ et 3. à la chance! Là c’est vrai. Mais oui, que voulez-vous, il faut entrer ITM. Phase 3, les blinds sont trop importantes. Et les pay-out sont souvent si mal faits, que mieux vaut parfois sortir du tournoi que de rester encore 1 ou 2 jours à 10 000km de la maison!

 

 

Le facteur chance est sans aucun doute un des facteurs qui rend le poker excitant. En effet les sensations qu’il procure au flop sont décuplées à la turn et à la river. Si vous êtes partants, la meilleure façon d’intensifier vos émotions est donc de jouer au dessus de la limite de vos moyens*. Pour ma part il me semble que pour « gagner », il faut respecter les 3 phases en MTT et sauter sur les occasions en priant votre dieu favori. S’il ne répond pas présent, c’est un dieu-toquard. Changez-en! Il en existe à tous les coins du monde. * (à ne pas faire).

Mettre la chance de votre côté avec la technique…

Ce genre de titre est un attrape-couillon

 

La somme de toutes les connaissances, de tous les livres et de tous les CD et/ou DVD ne fera JAMAIS de vous un winner!

(ça se saurait)

.
Evaluer sa main.

La force d’une main est toute relative, achtung! Un As-J (par exemple) en tête à tête à environ 62 à 64% de chance de gagner. Si 4 joueurs entrent dans le coup, 4 dans le coup, votre chance tombe à 36 ou 38% maximum. Votre position et la mise des copains vous permetta d’estimer, d’évaluer votre main. As J au bouton sera beaucoup plus agréalable à jouer si nul n’a relancé avant vous, bien sûr. Savoir se coucher si une relance et une sur relance ont eu lieu, est le ba BA de l’humilité au poker. Ceci n’est pas une science exacte mais cela peut aider…mais c’est tout!

.

La position?

Elle vous permet d’avoir une lecture du jeu de vos adversaires. La meilleure position logique reste au bouton ou au cut off (juste avant). Alors là, vous n’allez peut être pas être d’accord avec moi, mais le bouton, c’est comme être au service au tennis. Je suis désolé, mais c’est exactement comme le sizing. Ce sont des codes de bons, de très bons joueurs. Ce qui signifie que l’on peut lire ces joueurs? Oui, mais les plus grands peuvent s’en servir. Tu sais que je sais ce que tu as mais je te relance, donc :tu te couches… Position et sizing sont des armes tactiques que l’on ne peut apprécier qu’en fonction de sa propre intelligence et de sa propre connaissance du poker. Quant à savoir si Dupont est plus intelligent que Durand…bon courage! Il en faut!

.

Les probabilités?

A vos bouquins, à vos crayons, à vos Ebook mesdames et messieurs… Personne ne les apprendra à votre place!

 

Comment miser?

La mise permet de faire plier vos adversaires, ou de vous faire « raquer » par lui. Elle dépend de la force de votre main mais aussi de la profondeur des stacks respectifs et de votre lecture de la table. L’art spéculatif dans toute sa splendeur! Gaffe!

Vous avez dit bluff?

Gagner une partie, c’est forcément bluffer à un moment ou à un autre. Là, encore une fois lecture de la table, position et stacks pour indiqueront la marche à suivre. + une expérience la plus longue possible!

 

Alors la chance? Après avoir considéré qu’elle n’intervenait que dans 20%  dans les 2 premiers tiers de la partie, elle intervient à plus de 60% en fin de partie. 

La chance est un concept qui exprime la réalisation d’un évènement, sympa ou grave, sans aucun rapport de cause à effet entre la volonté de parvenir à… et sa réalisation. Vu sous cet angle, il s’agit de pur hasard, de superstition, de volonté divine suivant les adeptes. « La chance existe en dehors de tout contrôle qu’une personne peut exercer sur un évènement ». Cette approche considère que la chance existe de façon transcendantale et non immanente. Certains croient qu’une personne a de la chance, la cultive ou la « provoque ». La chance pourrait donc être qualifiée de :

  1. Bonne étoile : la chance comme propriété acquise. Un endroit de naissance et/ou une constitution génétique en sont des exemples récurrents.
  2. Jour de chance : la chance apparaît selon les circonstances. Les accidents à répétitions ou gagnants successifs en sont les manifestations les plus connues.
  3. Culture : la chance est le fruit d’une activité intentionnelle. Les exemples les plus marquants restent liés à la sagesse acquise a posteriori.

Je n’ose plus vous dire…bonne chance!

Ca va, ça vient,

Bercy en conviendra bien un jour…

 

 Tous les gagnants en conviennent : le plus difficile, c’est de parvenir à la TF… Franchir les différents paliers (steps) de la patience, de la technique puis d’un peu de chance. Pratiquement un poncif dans le métier! Mais pour repartir avec 1 million de $ au lieu de 95 000 ou 120 000$, c’est vraiment à un très fort pourcentage (que j’ignore) de la quasi-chance pure!